Tous les jours, vous allez sur des sites, et on vous demande de cliquer sur « Accepter ! » .
C’est l’effet pour protéger les citoyens Européens sur l’usage de vos données personnelles.
Malheureusement un peu galvogué. Edward Swoden, le lanceur d’alerte sur la surveillance généralisée de votre intimité donne un beau regard ! Temps de lecture : 5′
On a beaucoup tendance à critiquer l’Europe dans ses réglementations.
Pourtant, depuis mai 2018, une belle réglementation protège tous les citoyens européens.
A lire ici ; protéger les citoyens européens.
Celle de respecter vos usages numériques. Que ce soit Facebook, YouTube, Facebook ou tout service numérique, vous avez de nouveaux droits.
Le premier, celui de vous demander l’autorisation de collecter vos données pour un usage particulier. Eclairé ( simple à comprendre ), libre ( ne pas accepter tout accepter du service si cela n’est pas nécessaire ).
Aussi depuis mai 2018, date d’application de la réglementation, vous voyez fleurir sur vos sites des bannières pour que vous acceptiez de poursuivre votre navigation…
Cela est louable, même si dans la pratique, cela peut géner, et surtout, avez-vous compris et avez vous pu contrôler vos choix, votre liberté ?
Pas tant que cela, et c’est à améliorer.
Alors, parler de privacy et de protection de votre vie intime sur internet, quoi de mieux que d’écouter Edward Snowden, le fameux lanceur d’alerte qui a révélé le plus grand scandale mondial sur la surveillance généralisée de tous vos faits et gestes ?
Invité lors du lancement de sa biographie « Mémoires vives« , Edward Swoden a donné un interview sécurisé sur la radio France Inter.
Et Edward Swoden parle ainsi du consentement à accepter d’utiliser votre vie privée.
Le fameux cookie…
Edward snowden :
Comment faire face aux entreprises notamment numériques pour protéger sa vie personnelle ?
Eux ( les gafas ) tentent de se protéger contre les institutions qui souhaitent exposer et utiliser les informations les plus intimes de votre vie. Sans même que vous en ayez conscience
À la place, pour vous, c’est de bien faire attention, de reconnaître que même si vous n’avez pas le choix, si vous devez utiliser Google, facebook, si vous devez regarder les cartes avec ces entreprises de technologie qui utilisent vos données contre vous, ce n’est pas par votre choix. Vous n’exprimez pas un consentement éclairé.
Même si vous cliquez sur le petit bouton « je suis d’accord « .
Vous le savez si vous voulez utilisez un service vous devez être d’accord. Si vous cliquez vous ouvrez un document de 600 pages, personne ne va le lire, on ne va pas le lire.
Et eux peuvent modifier ce document.
Eh bien ceci n’est pas un consentement.
C’est une excuse.
Ce sont des dynamiques qu’il faut combattre.
Ce qu’il faut changer c’est pas les entreprises, ce logiciel, ce téléphone,
Il fait changer le système
Ça doit se produire à tous les niveaux : socialement, commercialement et sur le plan juridique, gouvernemental.
Vous le subissez tous les jours, dans vos usages numériques: on demande d’accepter… sans trop savoir quoi.
Deux faits :
- Les géants du web permettent de paramétrer dans leurs applications votre « privacy » en prétextant vous rendre maître de vos données. Une façon de se dédouaner sur le respect de la vie privée.
- Le phénomène « consent fatigue » apparaît : à force partout de vous demander le consentement, le citoyen est lassé. Il clique pour accepter, ce qui dénature le consentement. La CNIL en France s’interroge sur la légitimité de ces consentements. Banalisés et sans être éclairés.
A voir ici l’intégralité de l’interview d’Edward Snowden :
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