Zeboute a la tête pleine de pensées, de réflexions.
Numériques et sociétales. Number #1.
Allez, cette photo, c’est pour le good buzz. Merci de me lire , vous ne le regretterez pas !
La politique numérique
Les réseaux sociaux ont marqué 2016, et l’arrivée du politique comme une image facebookée, encensée. À coup de fausses informations… voila arrivé notre Trump comme nouveau président. Rendant le pouvoir au peuple, dixit Trump lors de son discours d’investiture. Un vrai challenge pour un gouvernement composé tous de multi millionnaires. Voire milliardaires.
La faute aux réseaux sociaux, nous dit Obama, s’en prenant à Facebook. Dans l’histoire, tout le monde à un peu raison et tort… c’est vrai je l ‘ai vu sur internet !
Plus près de nous, en France, les nouveaux usages prennent forme : Montebourg fait du stand-up dans la rue pour débattre avec les citoyens. Macron utilise la start-up qui avait suivi les élections américaines.
Pour en copier le modèle : le porte à porte de nos anciens militants, version numérique : concentrer ses efforts et rencontrer de manière focalisée les citoyens.
Marine Lepen elle peut s’asseoir sur le même modèle populiste de Trump : dire tout et son contraire, sur les réseaux sociaux en utilisant ses militants. Peu importe les faits. Il faut être présent.
c’est un aspect classique : le « médium is the message » selon mac Luhan. C’est à dire : peu importe le contenu, l’important c’est de communiquer, et d’occuper le canal, le médium. Comme l’électricité qui n’a aucun contenu informationnel, mais qui au final vous procure quelque chose : de la lumière …
Quant à Mélanchon, il utilise YouTube comme média alternatif, où il peut tranquillement exposer ses idées. Et dans détracteurs, bien sur. Les journalistes n’existent pas.
Alors oui, les hommes politiques, bien accompagnés par leurs agences de communication se mettent un peu à la page malgré eux.
Mais le numérique et la nouvelle société numérique, déjà présente depuis 10 ans, ne sont toujours pas un sujet de débat politique. Alors que l’ubérisation qui violente les taxis s’attaquera bientôt aux banques, aux assurances… les entreprises bancaires sont au cac40 ; tout va bien, elles iront bientôt pleurer auprès de nos politiques quand il sera trop tard…
Le ces 2017 à Las Vegas qui a rassemblé le plus grand nombre de start-up françaises après les États Unis et la Chine a été une bouffée d’oxygène positive. Fillon en a profité pour dire aux américains que l’internet, c’est grâce à lui.
Bon ok, c’est encore un bad buzz qu’il ne faut pas retenir.. Macron lui est déjà allé au ces. Et son image de modernité lui colle déjà à la peau. Pas besoin d’aller à Las Vegas, d’autant qu’il y a peu d’électeurs.
Heureusement l’Europe est la pour s’occuper de notre vie numérique.
La loi GDPR : Global Data Protection Regulation a été promulguée et devra entrer en vigueur au mois de mai 2018. Il protège un peu plus notre vie privée. Et pour une fois, c’est une même loi, pour tous les États européens. Pas de traduction selon le pays.
Et l’Europe saura j’espère rappeler à Trump que les protections douanières, si elles étaient appliquées bilatéralement, Facebook, Apple, Google auraient des inquiétudes….
La politique comme une start up ?
Le modèle politique suit les mêmes travers que nos entreprises industrielles du xxeme siècle. Processus, décisions hiérarchiques, modèle pyramidales. Pour réussir, il faut être en haut tout en haut. Voila pourquoi notre top 10 des politiques sont toujours là et se déchirent pour prendre la première place.
Macron inventé donc un nouveau concept. Celui de fuir les partis, la hiérarchie, et de dire tout seul : je me présente. Basculant tous les codes de la tradition politique. c’est l’esprit start up et Macron adore les start-up.
Tout est possible, et l’exemple de Trump aux États Unis nous l’a montré.
Alors Zuckerberg, le patron de Facebook a compris qu’il pouvait prétendre à la prochaine élection américaine. Il soigne son image : même ses publications Facebook sont aujourd’hui publiées par une équipe de communicants. Un comble pour un usage de réseau social qui se veut libre, autonome et personnel…
Et la politique de Facebook pourrait être la politique américaine.
Puisque Zuckerberg,dans la lignée de Trump a la richesse de milliardaire. Mais il veut plus : donner le bien. Voila pourquoi Facebook s’intéresse aux recherches d’une vie prolongée. C’est plus louable de s’intéresser à la recherche médicale qu’au cours de la bourse de l’entreprise. Toujours plus. Et le pouvoir, comme Trump qui je pense sincèrement veut le bien de son pays.
facebook s’intéresse déjà à la santé, à la sécurité ( par son application facebook safe en cas d’attaque terroriste ). Il s’intéresse à la presse ( facebook est devenu un média ).
Bref, après Trump, nous aurons de nouvelles surprises.
Le numérique détruit il nos emplois ?
La stratégie de la peur pour bousculer les pensées, et pousser à des mauvais choix est une habitude.
Faites peur pour faire adhérer à vos idées de changements.
La sphère numérique nous met donc depuis quelques années cette petite musique de la destruction de millions d’emplois, cannabilisés par l’automatisation, et le le numérique. Certes c’est une réalité. Et dans la banque par exemple, les effets se font sentir : certaines agences sont fermées, on n’a moins de besoin d’espace pour recevoir les clients plus rares.
Où les bureaux sont proposés de manière collaborative à faire du co-working :
un artisan indépendant par exemple qui n’a pas de bureau peut recevoir ses clients dans les bureaux feutres d’une agence bancaire, à peu de frais.
Cet exemple montre que l’on peut transformer de manière écologique, sociétale une contrainte à la base anxiogène. Si les employés trouvent l’employabilité nécessaire.
Le patron de Microsoft tente de rassurer : l’intelligence artificielle ne doit pas remplacer le travail humain mais aider la personne. Un vœu dont la sincérité est à mettre en lumière avec ce que disait Bill Gates en promettant que l’ordinateur formerait tous nos étudiants dans le monde entier.
Plus objective, une étude Américaine nuance la destruction de ces millions d’emplois dans quelques décennies. Et pas demain. Car la désarticulation de notre société humaine, de ses procès, de ses schémas ne peut se régler en quelques années.
La résistance de l’être humain, oh toi être humain que je chéris , est toujours plus subtile, lente à anéantir.
Et l’effet jogging de Régis Debray doit nous rassurer face à la technologie, l’être humain a cette capacité de lui résister et d’inventer des formes de résistances Depuis l’ arrivée de la voiture, on n’a jamais autant couru à pied, dans les parcs, et même sur des tapis dans des salles de gymnastique. L’effet jogging.
Bref, l’effet populiste de notre monde à j’espère cette vertu salvatrice de remuer un monde qui peut de lever et réagir