En ces temps en avril 2020,
Où la moitié de l’humanité est confinée.. trouver une distance pour se protéger est devenu un « must to have « .
Et ce n’est pas fini même dans le déconfinement.
L’usage de l’espace devient crucial.
Travailler les distances sanitaires, travailler les usages où on peut parfois se retrouver.
Google et facebook ont annoncé que tous leurs salariés seraient en télétravail jusque 2021.
Comment appréhender l’usage du travail chez soi, bousculé du jour au lendemain ?
Edward Hall, la proxémie
La génialité des écrivains, philosophes, psychologues est qu’ils avaient déjà écrit sur le sujet , bien avant qu’on prenne conscience d’une réalité surréaliste et anxiogène.
Aussi Edward hall , au xxeme siècle avait déjà dans l’ancien siècle éprouvé cette distance qui peut parfois gêner.
Il en a inventé même un terme, la proxémie.
Soit l’étude du rapport a l’homme sur la distance sociale. qu’on pourra lire ici ; La proxémie ou la distance entre soi
Avec une cartographie sur la distance.
Près , trop près ?
Ou pas assez près ?
Voici l’image de la proxémie et des distances !
Au delà de cette analyse de la distance,
Edward hall s’intéresse aussi aux espaces.
Et en ces temps de télétravail et de redéfinition de l’espace de travail, on distinguera deux types d’espace :
- Sociofuge : un espace qui permet de se retrouver, d’être confiné. Et les espaces particuliers chez soi en font partie. Un bureau, une pièce dédiée à l’usage du télétravail.
- Sociopète : Un espace qui permet l’ouverture. De permettre de se retrouver, quand l’ennui ou le confinement peuvent peser.
La fin ( enfin ? ) de l’open space
Les open Space décriés vont devenir des Closed space.
L’open Space créé pour favoriser les relations humaines ont montré l’inverse. Chacun son casque. Pour soi.
Et on continue d’envoyer des emails ou des messages sur Skype, messenger, Google Workplace a la place de se déplacer.
Il faut être déjà convaincu des relations humaines pour accepter les relations en open Space. Aussi cela ne sert pas à la majorité. Les convaincus n’avaient pas besoin d’opérer en open Space. Et les anti open Space ont leur casque sur leurs oreilles.
L’open Space qui réunit les collaborateurs ensemble se meurt, lentement , face à la crise sanitaire.
Réinventons les usages ensemble !
On lira ce billet sur « ma vie en open space »
Certaines entreprises font le choix de mixer les usages.
En permettant la communication, la relation analogique. C’est à dire permettre les sourires, même de loin.
Moi en télétravail, j’exagère les signaux analogiques. J’ai un lapin chez moi, que je montre. Je fais le guignol à la caméra.
Un geste pour casser cette monotonie de la visio conférence intéressante, mais qui peut lasser. Les bits vous explosent à la figure. Les codes de visio sont là et il faut les casser.
Pour trouver un moment de partage, de joie avec ses collègues.
Je vous conseille de casser les codes de la visio !
Le télétravail et réiventer la vie en entreprise.
Le télétravail, c’est rester chez soi, et se confiner.
Une manière de travailler efficace.
Revenir dans l’entreprise, ce n’est plus pour retrouver des positions sociofuges, mais plutôt sociopètes:
Retrouver régulièrement des moments d’échanges, de convivialités. D’ouverture.
Des manières nouvelles de réinventer le monde du travail.
En prenant les bons côtés.
L’idée d’Edward hall de mixer les deux fonctions des bureaux : sociofuge et sociopete est intéressante.
A suivre.