Pourquoi vivre ?
La question peut paraître surprenante.
Mais c’est bien la question que tout homme avec ses neurones doit se poser le matin, en se rasant…
Comme disait Albert Camus :
« L’homme a 2 occupations : forniquer et lire les journaux ».
Tout est dit !
Petit lexique des formules du bien vivre, du questionnement, et de la vie spirituelle.
D’une condition humaine à partager, c’est ici !
La question qui tue !
Si tu ne crois pas en la religion, la vie peut parfois être absurde.
A 17 ans, 18 ans, et même 22 ans, on peut encore se poser des questions existentielles sur sa présence sur terre.
What for ?
Ce sujet est important, car le sens de la vie est celui qui nous fait vivre.
Et s’en préoccuper, être malheureux parce qu’on n’a pas trouvé ce sens, cette vibration est plutôt à prendre positivement :
combien de personnes vivent sans se poser de questions ?
La fragilité, la fracture de l’homme sont bien le centre de notre monde humain.
C’est pour cela que la littérature, la philosophie sont là, pour nous accompagner.
Se poser des questions est donc plutôt une bonne hygienne de vie, et d’intelligence !
Dans cet article, je n’ai aucune prétention de donner des solutions.
Ce serait vouloir compiler de siècles de réflexion.
Non, juste partager quelques pistes, qui pourraient aider tout à chacun.
La persistance de soi ?
L’éducation de l’homme et la société nous poussent à naturellement perpétrer la nature humaine et l’enfantement.
Le parallèle avec la vie animale est flagrant :
C’est bien la nature.
La suivre.
Ainsi apprend on que la vie, c’est la famille, et qu’il faut reproduire.
L’image véhiculée par la littérature, les tissus familiaux, la publicité, les médias nous incombent de poursuivre cette lente évolution de l’espèce.
C’est donc une raison suffisante pour vivre.
Et lorsqu’on a la beauté d’avoir un enfant, la vie est toute tracée, et nous préoccupe jusque la fin de nos jours.
S’occuper de sa filiation.
Voilà le but de certaines vies.
On remarquera qu’à certaines étapes clés de la vie, la progéniture n’est plus là.
Arrive la crise de la quarantaine, des doutes, et la progéniture ne rend pas forcémment l’objet de toute l’attention de toute une vie…
Le réveil est parfois douloureux, si on n’a pas pensé à penser au sens de sa vie.
Le sens de sa vie n’est pas toujours le sens de sa famille.
La religion ?
La religion est intime, et je ne donnerais ici que des éléments factuels et réjouissants.
Croire en Dieu et d’une aura post-mortem est jouissive, puisqu’elle donne de facto un sens à sa vie.
Penser qu’on est sur terre pour rien est insupportable ; penser qu’elle a un sens, ordonné par un modèle supérieur est plutôt rassurant.
Et peut rassurer tout être en mal de repères.
Elle est bénéfique si elle permet de partager les valeurs souvent attachées : le partage, le don, l’amitié, le respect.
Elle est un guide de ces bonnes pratiques de vie, qu’on peut respecter sans religion.
Certes. Mais la religion permet par ses rites, ses pratiques de les suivre plus facilement. Ainsi en est il par exemple du ramadan. Qui permet de le jeune, et d’éprouver dans sa chaire et son esprit la « souffrance » d’avoir faim, en corrélation avec ceux qui ne peuvent manger à leur faim.
La limite de la religion réside souvent en soi : elle ne doit pas être un suivi du rite, sans réflexion. Sinon elle est l’image d’une secte dans laquelle on suit les usages sans comprendre le sens.
Rester soi-même est primordial.
On se méfiera des sectes, qui promettent un bonheur, un sens à sa vie ; illusoire et intéressé.
C’est la raison pour laquelle le bouddhisme, dans ses principes fondamentaux pousse l’initié à expérimenter lui-même, avant de décider. Il reste maître de lui-même. [ ce qui ne convient pas forcément à certains qui peuvent trouver cette religion « froide » ].
L’engagement ?
S’occuper de la dimension humaine de notre monde est une valeur salutaire.
