Les processus de communication sont au cœur de plusieurs disciplines : histoire, géographie, psychologie, sociologie, ethnographie, économie.
La science de la communication a d’abord été hantée par la recherche d’une légitimité. Recherche de théories, de concepts, et de son territoire.
Aussi une chronologie de la théorie de la communication n’est pas possible.
Elle est plutôt une juxtaposition d’écoles, de courants, de tendances. Avec flux et reflux.
Des moments clés permettent d’y ancrer des repères structurants.
La théorie mathématique d’une communication digitale
Par exemple, la définition d’une science de l’information, par la théorie de Shannon a pu ainsi créer un champ de recherches scientifiques.
Amenant la concrétisation de l’information numérique. Ce courant scientifique est lui-même controversé. L’approche de Shannon a été de définir un schéma : Emetteur d’un message vers un récepteur, qui décode le message. C’est réduire la richesse d’une communication de sujet à sujet, plus englobante que linéaire. Communiquer ce n’est pas que produire un message, mais échanger. Par l’intonation de sa voix, ses gestes, et des incompréhensions. Parfois peu importe le contenu du message. Théories se superposent, se contredisent, loin d’une évolution historique.
Ecole de Paolo Alto
La communication c’est donc communiquer avec son corps, ses expressions, ses paradoxes, que la machine ne comprend toujours pas. On lira ainsi un texte essentiel sur les axiomes de la communication de Watzalawick
Il n’y a donc pas d’autoroute toute tracée, mais des chemins alambiqués.
Richesse du sujet qui en fait son intérêt passionnant. Nous aborderons cette histoire des théories de la communication ainsi.
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