Pourquoi vous ne pouvez plus acheter chez Amazon

Pourquoi vous ne devez plus acheter chez Amazon ?

Lorsque vous achetez sur Amazon, tout est fluide, rapide.

Tout est simple pour vous. Et c’est une réalité. Mais à quel prix ?

Je ne parle pas du prix de ce que vous achetez. Mais le prix de votre petite conscience.

Préférez-vous rester un citoyen qui a une conscience, une éthique ou oublier ce qui se cache ?

Vous pouvez dire être ecolo, bienveillant, éthique, et en achetant sur Amazon vous faites tout le contraire !

Dans l’arrière boutique d’Amazon, vous pourriez être surpris. Tout n’est pas aussi simple. Ni fluide. C’est plutôt une dure réalité.

Vous avez certainement entendu un peu le sujet. On zappe.

Mais si vous mettez bout à bout tous les sujets autour de l’entreprise Amazon, vous pourrez prendre conscience, en toute objectivité. Sur l’intégralité de l’attitude tellement formidable d’Amazon !

C’est le projet mené ici, dans cet article.

Voulez-vous vous offrir le beau produit pas cher, en écrasant les salariés ?

L’envers de l’expérience client idéale : l’expérience des salariés.

Dans votre fauteuil, tout va bien. Le bon prix. Et livré demain !

Lorsque vous avez cliqué sur « payer »…

tout se met en route pour vous satisfaire.

Et c’est là que les employés vont vous maudire.

Car leurs conditions de travail sont celles-ci :

  • les accidents du travail

44% des salariés par exemple dans l’entrepôt de Montélimart ont consulté leur médecin traitant pour un problème à leurs conditions de travail.

La Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail, en 2017 souligne un “risque grave” pour les salariés de l’entreprise Amazon.

Fin 2017, l’organisme qui gère les accidents du travail avait déjà doublé pour trois mois le taux de cotisation d’Amazon devant le nombre de troubles musculo-squelettiques constatés. La cadence des emplois dans la logistique est réputée usante pour la santé, entraînant ces traumatismes liés à la pénibilité et à la répétitivité des tâches.

  • le contrôle des salariés

Chez Amazon, il faut être efficace. Comme sur le site. Et la surveillance du management est de mise :

Dans une étude faite auprès de 256 salariés, voici le constat :

des « attitudes et propos inappropriés » du management. Des « interdictions de parler ». Et même le « contrôle des interruptions pour aller aux toilettes ».

C’est sûr, il faut surveiller et préparer rapidement votre petit colis qu’il vous faut dès demain !

A lire ici la référence sur ces conditions au sein de l’entreprise Amazon : Amazon, un rapport accablant sur les conditions de travail des salariés.

  • Amazon fait pression sur les salariés qui mettent en cause l’entreprise.

Un collectif d’employés met en cause Amazon sur son inaction en matière d’écologie. Les actionnaires refusent toute action en ce domaine. Le collectif d’employés est menacé par Amazon de licenciement.

« Amazon menace de licencier les employés qui dénoncent le rôle de l’entreprise dans la crise climatique. » 

Selon le quotidien américain le Washington Post,  appartentant à Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, l’ingénieure Maren Costa s’est ainsi vu signifier qu’une infraction aux règles de communication externes de l’entreprise pourrait « engendrer une action corrective, allant jusqu’au licenciement ».

« C’est clairement une tentative de faire taire les employés qui s’expriment sur la crise climatique », estime Emily Cunnigham, cette salariée, qui a été convoquée par le service des ressources humaines, et qui est à la tête de la fronde contre son employeur Amazon.

A lire ici : Après Google, Amazon accusé de faire pression sur ses salariés.

Amazon a embauché une VIP pour changer l’image d’Amazon en France. En criant bien fort qu’Amazon embauche des milliers de salariés en France.

Un management toujours aussi cynique.

