Vivre aujourd’hui, c’est vivre dans une urgence .
Ne pas écouter la radio, les médias, pour ne pas se noyer de l’infobésité : l’information qui nous déstabilise.
A écouter notre monde aujourd’hui, la vie est finie…
Les grandes crises ont toujours été de mise. Aujourd’hui, crise financière.
Quelles clefs ? ici même.
Se déconnecter par le bouton off.
Quoi de news dans la vie positive qui doit nous guider.
Toujours les basiques : les grands hommes qui nous rassemblent.
Que twitterait Albert Camus aujourd’hui ? Que twitterait Edgar Morin ?
Le silence. Et l’initiative d’écouter l’autre.
Car aujourd’hui, chacun se replie, naturellement, face aux difficultés.
Dans un monde trop foisonnant, le repli est naturel.
Voir : Le bouton off de la vie numérique
Revenir à l’essentiel.
Les dieux sont partis, ceux qui reviennent, fanatiques, relèvent de la politique, voir ci dessous.
Les politiques sont partis, impuissants.
Les nouveaux usages d’internet ont cette force : la transparence.
Chacun s’informe, et plus personne ne peut tricher, tout est écrit, et largement par les internautes.
Impuissance dans un monde bousculé par le tout financier ?
L’impuissance des politiques n’est pas récente. Dans les années 1970, la fin des idéologies a déjà montré la fin : fin de la guerre froide, fin de la colonisation, fin du politique.
Nous vivons encore aujourd’hui avec le respect démocratique de nos politiques. Qui eux-même sont dépassés.
Ils sont être humains, et doivent faire le grand écart entre ambition politique, difficultés sur le terrain, et internationales.
Les réseaux sociaux permettent de se détourner d’une stérilité dans l’action, via des forums, des buzz qui permettent de montrer la réalité, certes moins freutrée, mais actuelle : les fausses informations, .
La majorité des français est encore peu « democratic-connected », et nous viverons encore quelques décennies d’élections, portées par les médias traditionnels.
Le cocon
Etre avec soi même, dans son cocon, voilà les nouveaux usages de notre société.
Et voilà la réalité.
Etre avec soi même, et dans son cocon familial transpire une limite : les rapports avec la société nécessitent le contact.
Dans les rapports humains consuméristes, la tension est de mise.
Parler à son banquier, à l’hotesse de caisse dans un supermarché, tout est tension.
Le mot qui est de trop : » vous en profitez, j’en parlerai à votre supérieur ».
Sentiment d’impuissance des salariés, car ils n’appliquent qu’une politique d’entreprise, et sont souvent la victime du système : répondre au client, sans appui de la hiérarchie, assise dans des bureaux ou siège où la décision n’a pas de réalité.
Tout le monde est « à cran »..
Et voilà où chacun peut intervenir : l’Autre n’est qu’un miroir de notre vie sociale, familiale, professionnelle. Ne portons pas la pierre à l’Autre, mais à un système qui dépasse tout le monde.
Guide d’un nouveau citoyen
– partout, soyons conscients de l’Autre.
Où qu’il soit: que pense t il ? L’empathie doit être de mise. Conseil futile, mais bon, n’hésitons pas à revenir sur les basiques.
– actifs sur les réseaux sociaux : être présents, montrer sa différence.
– cultiver l’ennui : l’ennui permet la réflexion, l’introspection en soi, et de revenir à l’essentiel : l’amour de soi et des autres.
A suivre… Albert Camus trouverait étrange notre mode de vie. Il n’aurait qu’un tweet : « What for ? we are human. That’s it! »
« L’impuissance des politiques n’est pas récente. Dans les années 1970, la fin des idéologies a déjà montré la fin : fin de la guerre froide, fin de la colonisation, fin du politique. »
Je ne suis pas certain de comprendre ce que vous vouliez dire avec cette phrase ?
Par contre, il me semble qu’assurément, aujourd’hui, les idéologies existent toujours bel et bien. Actives mais cherchant à effacer leur présence, pour avoir d’autant plus d’effets. Car l’idéologie la plus actuelle, et la plus délétère à mon avis, s’énonce de cette manière : « Il n’y a plus d’idéologie », ou « Soyons juste pragmatique ! ». Ce qui revient à délégitimer même ce qu’est le fait de construire ensemble un projet politique, et rendre au final impossible une vraie discussion sur le fond, un vrai dissensus. Car on ne peut être d’accord avec tout le monde. Le véritable projet politique ne peut relever que de l’utopie en première instance. Utopie étant encore un gros mot de notre époque malheureusement…
Enfin, l’Autre ne me semble pas qu’un miroir. Précisément, parce qu’il est Autre, c’est à dire altérité. Pour être véritablement « à l’écoute » de cet autre, il faut pouvoir lui accorder cette altérité, sinon effectivement, il ne reste qu’un miroir de soi-même. L’Autre ne reste alors que du même.
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Il ne vous manque plus que le T-shirt: « What would Albert do? »
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J ai déjà le T shirt d’Albert « I lost my mum » 🙂
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