Petite histoire des GAFA. Vers une transformation digitale

Votre quotidien est ancré avec la silicon valley. Vous ne pouvez pas y échapper : Google, Amazon, Apple , wordpress, Microsoft .

Des ingénieurs très compétents qui pensent pour vous.

Ils pensent « juste » à la base. Pour le bien être de l’humanité, dit on.

Et l’histoire de la Silicon Valley a des vertus.

Et aujourd’hui ?

Avec sincérité, je vous propose de vous réappproprier votre vie.

Oui.Comprendre l’histoire de la Silicon Valley va vous permettre de comprendre pourquoi aujourd’hui vous cliquez sur vos applications favorites.

Pourquoi au boulot vous êtes dans ce mouvement, qu’on appelle la transformation digitale.

Ici, aujourd’hui, on s’intéressera à la naissance de la Silicon Valley, qui nous imprègne aujourd’hui !

L’histoire de la Frontière, Made in USA.

Des milliers d’ entreprises du secteur de la haute technologie vivent dans la silicon Valley . Presque 10 000.

Elles ont toutes ou presque une taille planétaire dans leur domaine : les réseaux informatiques, la musique, la vidéo, les réseaux sociaux interconnectant la planète entière.

La Californie et sa région héberge aussi de grands centres de recherche et pas seulement technologiques : l’école Palo Alto qui regroupe des chercheurs en psychiatrie vont révolutionner le concept de communication. Notamment avec ce qu’on appelle aujourd’hui la communication non verbale.

C’est sur cette même terre que l’appareil militaire créa pendant la seconde guerre mondiale les premiers bijoux technologiques et l’horreur avec la bombe atomique.

Les premiers systèmes électroniques furent créés dans l’industrie militaire avant de rentrer dans l’industrie civile.

Cette terre promise est le mythe de l’Amérique.

Le fameux mythe de la frontière, là où tout est possible. Où l’on peut dépasser la réalité d’une terre sauvage et hostile et rendre l’imaginaire de tous les possibles en une réalité.

Contre l’Amérique traditionnelle, symbolisée par Chaplin dans les temps modernes : le monde froid et glacial des chaînes d’usines qui offrent à l’Amérique moyenne des voitures que l’ouvrier souffre à produire prend l’eau.

Et l’eau chaude de la californie est plus agréable.

Les années de fin 1960 voient le monde se mobiliser.

Mai 1968 en France est un mouvement de réaction qui s’inscrit dans le monde entier

Y compris aux États Unis.

Qui saura rebondir : la force de l’Amérique est désormais la Californie !

La ruée vers l’or.

La ville de San Francisco a été créée par ces fameux premiers pionniers désirant créer un nouvel avenir. Des centaines de milliers d’hommes attirés par la ruée vers l’or se posent au XIXeme siècle dans la région.

La cité constitua aussi un contre modèle de la culture américaine de l’époque. Où le politique et le social poussent à de multiples expérimentations .

Dans les années 1960, La musique pop, psychédélique portent ces espoirs.

San Francisco fait souffler un vent de liberté. A contrario du modèle Américain du travail, de la famille et la consommation.

Les grandes manifestations, sit-in, communautés sexuelles et liquéfiées dans les extases de la drogue prennent place.

Cette parenthèse se termine à la fin des années 1970. Devant les réalités économiques et politique qui refusent ce mode subversif. Le rêve de changer la vie s’épuise.

C’est cependant dans ce contexte de la liberté individuelle, d’aspirer à réaliser et se réaliser soi même que naquit l’informatique personnelle. De façon plus concrète.

L’ADN de la Californie est bien cette audace.

On oublie le « peace and love ». Pour entrer dans le productif et l’argent roi !

 La ruée vers l’octet.

Les pionniers rêvant de pépites d’or sont maintenant ces pionniers rêvant d’une substance aussi précieuse que celle du bit, de l’octet. Ces systèmes informatiques et technologiques. Qui leur apportera ces mêmes profits.

Il ne s’agit pas d’hommes habillés en costume mais bien ces idéalistes des années 1970.

Cool, en t-shirt, en baskets. Avec ce même discours disruptif.

Œuvrer au bien de l’humanité avec des applications cools qui aideront les gens à mieux vivre partout sur la planète.

La Silicon Valley naît ainsi et crée une nouvelle Amérique. Loin du simulacre, des paillettes, des belles histoires de Disney. Une région écologique, où il fait bon vivre.

Ici on reste à taille humaine. La tolérance est de mise. D’ailleurs c’est là que la communauté homosexuelle y trouve grâce. Une ambiance bienveillante.

Un lieu où l’on réinvente la façon de vivre. De manière agile, créative et ensemble.

Partout dans le monde cet esprit d’incuber des Start-up, aidées par des fonds d’investisseurs, des business Angels prend forme.

La station F à Paris crée ces nouvelles vallées. Microsoft, ce géant américain berce quelques startups à Paris..

La Californie qu’on jalousait est devenue une marque. Un concept.

Aujourd’hui , on est tous #transfoDigitale.

La transformation digitale

L’esprit californien s’est donc immiscé dans le monde entier.

Les mêmes concepts :

L’entreprenariat individuel, la collaboration, le partenariat public et privé.

En France le CNRS bouge les lignes du sacro-saint modèle de recherche historique pour laisser ses chercheurs vivre la « Silicon valley » attitude. Et expérimenter la valeur de l’intelligence artificielle dans de nouveaux usages privés qui englobent chacun de nos vies.

Les gourous, les user expérience de cette nouvelle façon de vivre et travailler rayonnent dans le monde entier. Par les conférences de nouveaux genre, les think tank, les meeting-up.

Cette cool attitude qui place chacun dans la valeur créatrice de produire, de se réaliser et d’engendrer un bonheur tranquille a un effet bulldozer. Elle apporte bonheur et confort surtout.

Qui refuserait de revenir à son téléphone d’antan qui avait une fonction de communication par l’appel de son correspondant ? Qui ne trouve pas utile de trouver son chemin par son application de géo localisation ? De pouvoir réserver un taxi en quelques clics ?

Le numérique est tout simplement dans notre réalité présente . Sournoisement, il décide de notre présent en nous soumettant à des procédés techniques élaborés par les technolibéraux.

Le monde a abandonné ce pouvoir de décision collective. Le libre arbitre n’existe plus.

Les usages qui permettent la fluidité, la facilité d’appréhender notre monde aujourd’hui nous rendent coupables de laisser de côté sa vigilance et sa réflexion pour goûter à ce que nous apporte le monde numérique.

Écouter la musique quand je veux, où je veux. Trouver un taxi ou une nounou d’un glissement de doigt sur nos écrans tactiles nous a porté à devenir une sorte de maître et d’une toute puissance. Aveuglée, puisque cela nous soumet a contrario à plonger dans cette aura californienne si hype

Une éthique est à construire très largement pour nous inspirer.

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