La preuve, le management est désormais laissé non pas à un boss humain avec qui on peut parler, mais à l’intelligence ( ou bêtise ) artificielle.

Amazon a inventé le licenciement par l’intelligence artificielle.

  • la santé menacée pour les salariés lors de la crise du coronivarus.

En mars 2020, la crise sanitaire à cause du covid-19 s’abbat sur le monde entier.

Et pendant ce temps, Amazon profite du confinement de la moitié de l’humanité en continuant de livrer à domicile ses clients.

En mettant en danger ses salariés.

Aux Etats Unis, les salariés dénoncent le manque de protection.  Certains portent même plainte contre Amazon. [ Coronivarus aux Etats Unis : Amazon poursuivi ].

En France, Amazon est contraint de fermer ses entrepôts. Ne respectant pas du tout les distanciations sociales ( plus d’un mètre entre les salariés ). L’inspection du travail décide de ne pas permettre l’ouverture des entrepôts. [ Coronivarus : Amazon doit fermer ses entrepôts ]

Comble du cynisme, Amazon décide de mettre ses salariés en chômage technique.

Et vous, seriez vous d’accord d’être licencié par une machine ?

Dans l’efficacité d’Amazon ( dont l’objectif ultime, je rappelle, est de vous livrer rapidement au meilleur prix ), l’efficacité de l’entreprise nourrit toute l’entreprise. Y compris les ressources humaines.

Amazon met ainsi en place le licenciement par l’intelligence artificielle.

Chaque salarié est surveillé, contrôlé, mesuré. Chaque geste est pesé.

Et ainsi, l’algorithme cynique de l’ordinateur décide ou pas de vous garder dans l’entreprise.

L’automatisation de votre commande passe aussi par le licenciement automatisé.

Le document qui révèle ces méthodes indique :

« Le système d’Amazon suit la cadence de productivité de chaque employé et génère automatiquement des avertissements ou des licenciements en fonction de la qualité ou de la productivité, sans avis du superviseur », écrit une avocate de la société.

La société Amazon se défend à peine, en réitérant la formule magique de l’efficacité peu importe le prix humain :

En un an, l’entreprise est capable de licencier sur un même site 300 personnes.

Recycler et jeter des salariés, notamment des salariés à faible formation.

Qui finiront au chômage.

A lire ici : Amazon automatise tout, même le licenciement.

 

Voulez-vous cautionner le désastre écologique et cynique d’Amazon ?

Alors qu’en France, les restos du coeur demandent à lutter contre la pauvreté.

Alors que les associations humanitaires se battent au quotidien pour offrir à Noel à des enfants nécessitant des cadeaux, Amazon, lui détruit des millions d’objets neufs. Des jouets lego tout neuf.

Des télévisions, tout ce que regorger le site.

Neuf, oui.

A l’heure de l’écologie, du recyclage, le summum du cynisme du modèle économique d’Amazon est celui-là :

plutôt que de conserver des stocks qui coûtent, on détruit. On jette.

Ainsi, chaque année, ce sont 3 millions d’objets neufs qui sont détruits.

Ce séisme cynique a même poussé la secrétaire d’état à la transition écologique de rendre illégale ce genre de pratiques.

La raison pour qu’Amazon détruit, c’est éviter les taxes sur les stocks que chaque entreprise doit payer.

Et l’entreprise pratique des règles immorales. Car ces produits qu’Amazon stocke sont ceux de leurs vendeurs de la market place.

Amazon laisse libre choix aux vendeurs de payer des frais inconsidérés de stockage, ou de détruire leurs produits, pour une bouchée de pain.

En pratiquant ces tarifs, Amazon ne laisse pas le choix à ses vendeurs, dont le contrat ne donne pas la possibilité de venir chercher les marchandises ou même d’en faire des dons », réagit Jean-Charles Caudron, responsable des filières produit à l’Ademe. Il rappelle que les produits électroniques, les piles et les emballages doivent être pris en charge par des filières spécialisées. « En plus d’être amorale, ces pratiques ne respectent pas la réglementation », juge le spécialiste.

