Nous avons tous besoin d’un espace, une bulle physique que l’on ne doit pas franchir.

Pour ne pas se sentir acculé, gêné.

La société évolue et aujourd’hui, et c’est tant mieux. La proximité peut être gênante, surtout pour les femmes, lorsqu’un inconnu se presse contre vous..

Cela a un mot, la proxémie.

A découvrir ici !

La distance culturelle

Le rapport à la distance est avant tout naturelle. L’éthologie étudie la vie des animaux. Les oiseaux se regroupent les uns contre les autres. Pour maintenir une température constante.

D’autres animaux comme certains crabes ne supportent pas la proximité.

L’homme aussi a intégré le rapport à la distance, acceptable. Elle est culturelle.

Les américains ne supportent pas le rapprochement. Tandis que les populations africaines sont plus tactiles et se rapprochent.

La distance sociale

De la sphère intime, amicale, personnelle et publique, les centimètres puis les mètres séparent et construisent une bulle sociale.

Le rapport à la distance est un objet de communication, inconscient.

Derrière les codes, on peut les déjouer volontairement ou involontairement.

Se rapprocher de manière intime. Pour faire peur, menacer.

Ou au contraire, pour suggérer un rapprochement amoureux.

Plus classiquement, la distance créée joue un rôle de représentation sociale.

Le professeur assis sur son estrade, loin des élèves. Ou au contraire, le professeur qui circule dans les rangs. Pour créer une proximité bienveillante avec ses élèves.

Le curé devant son autel, représentant de l’église, met la distance religieuse entre les fidèles et le représentant de Dieu.

Le curé dans le confessionnal applique la double distance : près du fidèle, à quelques centimètres ; pour favoriser la confidence et la confession. Et éloigné par une paroi, créant une distance physique.

Inconsciemment, nous utilisons la distance comme communication, non verbale.

A lire ici le concept de proxémie ; vulgarisé par Edward Hall. :

La proxémie ou l’espace de communication du vivre ensemble

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