« S’il n’y a pas d’être humain, il n’y a pas non plus de beauté. Ce sont les choses humaines qui font que la vie vaut d’être vécue.
Je hais la beauté d’un coucher de soleil, j’aime la douleur des êtres humains ». Jan Lauwers
Aussi, donner le sens de la vie comme le sens donné et partagé avec les autres nous mets sur la route.
Et elle peut être longue.
Et s’associer à l’humanisme.
L’engagement se traduit alors dans les actions sociales, culturelles, politiques, humanitaires.
En n’oubliant pas ( comme à limite à la question « pourquoi vivre ? » ) que l’on toujours reste seul au monde…
L’absurdité comme principe de vie ?
Albert Camus a parce qu’il s’est nourri de cette absurdité de la vie.
L’homme révolté est un essai fondamental qui relie toute l’histoire de la vie des hommes.
Et met en exergue l’absurdité.
On se nourrira de l’espace consacré à Albert Camus, ici : Albert Camus, avec des billets autour de cet auteur.
Avec une demi-solution sur la vie :
oui, elle est absurde.
Mais les hommes, face à cette solitude au monde et à l’absurdité partagent cette valeur.
Qui doit les motiver, les faire bouger, les faire toucher du doigt l’humanité qui nous rassemble.
Ce que Dostoievski écrivait à son frère [ lettre à mon frère Mikhail ] :
« Je suis sûr de moi.
L’homme est un mystère.Il faut l’élucider et si tu passes ta vie entière à cela, ne dis pas que tu as perdu ton temps ;je m’occupe du mystère car je veux être un homme ».
Voilà une alternative :
Baigné dans le bain des hommes, plutôt que de se noyer, s’inspirer de la vie. Avec ses travers, et ses jouissances.
Une belle alternative.
L’expérience de vie.
Devant la solitude d’un monde qu’on pense étranger, les solutions sont ici.
La plupart des questionnements que l’on se pose sont déjà partagés. Nous ne sommes pas seuls.
Et internet nous le montre.
Surfer sur internet, et trouver des réponses sur les forums peut aider. Mais bien avant internet, la littérature et de grands auteurs sont là pour nous guider.
A chacun de trouver son inspiration. Albert Camus ( et lire des commentaires sur son oeuvre, comme sa biographie permet de mettre en place le sens de ce qu’il a écrit ) en est un exemple.
Ensuite, plutôt que de se poser des questions métaphysiques, entrer dans l’orchestre de la vie est l’expérience sublime à réaliser.
Derrière une rencontre, des partages d’expérience, chacun peut conforter sa vision de la vie.
Prendre exemple. Ou contre exemple.
Jean Paul Galibert nous ouvre 4 petits conseils fort utiles pour libérer ce possible de l’expérience de vie : 4 petits conseils pour une libération des possibles.
L’art, pour s’exprimer soi.
Parfois on se sent mal aimé, on se cherche. Les plus grands maîtres en littérature, en peinture, musique, ont cette indiscible résistance à la réalité.
Pour ne pas la fuir dans des conduites improbables ( l’alcool, la drogue .. ? ), il est possible de vivre pour créer un autre monde. Et dans l’imaginaire subtil et magnifique. Dans l’art.
Retenez quelques exemples pour s’apercevoir que même des grands de ce monde ont refusé notre vie, mais savaient l’apprivoiser, en créant. L’art est une manière de dessiner un but, dans sa vie. Yves Saint Laurent, dans le domaine de la mode est un exemple. Les démons, les angoisses se transforment en énergie. Et création.
Découvrir un sens à sa vie.
Découvrir un sens à sa vie n’est pas une injonction. Personne ne peut aider.
C’est à chacun de déterminer ce qui le fait vibrer.
Le sens de la vie, Viktor E. Frankl, professeur de neurologie et de psychiatrie à la faculté de médecine de Vienne en sait quelque chose. Ce grand homme a vécu la triste période des camps de concentration. Il en a de cette expérience retiré une leçon de vie. Et l’a aidé à formalisé son principe de thérapie psychologique, à l’encontre des méthodes de Freud ou d’Adler, ses collègues.