Voulez-vous être surveillé dans votre chambre par Amazon ?

L’assistant Alexa d’Amazon est génial : vous n’avez qu’à lui parler pour assouvir l’hédonisme, et l’auto-satisfaction. Avoir une réponse à ses désirs, ses besoins.

Pour répondre, il faut écouter.

Alors l’assistant Alexia vous écoute. En respectant votre vie privée, bien sûr.

Juste en levant l’oreille lorsque vous prononcez ce fameux mot : « Alexa ».

Bien sûr, il y a des « bugs ».

Une citoyenne américaine a demandé à obtenir l’intégralité des conversations enregistrées par Amazon et s’est aperçue qu’Amazon enregistrait bien plus que ses simples demandes de « quel temps aujourd’hui ? ».

Amazon corrige soit disant son logiciel.

Comme Facebook et MArc Zuckerberg qui témoignent toujours de leur bonne foi. Jusqu’au prochain bad buzz. ( aujourd’hui, toutes les semaines ).

Les salariés d’Amazon en tout cas ne laissent pas juste ses ordinateurs vous écouter :

Alexa « vit dans le cloud et devient de plus en plus intelligente », explique le géant américain. L’algorithme est programmé pour apprendre seul mais a encore besoin d’un coup de pouce des humains

Le cynisme quant au respect de la vie privée est là :

Amazon qui jure de n’écouter que lorsque vous lui demandez ( par le mot Alexa ) vient de déposer un brevet.

Toujours pour rendre un meilleur service :

vous écouter en permanence. Pour répondre à cette subtilité :

  • « Alexa, achète moi un pack de bière ». ( là Alexa se réveille au mot, et comprend la suite : celle de vous acheter rapidement un pack de bière ).
  • « Tu peux m’acheter un pack de bière, Alexa ? » ( là, Alexa ne peut comprendre votre besoin ).

Alexa a besoin d’écouter avant même de l’interpeller.

Ce qui signifie, bien sûr, de vous écouter en permanence.

C’est subtil, vous n’y verrez peut être pas de différence entre les deux phrases.

Et probablement, vous signerez les conditions d’utilisation d’Alexa les yeux fermés.

Laissant à Amazon vous écouter en permanence.

Comme Facebook qui a laissé fuité ses données à des entreprises malveillantes ( Facebook est pourtant une entreprise sérieuse ), Amazon un jour ou l’autre laissera fuiter ici une vie bien plus intime.

Mais ce n’est pas grave.

L’essentiel, c’est d’être livré dès demain.

A lire ici : Alexa vous écoutera désormais en permanence !

Voulez-vous laisser Amazon vous filmer chez vous, et fournir ces vidéos à la police ?

  • L’espionnage par les employés d’Amazon.

Amazon vend depuis 2018 des caméras de sécurité video, le produit Ring, qui permettent de filmer, et de déclencher l’enregistrement, en cas d’anomalie : la suspicion d’un voleur.  Connectée, la caméra Ring peut être manipulé à distance.

Les dérives d’Amazon sont vite apparues.  Ainsi, des salariés d’Amazon peuvent avoir accès à ces caméras, en saisissant simplement le mail de l’utilisateur. Ne respectant aucun droit basique de la vie privée.

A lire ici : Des employés d’Amazon espionnaient les utilisateurs des caméras de sécurité Ring.

  • L’espionnage par la police, en partenariat avec Amazon.

Amazaon a lancé plus de 600 partenariats avec la police Américaine afin de fournir les vidéos de chacun des appareils Ring.

L’outil Law Enforcement Neighborhood Portal fourni par Amazon permet aux forces de l’ordre, de visualiser sur une carte les localisations  de toutes les caméras Ring disséminées dans un quartier. Les policiers peuvent ensuite demander les vidéos directement aux propriétaires desdites caméras sans mandat.

