Pierre Rabhi a cette formule géniale : nous sommes tous dans une boite.
Dans notre enfance, bébé, dans un parc. Dans notre voiture ( la caisse ) , dans nos loisirs ( aller en boîte ), travailler ( dans une boîte )…
Le mot est intéressant. Nous sommes toujours dans une boîte. Un peu prisonnier.
Retour en images.
La prison est l’endroit clos. La panoptique inventée par Jérémy Bentham a conceptualisé la surveillance :
Pouvoir surveiller sans être vu.
Et les usages modernes répliquent ce paradigme vieux d’un siècle.
Aujourd’hui nous sommes vus, scrutés, sans le savoir ; ou en l’acceptant.
Les caméras de surveillances, les traces numériques laissées par nos outils informatiques : le téléphone, et bientôt par tous les objets connectés.
Foucault a écrit « Punir et surveiller« , comme une description de notre monde qui s’est ancré dans cette surveillance du non-dit.
Même dans nos entreprises aujourd’hui, la surveillance s’auto contrôle : c’est la loi des open-space où le collaborateur n’est pas surveillé par son chef. Mais par ses collègues, et en permanence.
Des usages subtils… qu’il faut nous même surveiller pour garder l’humain dans notre monde , ensemble.
Le Prisonnier ?


Jacques Tati est le réalisateur le plus humain et celui qui a montré l’absurdité de notre monde, prisonnier des structures, du modernisme qui nous contraint.
Et celui le plus visionnaire au fond, puisqu’il a décrit avant garde le monde que l’on vit aujourd’hui :
A décrypter la technique pour l’apprivoiser plutôt que d’être servi.
Etre maladroit. Jacques Tati est le clown par excellence, de la modernité 🙂
On lira : Théorie de l’engagement, qui résume pourquoi on se meut pour suivre un monde qui ne nous appartient pas, toujours. #Resistance.
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