
La nouvelle réglementation européenne offre des nouveaux droits aux citoyens européens quant à leur vie privée.
Les entreprises se mettent en marche de manière floue.
Quel intérêt pour l’entreprise ?
L’engagement par la peur.
Comme souvent, c’est la sanction financière qui fait bouger.
La commission européenne a largement augmenté les sanctions en cas de non respect. Surtout pour viser les GAFAS qui peuvent ne pas se mettre en conformité. Car ce ne sont pas quelques centaines de milliers d’euros qui font peur. Le procès vis à vis de Google a propos de l’affaire des Google cars fait sourire. L’entreprise a été sanctionnée pour quelques centaines de milliers d’euros.
La sanction financière est donc le moteur qui pousse aujourd’hui les entreprises à se conformer.
- Les amendes de type « 10 millions d’euros / 2% du CA mondial » sont prévues pour sanctionner l’entreprise qui ne serait pas organisée de manière conforme à la GDPR.
- Les amendes de type « 20 millions d’euros / 4% du CA mondial » sont destinées à sanctionner tout non respect des droits accordés aux personnes dont les données sont traitées. Ainsi que celui des règles de transfert hors UE.
L’engagement par l’image de marque.
L’actualité autour de Facebook montre que l’information aux citoyens de ce qu’on fait de leurs données est nécessaire. La transparence est devenue un non retour.
Facebook a laissé des applications téléchargées par des internautes aspirer toutes les données sensibles sur les comportements des internautes. Grâce aux Likes des données collectées.
dans un pays comme les États Unis,la vie privée est moins considérée parce que si on est honnête, on a rien à cacher.
Et pourtant l’affaire a inquiété les marchés boursiers. L’action Facebook a dévissé de 10%. Pour Facebook, cette dévalorisation de la société représente plusieurs milliards. Et ce, sans qu’aucune sanction de justice n’ait été lancée.
Plus proche, en France, les publications de la Cnil sur les sociétés qui ne respectent pas le citoyen sont régulières.
L’image de l’entreprise peut souffrir beaucoup plus qu’une amende.
L’engagement par la confiance.

Les deux précédentes injonctions à respecter la protection des données personnelles sont tournées vers la peur pour les entreprises.
La théorie du changement illustrée par la fable « Alerte sur la banquise » sur des pingouins sont menacés par la fonte de la banquise montre que l’électrochoc de la menace est importante.
Mais pas suffisante.
On préférera regarder le côté positif de la mise en conformité : la confiance avec ses clients.
Et c’est par la confiance qu’il faut aborder le sujet GDPR.
Une étude récente de KPMG montre que :
55% des internautes renoncent à un achat sur internet par manque de confiance sur le traitement de leurs données personnelles.
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