
C’est smart,
C’est lisse,
C’est chaud, fluide.
Pas d’anicroche.
Le virtuel lui accroche.
Il imprime.
Le temps d’un instant.
Qui sature mon espace temps.
Pendant ce temps,
Plus de temps présent.
Les bits s’écoulent,
A chaque notification.
Mon pouce me pousse.
À aimer les quatre ou cinq icônes :
J’aime, je compatis, je suis triste, je suis en colère.
La langue française a beaucoup plus de subtilité.
A l’image de la subtilité de nos émotions et spiritualité.
Le numérique est binaire. Bis.
C’est plus simple, rapide et réducteur.
L’ennui n’existe plus.
Aujourd’hui il devient torpeur ou dépression.
La libre rêverie est la libre liberté.
Il faut faire, défaire.
Pourquoi pas se faire ?
Retrouver son nombril.
Non d’égocentrisme mais trouver son point cardinal et ne pas le lâcher.
Dans les dernières minutes, heures, jour, années.
Ah je lâche,
Mon smartphone n’a plus de batterie.
Moi non plus