
Est ce possible ? Oui.
Souvenez vous des jeux olympiques .
ou de la coupe du monde où la France a gagné !
En juillet 2018 !
Où tout est inscrit dans le business. Le fric.
Une autre façon de vivre bien ensemble existe pourtant. C’est l’événement.
La coupe du monde 2018 : Des maillots de l’équipe de France à 140 euros produits à 3 euros. Business.
Des millions d’euros pour un moment fugace qui rassemble tout le pays. Mais qui au fond à une saveur âcre.
Vivre le sport en communauté juste pour le plaisir de faire le sport, c’est à Paris.
Avec les gays games paris 2018.
L’événement démarre le 4 aout 2018 en France, à Paris.
10 000 participants et 90 pays participent à cet événement .
Juste faire du sport et s’amuser. Avec de grandes stars internationales qui viendront défendre le sport !
Pas de challenge national.
Le seul hymne national sera celui de la France car la France accueille l’événement.
L’idée n’est pas de gagner ( même si c’est un challenge sportif ! ) mais surtout d’être ensemble.
Pas trop de sponsor, histoire de ne pas se mélanger avec les gays. Et TF1 ne retransmettra aucune compétition bien sur. Pas assez d’audience.
L’audience c’est vous et s’intéresser aux gay games comme aux jeux para olympiques. Qui ont plus de sens que le star système ! Car l’humain redevient la pierre angulaire de l’événement !
Sport et homophobie.
Le sport et la vie des sportifs n’échappent pas à la vie quotidienne : on peut être le meilleur sportif et gay.
Dans les tribunes, et avec les compagnons de sport, les slogans homophobes font malheureusement partis du quotidien.
Ces petits messages qu’on pense sans conséquence mais qui minent ceux qui subissent ces quolibets. Comme les femmes avec la mysoginie ou les étrangers par le racisme.
Et vous parents, prenez conscience, votre gamin ou gamine souffre peut être déjà en silence de cette condition non choisie.
Une visibilité salvatrice

Les français sont devenus ouverts au sujet. Mais tous les jours des adolescents se suicident par culpabilité. Ou sont exclus de leurs familles, mises dehors. L’association le refuge dont la marraine Murielle Robin s’occcupe, aide en ce sens en accueillant les jeunes mis dehors.
Vivre dans l’orchestre du monde.
L’impression management.

Exister c’est vivre avec les autres.
Lorsque l’on se sent différent car noir ou handicapé, chaque jour est une épreuve.
Chacun essaye de vivre dans cet orchestre qu’est la société. Et c’est un combat du quotidien.
Goffman , psychothérapeute de l’école Palo Alto nous explique le principe de « l’impression management » . C’est à dire faire bonne figure avec les autres, pour entrer dans les normes.
Comme l’hétérosexualité est devenue la norme, imposée par la religion ( contrairement à notre histoire dans l’antiquité grecque où le sujet ne se posait pas ), celui qui n’adhère pas à la norme doit jouer avec.
Et procéder à ce que Goffman appelle l’impression management :
Maîtriser son paraître et jouer un jeu pour reste intégré dans l’image sociétale acceptable.
Cela peut être destructeur car antinomique par rapport à sa propre identité.
En tant qu’acteurs, les individus cherchent à entretenir l’impression selon laquelle ils vivent conformément aux nombreuses normes qui servent à les évaluer, eux-même et leurs produits. Parce que ces normes sont innombrables et partout présentes, les acteurs vivent, bien plus qu’on ne pourrait le croire, dans un univers moral. Mais, dans la mesure où ce sont des acteurs, ce qui préoccupe les individus, c’est moins la question morale de l’actualisation de ces normes que la question amorale de la mise au point d’une impression propre à faire croire qu’ils sont en train d’actualiser ces normes. Leur activité soulève donc bien des questions morales, mais en tant qu’acteurs, ils ne s’y intéressent pas d’un point de vue moral : ils sont, sous ce rapport, des boutiquiers de la moralité
Les bienveillants.
Lilian Thuram soutient l’événement et en est le parrain.
Confronté à l’homophobie dans le monde du sport, il témoigne :
Pourquoi, selon vous, est-il nécessaire d’organiser des Gay Games en 2018 ?
LILIAN THURAM. L’intérêt d’un tel événement est que chacun de nous puisse se questionner sur l’homophobie. Pourquoi y a-t-il des gens qui, aujourd’hui, sont encore physiquement et intellectuellement mis en marge de la société ? C’est une réflexion que nous devons tous avoir pour questionner notre inconscient collectif.Pourquoi l’homophobie existe-t-elle encore ?Je pense, en travaillant depuis une dizaine d’années avec ma fondation auprès des enfants, qu’il y a un conditionnement religieux très important. Quand je demande aux enfants : « pourquoi rejette-t-on l’homosexualité ? », ils me disent que « ce n’est pas bien. » « Et qui a dit que ce n’était pas bien ? » : « C’est la religion qui refuse ! » Et ça concerne toutes les religions
On lira l’intégralité de l’interview de Lilian ici : »Enfant j’étais homophobe«
Pogba a lui aussi envoyé des signaux positifs :
La ministre de sport insiste :
Le vivre ensemble !
Bien loin des slogans corporatistes des grands sponsors qui subtilement ne sont pas là…
Je profite de ce petit billet pour aider tout gay homosexuel à vivre : le coming out.
Et aux parents de mieux comprendre. Dire ou ne pas dire, le coming out.
Vive le sport !
Ping : Dire ou ne pas dire qu’on est gay ? le coming out. | Zeboute Infocom’