Le bug c’est l’anomalie, le truc pas prévu et qui dérange tout le monde. On part à sa chasse.
Dans l’informatique des services entiers d’informaticiens passent leur journée à les corriger.
Hum.. petite histoire tragique du grain de sable de notre vie numérique !
Qui a découvert le premier bug ?
Grace Hopper est à L’origine du premier compilateur en 1951 et du langage Cobol. Le compilateur est une sorte de logiciel qui prend en compte toutes les instructions qu’on veut faire faire a une machine rapidement, pour qui.elle puisse ensuite tout comprendre et exécuter rapidement. Un traducteur en quelque sorte.
Grace Hopper travaille dans l’université d’Havard et met au jour ce fameux mot qui a encore une grande résonance aujourd’hui : celui du bug. Le bug en anglais c’est l’insecte. En informatique,c’est une anomalie. Une erreur de programmation qui fait que le résultat attendu est complètement erroné.
Ce sont les ordinateurs qui plantent ( le fameux écran bleu de Microsoft sur les ordinateurs ), les erreurs qui donnent de mauvaises informations. Les plantages informatiques qui peuvent avoir de grandes répercussions : faire tomber un avion, une voiture…
La traduction de but et donc insecte, et l’origine est bien celle de Grace hopper, qui dans son laboratoire à Harvard a eu la malchance de voir leur ordinateur tomber en panne. À cause d’une mite ou d’un papillon qui une nuit aurait coincé le circuit informatique. Cette première découverte du bug ( insecte ) est mentionné dans le carnet de bord du laboratoire..
La formule du bug informatique est maintenant devenue familière…
Grace Hopper, au delà du bug est d’une part une femme, sorte d’ovni encore aujourd’hui, car les informaticiens sont généralement des hommes.
Et Paris, capitale de France, a décidé de lui attribuer une rue, dans le XXIIIème arrondissement, près de la Halle du Freyssinnet, qui accueillera des centaines de start-up informatiques. ( bientôt des rues Alan Turing, Steeve Jobs, Grace Hopper et Ada Lovelace )
Le bug, terriblement humain.
Si le bug, l’anomalie de l’ordinateur qui tombe en panne de Grace Hopper, était dû à un insecte, la plupart du temps, le bug est humain.
Car les programmes informatiques sont écrits ( encore aujourd’hui ) par des humains, qu’on appelle informaticiens ou geeks. Et le geek le matin peut avoir une gueule de bois, lendemain de fête, et faire une erreur dans son codage d’informatique. Ainsi, à un moment donné, l’ordinateur qui suit des instructions programmées par un humain tombe sur une chose indiscible : quelque chose qui n’est pas prévu. Car l’humain ne l’a pas prévu lui même. Alors, le comportement devient hasardeux….
L’avènement du numérique a décuplé les risques d’erreurs. La vitesse, la volonté d’aller plus vite, de proposer des services et programmes plus rapidement ont négligé la qualité. Souvenez-vous, le minitel, fer de lance d’une informatique nationale, ne buggait jamais. Parce que c’était un objet un peu seul, et maîtrisé.
Aujourd’hui, l’interconnexion des usages informatiques lie des systèmes qui ne se comprennent pas. Et peu importe, l’objet est d’aller vite.
La philosophie de Google par exemple est de lancer des projets non finis, et buggués, mais qui seront améliorés a posteriori.
Le bug est donc devenu légitime en quelque sorte, et chacun s’y habitue : c’est l’effet « Hoops, Quelque chose de bizarre s’est passé » que vous voyez sur vos écrans.. Qu’on annonce sans rougir à l’utilisateur.
Les formes cachées du bug.
Le bug, découvert par Hopper est beaucoup plus répandu qu’on ne croit…
Dans le domaine ontologique, c’est à dire dans la conception même de l’abstraction de l’homme. Et par ricochet dans la machine informatique. Toute machine produit un bug. C’est le théorème formalisé et découvert par Turing !
Ou dans les sciences humaines, comme la communication bugguée.
Dans le domaine de la médecine ( le bug du gène qui devient cancéreux ) , ou de l’innovation. Le bug, comme la bonne trouvaille.
A lire ici : le bug, l’erreur ou petit lexique heureux malheureux des anomalies.