En octobre 2019, un collectif de plus d’une trentaine d’associations de défense des droits des citoyens ont dénoncé cette collaboration en rédigeant une lettre ouverte adressée aux élus locaux et fédéraux.

Dans cette lettre ouverte, on lira ainsi :

« En l’absence de politiques claires en matière de libertés et de protection des droits pour régir les technologies et l’utilisation de leurs données, les séquences peuvent être collectées et stockées par les forces de l’ordre qui peuvent dès lors les exploiter pour effectuer des recherches faciales, cibler des manifestants exerçant leurs droits au premier amendement, des adolescents pour possession de drogue, ou les partager avec d’autres agences comme l’ICE ou le FBI« 

A lire ici : le partenariat entre Amazon et la police américaine très contesté.

  • un hacker surveille la chambre de vos enfants.

A lire ces inquiétudes, vous pourriez douter. Est-ce menaçant tout cela  ?. Ok, but ?

Alors, en décembre 2019, Amazon a laissé filmer un hacker une chambre d’enfants pendant 4 jours. Ce hacker a pu même utiliser les hauts parleurs pour parler. Amazon se dédouane en indiquant qu’il faut sécuriser Amazon Ring. Par défaut, l’entreprise ne peut pas le faire ?

Bien sûr que non, c’est l’opportunité de permettre tous les abus d’Amazon ici décrits.

A lire ici : un pirate espionne des enfants, en utilisant Amazon Ring.

  • Amazon partage les données des utilisateurs à Facebook et à des sociétés de marketing illégalement.

En 2019, l’EFF ( Electronic Frontier Foundation ) alerte de nouveau sur l’utilisation abusive et malhonnête d’Amazon sur l’utilisation des données de ses utilisateurs. Sur l’application Android qui permet de gérer le service Ring de video surveillance, la fondation a révélé que l’application utilisait toutes les données de ses utilisateurs pour les fournir à plusieurs entreprises.

Fournissant ainsi : les adresses IP, les noms de clients, les données récupérées grâce aux capteurs, et d’autres informations personnelles, à quatre compagnies qui sont : Branch, AppsFlyer, MixPanel, et donc Facebook.

Les ingénieurs d’Amazon dénoncent eux-même leur propre entreprise sur ces pratiques liberticides.

Ainsi, Max Eliaser, un ingénieur appartenant à la firme de Seattle Amazon, déclare :

« Le déploiement de caméras de sécurité connectées à domicile qui permettent d’interroger des images de manière centralisée n’est tout simplement pas compatible avec une société libre. Les problèmes de confidentialité ne peuvent pas être résolus avec la réglementation et il n’y a pas d’équilibre qui puisse être trouvé. Ring devrait être fermé immédiatement et non ramené »

A lire ici : Amazon Ring partage l’ensemble des données personnelles à Facebook.

Voulez-vous laisser Amazon vendre les techniques de reconnaissance faciale aux gouvernements ?

Les salariés eux-même d’Amazon ont dit NON. Sentant le danger. Mais l’entreprise n’en n’a que faire. Explication !

Amazon au-delà de son site de commerce investit dans l’intelligence artificielle.

Comme vu précédemment pour licencier ses salariés.

Amazon a également investi dans la technologie de reconnaissance faciale.

Une aubaine, à revendre aux gouvernements pour surveiller leurs citoyens.

La ville du berceau des GAFAs, la Californie interdit dans sa ville ces méthodes de reconnaissance faciale.

A lire ici : San Francisco interdit la reconnaissance faciale

Et Amazon, l’entreprise qui vous suit tous les jours avec Alexa et vos intéractions sur le web a décidé de vendre sa technologie de reconnaissance faciale aux gouvernements.

Provoquant en interne un rejet par ses salariés.

Les salariés d’Amazon, plus de 7000, ont fait une pétition en interne.

