Lorsqu’on transpire, cette infime odeur qui nous est propre nous semble naturelle.
On essaye de la chasser, comme si la sueur ne faisait pas partie des choses qu’on veut donner de soi.
Le corps, l’homme est une formidable machine. Et qui dit machine, n’oubliez-pas, la technique est en nous.
Avec les nouvelles technologies. Oui !
Ce billet vous surprendra. Et c’est pour cela que je l’écris.
Et faire l’analogie de ces molécules du corps qui s’échappent de nous, avec les bits, les octets que nous produisons tous les jours est voulue !
Oui, autant ce qui échappe du corps ( comme la sueur ) nous semble familier, naturel.
Autant, les bits, les mots, les octets, les photos qu’on produit nous semblent artificiels.
Et pourtant, ce que vous écrivez fait bien partie de vous-même : c’est ancré bien plus fortement dans votre cerveau, vos neurones.
Plus que la sueur que vous oublierez après la douche. D’ailleurs, la sueur est quelque chose qu’on veut cacher.
Mais ses mots, ses pensées ?
Elles sont notre aura, notre virtualité.
Alors, oui, nos textos, nos messages sur Facebook ou Twitter sont de la même veine.
Celles de soi. De son expression.
Les pensées sont bien une production d’ondes électro-magnétiques ; mais aussi chimiques. [ on lira Von Neumann , le cerveau et l’ordinateur ].
Tout aussi chimique que la production de la sueur, nécessaire à la stabilité thermique du corps.
Alors, oui, le parallèle ici est un peu caricatural, je l’admets 🙂
Mais pour la stabilité du corps, de l’être humain , et de sa pensée, les expressions numériques, par ces petits octets qui vombrissent depuis votre smartphone sont une ex-croissance naturelle de vous-même.
Et ce raccourci est là pour vous bousculer, et voir autrement l’objet technique qu’est l’ordinateur, le smartphone, ou la lunette de vue…
A lire. L’hyper extension de soi, ou ma vie numérique augmentée.
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