Mieux se déconnecter du monde numérique.
Marre d’être toujours connecté ? Sur les réseaux sociaux, sur vos applications ?
Notre smartphone nous joue des tours, et je vous propose quelques règles pour mieux vivre avec le monde virtuel !
Soyons clair, je ne propose pas ici de stopper toute vie numérique. Des expériences ultimes ont été faites, à savoir couper son smartphone pendant plusieurs semaines.
Ne soyons pas intégristes, et essayons juste de raisonner notre vie numérique.
Se déconnecter ?
Ces techniques permettront de vous déconnecter avec souplesse, et très utile pour les victimes de nomophobie : No mobile phobie.
La peur de ne plus avoir son portable.
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Prendre du temps sans son téléphone.
Vous allez à une soirée, ou vous êtes chez vous. Ne laissez pas votre smartphone toujours avec vous. Laissez des pauses.
Pendant le temps d’une soirée, éteignez votre smartphone ou laissez le dans la voiture.
N’ayez crainte si vous êtes avec des amis, ou la famille, vous n’avez aucune urgence à avoir votre téléphone avec vous. Vous êtes avec les votres. L’avantage de cette technique somme toute simple est qu’elle est réversible, et vous laisse libre de choisir les bons moments.
Et vous le verrez, vous vivrez une extraordinaire soirée avec ceux qui sont avec vous.
2. Retirer les notifications.
La technique ici est simple : rien ne vous empêche d’aller voir vos derniers messages, les dernières publications sur Instagram ou facebook… vous désactivez les notifications de vos applications favorites.
Les notifications sont dangereuses pour l’addict du smartphone. Car même quand vous n’êtes pas connecté, le bruit ou sonnerie du téléphone quand vous recevez une notification vous tente à aller voir votre smartphone.
Comme pour la première technique, vous pouvez suspendre les notifications à certains moments.
Pour cela, dans les réglages de votre smartphone, vous avez juste à désactiver l’option.
Encore plus simple, vous mettez votre smartphone en mode avion. La, votre smartphone vous laissera tranquille.
Ainsi, c’est bien vous qui décidez quand vous souhaitez être connecté. Et vous ne subissez plus les tentations.
3 cadrer des temps numériques.
Plutôt que de subir les notifications, ou par réflexe, de consulter son smartphone à tout bout de champs, utilisez les moments creux que vous déciderez vous même pour vous connecter.
La connexion aux réseaux sociaux a un effet déprimant pour ceux qui les consultent de manière addictive. C’est l’effet Fomo : fera of missing out.. c’est à dire la peur de ne pas être bien, parce que lorsque je vois toutes les publications de mes proches et amis, elles sont toutes palpitantes, belles. On a l’impression à contrario que notre propre vie n’est pas intéressante.
On ne peut blâmer les publications enthousiastes des amis qui véhiculent du bonheur, mais ce sont des instants choisis par de.autres. Et personne n’a la vie belle racontée par les réseaux sociaux.
D’un temps fluide, instantané, et permanent de ce flux numérique qui peut déprimer nos instants réels moins florissants, il faut casser cette temporalité en définissant nous même des instants de connexion.
Le temps de connexion doit être un temps positif, choisi et intelligent. Éviter de culpabiliser de passer trop de temps sur le smartphone, en rendant epiphanique ce moment : rendre la lecture sur son smartphone comme une vraie activité bénéfique.
20 Minutes.
De ce fait, on sera exigeant sur ce qu’on voit, ce qu’on lit.
Car lire un article du monde sur son smartphone n’est pas une perte de temps. Sauf qu’on noie cette activité avec le reste plus futile.
Voila, dans la journée, j’ai passé une heure à me connecter inscrit un temps, une énergie ponctuelle et exigeante.
On peut planifier cette activité a des moments clairement définis à l’avance pour inscrire sa maîtrise de soi.
4 faire le ménage.
Pour ne pas se polluer la tête de bits numériques, n’hésitez pas à supprimer les applications dont vous avez peu l’utilité. Et régulièrement.
Le bénéfice est de supprimer toutes les sollicitations de ces applications.
Et le ménage commence dès que vous installez une application.
Plutôt que d’accepter tout de suite toutes les conditions souvent litigieuses à la création de votre profil, de votre compte, passez les acceptations suivantes :
recevoir des sollicitations de partenaires tierces ( qui vous pollueront votre boîte mail ), les notifications ( vous pourrez toujours les activer a posteriori si vous aimez le service rendu par l’application), les demandes de prendre vos contacts de votre smartphone.
Et surtout fuyez les applications qui vous obligent à n’importe quoi !
Le GDPR en mai 2018 protège les citoyens européens.
On ne peut utiliser vos données, traiter vos données dans demander votre acceptation explicite. Et en langage clair. Pas des conditions générales que personne ne lit !
5 respecter la règle des 3 i des réseaux sociaux :
Cette règle est celle que j’ai proposé il y a plusieurs années, mais à respecter : la règle des 3I sur les réseaux sociaux.
Identifiable ? Quand vous postez, souvenez vous que la planète entière vous lira.
Immédiat ? Est ce nécessaire de répondre ou de commenter si cela ne.est pas intéressant. Évitez les retweets ou commentaire qui vous obligera à répondre, à vous justifier… et vous perdre dans l’infobesite du web.
Inclusif ? Pour éviter les bad buzz, les réactions négatives à votre propos. Et qui vous prendront de l’énergie et du temps , commentez avec justesse en pensant que d’autres ne pensent pas comme vous.
Éviter les commentaires sur les fakenews, ou les articles sensationnels qui sont créés de toute pièce pour attirer les commentaires, les clicks. À des fins publicitaires. Loin du travail journalistique et de la connaissance.
Remarquez que Wikipédia n’intègre pas de bouton de like ou de commentaire… bien que ce site internet est le plus démocratique et ouvert à tous.
Alors, bonne thérapie. Je me soigne aussi 🙂