Ce qui meut l’être humain, et c’est une tension, c’est ce sens de la vie propre à chacun.
Comme l’indique Viktor Frankl, demander à donner le sens de la vie à quelqu’un, c’est comme demander à un champion du monde d’échec quelle est la meilleure tactique pour gagner aux échecs ?
Chaque partie est différente, et chacune demande une réponde différente.
On s’intéressera à la logothérapie, qui approfondie la notion du sens de la vie : « le sens de la vie ou la logothérapie« .
Rester soi même.
La formule toute faite, évidente. Mais, oui, qui a du sens.
Vivre dans le monde, c’est adapter ses codes, ses politesses. Et ses codes.
Et c’est ce qui permet à l’enfant de se construire, et de pouvoir vivre.
C’est « entrer dans l’orchestre« .
On a beau avoir ses convictions, ses pensées, exister avec les autres, c’est pratiquer le même langage.
Les mêmes rites.
Même si ceux ci sont erronnés, ou décalés par rapport à ses propres valeurs ou codes de vie.
Face, toujours résister. N’oublions pas que les plus grands génies ( que ce soit en art, peinture, littérature ) ont toujours été considérés comme des marginaux, avant d’être reconnus.
La différence est salvatrice.
La bonne pratique de l’homme ordinaire et humain, c’est de conjuguer subtilement et intelligemment la pression, et l’intégration dans la société, et la mesure de sa différence.
L’exercice n’est pas facile, mais c’est peut être là une raison d’existence : pouvoir marcher sur le fil tendu de l’équilibriste.
Avec jouissance, face au monde.
La différence déjà affirmée, comme nécessité d’existence.
Que l’on soit noir, femme, handicapé, homosexuel, prendre sa place dans la société est déjà un combat. Avant même de réfléchir au sens de sa vie.
Cette différence peut être une valeur, et donc donner en quelque sorte un sens. Surtout si elle véhicule un sens, par l’engagement.
Cette différence peut être pesante si elle nous stigmatise.
Et être stigmatisé, « montré du doigt » devient un autre exercice :
Celui de jouer le rôle dans la société, comme une pièce de théâtre. Ne pas faire de bruit, pour que tout ce passe bien.
On lira : l’insulte, réagir ?
Les formules rassurantes.
On peut ne pas être heureux, dans le quotidien.
Prendre un peu de hauteur, et de recul, c’est essentiel.
Donner du sens, en voici : des articles relatifs :
Ne pas avoir d’amis ? Paroles à un adolescent.
Lorsque je suis triste, ou pas, lorsque je me dis « pourquoi vivre ? « , il y a une chose important à savoir : des millions de personnes se sont posées les mêmes questions.
Vous, vous êtes différents, et vous vous sentez différents. Alors, soyez rassurés, moi aussi, je suis différent. Et la religion, les enfants, l’activisme ne sont pas ma tasse de thé. Alors, comme vous, je suis en doute perpétuel. Mais rassurez vous, beaucoup de gens vous ressemblent quand même. C’est la richesse de l’humanité !
Qu’ils soient morts ou vivants. Et il n’y a pas d’expérience humaine déterminée. C’est à chacun de suivre son destin, même s’il est à des années lumières de la norme établie, et de ceux que voudraient les gens qui vous entourent. Alors vous n’êtes pas seuls. Je suis là, mais je n’ai pas l’intelligence de tous ceux qui ont bien exprimé la condition humaine. Aussi, lorsque j’ai un doute, moi même, je relis les mots de ceux qui ont vécu ces mêmes doutes.
« Pourquoi vivre ? » .
C’est déjà un signe de bonne santé de se poser les questions existentielles. La plupart des gens ne se posent pas de question, et vivent dans la médiocrité, sans jugement. Ou sans vivre la richesse de ce questionnement si naturel du « pourquoi vivre ».
Alors je vous invite à lire les formules sur la condition humaine, en quelques formules chocs : la condition humaine en tweet : citations intéressantes.
Les mauvaises expériences à éviter.
