Communiquer aujourd’hui, et échanger, ce n’est pas parler de manière raisonnée.
Ni dans l’entreprise, ni dans la sphère privée.
On ne communique pas avec un théorème, une dissertation, mais plutôt avec le coeur, les aléas.
Rien n’est tracé.
Dans le monde de l’éducation, des sciences, c’est l’opposé. Thèse, anti thèse, synthèse.
Pourquoi ? Aujourd’hui, vous le verrez tout a changé. Facebook et Twitter proposent la « timelime », ou notre histoire…
Est ce une nouvelle mutation de nos modes de vie et de raison ? Non. Explication.
Raconter un conte.
Raconter une histoire, du début à la fin, pour expliquer pourquoi on a décidé d’acter un point crucial, en entreprise, ou pourquoi on a décidé de quitter sa femme…
Voilà nos modes de raisonnement quotidiens, loin de ce qu’on nous apprend à l’école.
Toute notre éducation est a contrario basée sur la recherche d’axiomes, de réflexion.
Ne jetons pas l’opprobe sur un système. La rationnalité a produit notre monde d’aujourd’hui. Des siècles de progrès humain.
Mais comment de l’abstraction nécessaire de l’esprit humain en arrive t on à un nouveau mode de vie, basé sur la séduction, l’histoire de soi, pour obtenir la légitimité ?
C’est l’objet de cet article : Les nouveaux modes de raisonnement du XXIeme siècle, ou une nouvelle médiologie de l’école.
Bonne lecture !
La storyline n’est pas juste une invention de notre siècle de grands communicants. Elle rend « phénoménale » l’individu qui l’utilise. La course à l’égo largement amplifiée grâce au buzz a favorisé le terrain propice du mot comptant. Du titre qui fait mouche. De la phrase qui séduit.
Comme vous l’avez bien dit, on entre dans une autre dimension, celle de l’émotionnel. Et contrairement au préjugé Hémisphère droit (pensée abstraite et intuitive) contre l’Hémisphère gauche (pensée analytique et séquentielle), la storyline réconcilie les deux parties en simultanée. Cultivating the whole brain ! L’humain est décidément génial.
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