En refusant de laisser la technique être utilisée à d’autres fins que des usages marketing.

Les actionnaires d’Amazon en décident autrement. Dénigrant la voix de leurs salariés.

Fin mai 2019 :

Chez Amazon Inc., les actionnaires semblent être divisés sur la question de la vente de la technologie de reconnaissance faciale aux agences gouvernementales. Reuters a rapporté ce vendredi que la pétition lancée pour recueillir le soutien des actionnaires d’Amazon en vue d’interdire la vente de la reconnaissance faciale aux gouvernements n’a pas atteint le suffrage voulu. L’interdiction n’a recueilli que 2 % des suffrages des actionnaires. À noter que les actionnaires ont également rejeté la demande des employés d’abandonner les combustibles fossiles et d’adopter les sources d’énergies renouvelables pour limiter les impacts négatifs du réchauffement climatique.

On note aussi le déni des actionnaires à suivre leurs salariés sur l’impact écologique.

A lire ici : les actionnaires d’Amazon cautionnent la surveillance généralisée en vendant la technologie Amazon

En mai 2020, sous la pression, Amazon suspend ce projet, devenu trop sulfureux.

Voulez vous laisser devenir Amazon un monopole du commerce mondial ?

Qui dit monopole dit arrangement, pratiques déloyales, fin de la concurrence.

Et l’impossibilité de laisser la place à de nouveaux acteurs sur le marché !

Et laisser le monopole décider. Vous n’aurez plus le choix. Même si aujourdhui est propice : rapidité bon prix.

Amazon a pris l’ensemble du marché du e-commerce aux États Unis.

En en France, en 2019, c’est le site le plus visité.

Amazon tisse sa toile commerciale dans le monde entier. Sur des activités qui sortent bien loin du commerce originel de l’entreprise : celle de vendre des livres.

Le monopole aux États Unis ne semble plus choquer wall street ou les décideurs économiques. Souvenons nous de Microsoft qui avait dû il y a quelques décennies démanteler son entreprise. Condamnée pour avoir obliger l’utilisation de son logiciel Windows.

Aujourd’hui, les États Unis sont plus frileux à démanteler leurs propres monopoles, car la guerre commerciale ne suit pas les même règles. Ainsi alibaba en Inde et les géants chinois ont des enteprises similaires en taille de monopole et d’efficacité. Et on les soutient. Aussi pour les États Unis, Amazon est à soutenir face au commerce mondial.

Voilà pourquoi tout le commerce mondial laisse faire Amazon.

La concurrence avec les pays asiatiques pourraient laisser tranquille les consommateurs. Car derrière un monopole, c’est bien sûr laisser les marges, le prix fixé par Amazon. Aujourd’hui tout le l’Inde est content d’acheter pas cher.

Cependant, vues les tensions avec la chine et les pays asiatiques, une hausse des taxes pourrait rendre caduque la concurrence égalitaire entre les 2 ou 3 acteurs du marché. Et laisser Amazon fixer ses prix.

Si aux Etats-Unis, il n’y a pas débat, en Europe, le sujet de la concurrence déloyable s’exprime.

Par exemple, en Autriche , la Bundeswettbewerbsbehörde (BWB) veut « examiner les conditions dans lesquelles la société accorde aux revendeurs Amazon autrichiens l’accès à son marché », indique dans un communiqué cet organisme qui soupçonne « qu’Amazon pénalise les autres opérateurs (…) et tente ainsi de favoriser ses propres offres ».

L’Autriche vise ainsi Amazon pour position dominante.

Car au-delà des grands géants numériques mondiaux, ce sont les petits fournisseurs ou vendeurs sur Amazon qui en subissent les frais.

Et c’est détruire tout l’éco-système des entreprises.

A lire ici : L’autriche porte plainte contre Amazon pour domination dominante.

 

Voulez-vous vous promener dans des centres ville morts ?

La France est un pays qui vit de sa richesse culturelle.

