Vivre dans un monde coloré et froid, selon Willi Dorner.
A l’heure des belles photos sur Instagram, Willi Dorner va vous plaire.
Ses happenings photographiques sont esthétiques. Surtout ils sont dans l’instant.
Capter le beau, l’appropriation de l’espace !
Ouvrez votre œil.
Temps de lecture : 4’
Anonyme, urbain, coloré.
Les corps anonymes, froids, sans expression de Willi Dorner reflètent de belle manière notre monde d’aujourd’hui.
Ou peut être chacun regarde soi même. Peur du futur, peur de l’autre.
Le mouvement des gilets jaunes était populaire dans le sens qu’il exprimait un ras le bol compréhensible sur les sujets de taxes.
Et le mouvement s’est transformé à un chacun pour soi. Chacun à revendiquer ses problèmes, en tuant la raison. Celle de. Construire un mouvement généreux.
Vivre en communauté. Est ce encore possible ?
Les corps esthétiques de Willi Dorner sont d’une grande modernité.
Ils placent ces corps dans des postures incroyables. Où l’homme ne sait plus comment se tenir, se placer dans un monde en plein bouleversement.
L’anonymat de ces corps, avec des capuches sur la tête exprime ce désarroi. Seul au monde aujourd’hui, comment exister, vivre avec les autres ?
L’inscription de ces happenings visuels dans les villes nous font nous interroger sur la place de l’homme, la nature dans les villes construites autour du béton.
L’écologie transparaît derrière.
Et dans ce mouvement silencieux des hommes seuls dans la ville, la re appropriation de la ville, partout et sous n’importe quelle forme ( la gymnastique de ces corps ) est une invitation à réinventer les choses.
Corps l’un contre l’autre.
On n’a jamais été aussi proche de l’autre.
Par la communication digitale, les applications de rencontre, la sexualité assumée et un peu plus débridée qu’autrefois.
Et pourtant ces corps physiquement l’un contre l’autre laissent transpirer un silence. Un manque de communication.
Voilà pourquoi je vous invite ici à revoir ces photos colorées .
Certaines ont été prises par mes soins dans le parc de malo les bains.
Inspirez vous !
A lire ici : Willi Dorner.