Le monde regorge de mauvaises nouvelles.
Il suffit de lire les journaux, ou écouter la radio pour entendre un monde tortueux, qu’on veut fuir.
« Le pessimisme est d’humeur, l’optimiste de volonté » Alain.
Il faut donc de la volonté pour ne pas glisser dans le pessimisme :
- Le vide de l’expérience numérique :
Internet est un fabuleux outil de découverte, de connaissance, de partages, et de communication. ( via les réseaux, forums ).
Il peut cependant nous « vampiriser », et au bout du compte, laisser l’impression d’avoir perdu son temps.
A chacun de se discipliner : savoir mettre le bouton « off » de sa vie numérique.
- Les erreurs de communication :
Communiquer est ce qui nous permet de bien vivre dans le monde.
A pourquoi vivre, on répondra ainsi à comment mieux vivre ?
On lira ainsi les erreurs de communication dans notre ordinaire : on regardera l’infographie de Paul Watzlawick ,et es erreurs de communication.
La power patate !
fi des mourons, et du mal être : pour positiver, je vous propose ce petit article lumineux, qui redonne le sens à notre quotidien : la pensée positive ou la power patate.
Pour trouver un sens à court terme, et long terme, vous pouvez vous inspirer de ce petit guide du bien être en 5 points. Il décrit les bienfaits du changement mais aussi de la routine : petit guide du bien être en 5 points.
Cet article a vocation à s’auto-alimenter avec vos commentaires, mes réflexions. Il sera remis à jour, en fonction de l’humeur !
Le film « En quête de sens« , sorti en 2015 est un film « roadmovie », initiatique d’un jeune, Marc, qui décide de quitter son entreprise aux Etats-Unis ( où il est censé faire vendre à des Américains de l’eau de luxe Made in France ). Il parcourt le monde, en posant les questions.
Ce film met en perspective notre sens dans ce monde, l’absurdité d’un monde capitaliste à bout de souffle. Il donne à s’interroger soi-même.
Pour finir, j’aime cette citation de Dostoievski à son frère :
« L’homme est un mystère.
Il faut l’élucider et si tu passes ta vie entière à cela, ne dis pas que tu as perdu ton temps ;je m’occupe du mystère car je veux être un homme ».
A suivre !
Un excellent article, j’aime particulièrement ta sélection des citations!
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Merci beaucoup, j en réactualise régulièrement
Bonnes lectures !
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« A 17 ans, 18 ans, et même 22 ans, on peut encore se poser des questions existentielles sur sa présence sur terre. »
Et même 30, 40, 50 ou 100 ans. Pourquoi être aussi réducteur ?
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Je suis d’accord pas d’âge pour réfléchir sur la condition humaine. Ne prenez pas au pied de la lettre l’exemple : 18, 22 ans, j ai moi même beaucoup plus que ces années et je poursuis moi même cette longue quête ! Rendez vous sans 20 ans. !
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J ai bien aimer ton article.
Je ne suis pas si cultiver sûrement d autres l on peut être dit avant moi, mais je te repondrai simplement, pourquoi vivre : parce que l on le peu 😉
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je suis content que cet article vous ait plus. Parler de la vie et de la condition humaine ne nécessite pas d’être cultivé mais juste curieux. e t vous l’êtes puisque vous êtes tombée sur cert article 🙂 bonnes lectures !
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J’ai lu deux lignes et j’ai compris qu’un homme parlait aux hommes
Je suis une femme, aucun intérêt j’ai arrêté immédiatement de lire car …
Les droits de l’homme sont partout mais à quand les droits humains !!
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Bonjour, je suis désolé que vous pensiez cet article dédié aux « hommes ». Alors qu’il s’adresse à l’Homme, c’est à dire l’espèce humaine.
Vous pouvez donc lire cet article du « pourquoi vivre », en le considérant le même pour les femmes, comme pour les hommes.
Et à sa lecture, vous comprendrez qu’il est écrit de manière universelle, sans positionnement pris pour la femme, ou l’homme.
Alors, n’hésitez pas à lire la suite 🙂
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