Des villages, des villes moyennes. Avec un beau patrimoine.

L’ambiance dans une ville, ce sont les commerces. La boulangerie, le petit marchand de légume.

Le café qui vend aussi des journaux. Une maison de la presse. La librairie indépendante.

Le commerce mural se meurt, et tout le monde s’en plaint.

Bien sûr, on pensait qu’Amazon ne toucherait pas à cette localité. La délocalisation par un géant aux Etats-Unis ?

Ce fut erreur. on apprend.

Aujourd’hui Amazon investit dans la livraison de produits frais. En s’alliant avec des entreprises françaises comme Monoprix. L’alimentaire n’est plus local.

La baguette, Amazon me la livrera bientôt, sans besoin du boulanger.

La maison de la presse ne peut rivaliser avec l’abondance de l’offre d’Amazon.

Ainsi, vous vous baladerez dans ces beaux villages français, morts, sans vie.

Il suffira juste d’ouvrir son smartphone et rêver sur Amazon. Ce sera plus efficace.

La non-chalance, la curiosité, se tromper, ou trouver quelque chose d’extraordinaire ne sont plus de mise.

Voulez-vous qu’Amazon pille la richesse intellectuelle des développeurs informatiques français ?

Amazon n’est pas qu’un site de commerce en ligne. C’est aussi une entreprise qui propose aux entreprises d’héberger leurs systèmes informatiques.

Comme le font Google ou Microsoft.

D’ailleurs, l’activité rentable d’Amazon a été largement celle des technologies proposées au monde entier.

Et dans le monde de la technologie, toute la communauté informatique crie au scandale.

Que reproche-t-on à Amazon ?

Amazon Web Services pille les logiciels gratuits et ouverts, développés par toute la communauté de développeur dans le monde entier. Pour les reconditionner sous forme de services managés payants.

Et tout particulièrement AWS tire profit des solutions open source sans contribuer au projet originel de façon satisfaisante. Du vol de l’intelligence.

A lire ici : les éditeurs informatiques entrent en résistance face à Amazon.

 

Voulez-vous que le monde suive les « bonnes pratiques » d’ Amazon ?

L’homogénéisation du monde commercial.

Les succès d’Amazon ne laissent pas indifférents et font trembler l’ensemble du commerce mondial. Aux États Unis même la plus grande chaîne de distribution wallmart a senti défaillir.

Le modèle d’Amazon est donc celui qui donne le là. Celui à copier.

Ainsi, toutes les entreprises du commerce, notamment la grande distribution, tentent de se positionner.

Ainsi certaines préfèrent mourir en pensant pouvoir négocier avec Amazon.

Comme Monoprix. Ou Casino.

C’est un syndrôme bien français, en pensant qu’Amazon va aider ces entreprises.

Pour les américains, la France est un truc lointain en Europe.

Ce n’est pas ces quelques entreprises qui vont bousculer Amazon, mondialisé.

L’effet en tout cas dans la transformation des entreprises pour éviter de mourir face à Amazon, est de prendre en exemple l’entreprise. Avec le danger de copier de mauvaises pratiques.

Et oubliant l’innovation. Etouffée comme on l’a vue par sa position dominante.

Qui fait dominer les mêmes pratiques.

Mais il n’est pas possible de copier le géant Amazon. Il faut innover.

A lire ici : la collaboration à double tranchant pour Casino.

Soutenez vous une entreprise qui malmène ses fournisseurs pour rester dominant ?

Amazon est devenu le lieu incontournable de « market place », où chacun peut y vendre ses produits.

Devant le monopole de l’entreprise Amazon, le rapport de force est bien sûr en faveur d’Amazon, qui change les conditions de vente, à son gré.

C’est ce que dénonce en France le ministère des finances. Indiquant le déséquilibre entre fournisseurs / vendeurs de produits et Amazon.

