Paris compte prendre les choses en main en terme de start up.
Des milliers d’incubateurs vont pouvoir s’installer. Et le futur, c’est se souvenir.
Alors Paris ville lumière met en lumière les premiers novateurs de notre monde numérique d’aujourd’hui…
Les rues de Paris vont rappeler Alain Turing, Steve Jobs, Hopper, et Ada Lovelace.
Paris ville lumière et numérique.
La Hall freyssinet à Paris, dans le 13ème arrondissement est le lieu de tous les possibles.
Réunir dans une atmosphère collaborative des milliers de collaborateurs sur le même lieu. Le projet vient d’être lancé. Baptisé Station F.
De vastes lieux vont permettre à des start-up d’innover, de collaborer ensemble.
Pour échanger, ses idées, ses concepts… le groupe Adeo ( leadership mondial de l’amélioration de l’habitat via Leroy Merlin, Zodio, Bricoman, Weldom ) y sera présent.
Car le monde a changé, et laisse la place aux géants américains dans la nouvelle économie ( qui n’est plus si nouvelle … ) .
Et à l’heure où nos politiciens ne parlent même pas de ce nouveau monde numérique et informationnel présent ( uberisation de notre société ), certaines entreprises prennent le cap.
Pour décider du monde de demain.
L’histoire du numérique est déjà histoire.
Les rues de Paris célèbrent nos grandes figures de l’histoire, nos grands écrivains comme Zola, Camus, Victor Hugo.
Parce qu’ils font partie du passé.
Alors les grands génies du XXeme siècle qui ont eux aussi marqué notre monde ont maintenant droit à l’honneur.
Et c’est le cas des grandes stars des sciences de l’information et de la communication.
Aussi dans le 13ème arrondissement, là où un nouveau quartier de start-ups, se créent de nouvelles rues. Et Paris a décidé de nommer certaines de ces nouvelles rues à des génies de l’infocom.
Les rues de Paris aux couleurs des génies du monde numérique.
Et donc les rues feront hommage aux génies du XXIe le siècle :
- Alan Turing. Ce géant qui a décrypté les codes allemands pendant la seconde guerre mondiale , et permis de déjouer les attaques allemandes. Alan Turing a également formalisé des théorèmes fondamentaux sur l’informatique. Sa vie fut grandiose et a même inspiré un grand film américain, Imitation Game
- Steve Jobs : son parcours est fabuleux. Les communistes parisiens ont lancé une polémique sur cet homme qui oui, a engrangé de l’argent au détriment des emplois dans le monde occidental. En refusant qu’une rue à Paris lui soit consacrée. Mais oui, ces même communistes doivent tapoter sur un smartphone. Le smartphone est devenu l’objet qu’on a dans la poche, et Steve Jobs avait œuvré à cette exigence du plus beau.
- Hopper : inventrice du langage cobol, dans l’informatique de gestion, elle fit face au premier bug : un insecte qui lit en panne l’ordinateur de l’universite d’havard. Moi même j’ai programme sur ce langage cobol qui était très stable et efficace. Et qui a permis de changer la donne dans la vie d’entreprise. ( à relire : le mot du jour : qu’est ce qu’un bug )
- Ada lovelace : Vous trouverez bizarre de voir tant de femmes à L’origine de l’informatique alors que c’est devenu un métier très masculin. Elle a ecrit le premier programme informatique, sur des machines improbables aujourd’hui : machines à vapeur, rouages… De son nom ada a été inventé un langage informatique ada, largement utilisé pour l’initiation de L’informatique.
Le siècle des lumières, au XXIème siècle.
Comme l’indique Armand Mattelart, dans « L’invention de la communication » en parlant des expositions universelles tenues au xxeme siecle en France et en Angleterre :
« L’Exposition Universelle partage avec le réseau de communication le même imaginaire, la même quête d’un paradis perdu de la communauté et de la communion humaines. L’une et l’autre se relancent et se confortent mutuellement dans la construction de ce lien universel transparent. »
Aujourd’hui le numérique donne cette même énergie improbable d’un progrès possible et sur médiatisé.
Relisez la formule sur le passé, le nouveau aujourd’hui procède du même :
Celui d’un monde possible et imaginaire qui donnerait encore du progrès et du bonheur. Par la technique. Mais surtout par les retombées financières pour ces géants qui se permettent d’écraser les populations qui à petites mains construisent ce monde numérique.
La valeur pour Facebook, Google aujourd’hui est de repousser les limites de la mort. Un sujet plus salvateur pour eux, créateurs de génie mais dépassés par le succès , englués dans leurs idées de bien faire.
Car ils ont bien compris qu’ils font le malheur.
L’homme heureusement à cette faculté de résister, tant qu’il n’est pas trop tard.
C’est l’effet jogging , cher à regis debray : les hommes reviennent en arrière devant ce qui les rebute. Un réflexe grégaire peut être salvateur.
Alors revenons sur ces grands personnages, Turing, Lovelace, Hopper et Jobs. Bientôt, ils auront leur rue, Made in Paris.