11 clauses sont jugées abusives, qui ont conduit au gouvernement Français à condamner Amazon  à 4 millions d’euros d’amende.

Voici les clauses en question : ( voir Bercy fait condamner Amazon à 4 millions d’euros )

  • Une clause permettant à Amazon de modifier à tout moment le contrat le liant aux vendeurs, sans préavis, et à son entière discrétion.
  • Une clause permettant à Amazon de résilier un contrat avec effet immédiat « pour toute raison et à n’importe quel moment par simple notification ».
  • Une clause permettant à Amazon d’imposer des limites aux aux vendeurs selon « des facteurs de performance » sans expliciter leur périmètre et les conséquences du non-respect des critères d’évaluation.
  • Une clause offrant à Amazon la liberté d’interdire ou restreindre l’accès à son site « à son entière discrétion ».
  • Une clause autorisant Amazon à rembourser un client, même en cas du non-retour du produit au vendeur tiers.
  • Une clause relative à l’utilisation des marques du vendeurs tiers, autorisant Amazon à utiliser « les technologies, marques, contenu, informations produits, données… » fournis par le vendeur tiers sur le site amazon.fr
  • Une clause relative à des exonérations de responsabilité pour le service optionnel « Expédié par Amazon »

Souhaitez-vous acheter dans une entreprise dont le patron vient de la NSA ( National Security Agency ) ?

Je suppose que vous êtes sensibles au respect de votre vie privée.

Et en septembre 2020, un ancien directeur de la NSA rejoint le conseil d’administration d’Amazon. Il s’agit de Keith Alexander, l’un des artisans de la surveillance électronique de masse dénoncée par Edward Snowden,

Keith Alexander a mené le projet « PRISM » dénoncé par le lanceur d’alerte Edward Snowden. Il s’agit d’intercepter et d’utiliser toutes les données personnelles dans le monde entier.

Vous pourriez sourire, en pensant que vous achetez juste un « produit » sur Amazon, et que vous n’êtes pas concernés…

Mais l’usage de vos données collectées par Amazon peut être poreux. Comme on a pu le voir avec le scandale « Cambridge Analytica ». Où les données « neutres » qui vous concernent ont été utilisées pour influencer les Américains sur leur propre vote démocratique…

Alors qu’une entreprise comme Amazon intègre un gourou de la surveillance généralisée peut questionner…

Edward Snowden d’ailleurs a réagi :

« Chaque jour, de grosses entreprises comme Amazon prennent de lourdes décisions éthiques qui touchent les vies des gens sans aucune responsabilité démocratique. Clairement, il est inquiétant que l’on place au cœur de tout cela une personne qui a passé des années à défendre une collecte secrète de données dont l’illégalité a depuis été prouvée. Nous n’avons pas besoin d’une autre NSA. »

 

Je clique, et ?

Voilà, tout est dit.

Mon propos est de ne pas fustiger, et j’ai ici compilé les faits objectifs sur l’arrière boutique d’Amazon.

Personnellement, je n’ai jamais acheté sur Amazon, pour les raisons évoquées ci-dessus. En n’ayant pas forcément conscience de certaines qui m’ont sidérées. Et ce n’est pas fini.

A chaque fois que vous cliquez délicieusement sur votre souris, pensez-y.

Avec le message sympa « C’est chez vous demain !« .

Amazon n’existait pas encore en France il y a quelques années.

On savait faire sans.

Alors, changez, ou non, justement restez vous-même :

Soyez cohérents, bienveillantes, honnête, écolo, respectueux de l’autre.

Vous avez le pouvoir !

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8 réflexions au sujet de « Pourquoi vous ne pouvez plus acheter chez Amazon »

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    1. zeboute Auteur de l’article

      Merci pour votre compliment sur le site. Cela me touche. Eh oui acheter français et surtout ne pas faire profiter ces entreprises comme Amazon explique ici. Si chaque citoyen œuvrait, on s’en porterait mieux !

      J’aime

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