La joie est une puissance, cultivez là.
( le Dalaï lama ).
On peut décider d’être joyeux. c’est ici !
Temps de lecture : 8 minutes, vous ne le regrettez pas !
Trouver la joie : On le découvre subitement, c’est une expérience qui vient à nous. On ne peut aller vers elle.
La joie est une expérience indiscible, où tout le cœur, le corps et l’esprit sont envahis d’une énergie positive. Qui nous fait du bien. On en a des frissons et parfois même des larmes, ces fameuses larmes de joie.
La joie ne se programme pas, à la différence du plaisir.
Le plaisir peut se programmer en se préparant un bon petit plat, un bon film.
La joie, pour qu’elle survienne, peut trouver un terrain favorable.
Frederic Lenoir, dans son fabuleux petit ouvrage très pédagogique « la puissance de la joie » nous donne ces terrains propices à la joie.
En 4 moments possibles que je vous propose rapidement de découvrir !
L’attention.
On pourrait ressentir de la joie en ayant réussi un challenge, comme une course à pied, un examen. Mais si en même temps, on n’est pas dans l’attention de ce moment, la joie peut passer à côté.
Parce qu’on pense déjà au futur en se disant qu’on n’a pas fait le score attendu de la course, ou que l’examen n’était qu’une première étape.
Pour laisser la joie arriver en nous, l’attention est donc importante.
L’attention est le terrain favorable à son arrivée.
La joie est souvent déclenchée par un stimuli extérieur.
Comme un beau paysage qui s’offre à nous. Nous pourrons ne pas laisser envahir cette joie car nos pensées sont envahies par un autre sujet.
Être attentif par les sens ( écouter, regarder ) doit réconcilier l’esprit et le corps pour capter cette expérience.
La présence.
Faire les choses intensément, même les plus insignifiantes.
Une seule chose à la fois que l’on fait jusqu’au bout. ( voir le texte one Thing ).
La présence est la capacité à s’ancrer dans la réalité , le monde, et s’y connecter.
Chaque instant est vécu comme précieux et il faut le vivre intensément.
Thich Nhat Hanh, bouddhiste donne l’exemple de la présence : lavez le bol, mais faites le comme si vous laviez le bébé Bouddha.
De même, mère Thérésa soulignait : lorsque vous soignez un lépreux, faites-le comme si vous soigniez Jesus Christ.
Chaque geste anodin devient une vraie présence et attention de soi.
Cela permet de rendre le moment propice à accueillir la joie.
La qualité de vie ( agrémentée des moments de joie ) plutôt qu’une quantité de vie ( alimentée par une succession de plaisir ).
La méditation.
Pour exercer l’attention et la présence, les exercices de médiation sont des techniques intéressantes.
Je ne suis pas à l’aise avec ce sujet. Mais la méditation, qui me semble compliqué au quotidien a une valeur !
45 minutes tous les jours, cela peu être compliqué à gérer dans le quotidien.
La confiance et l’ouverture du cœur.
Nos expériences malheureuses de la vie ont amené à prendre précaution. Avec nécessité : apprendre le danger, apprendre de ses erreurs.
De fait, au fur à mesure de ces expériences, nous nous forgeons une carapace.
Nous devenons méfiants. Les inconnus deviennent des étrangers dont il faut se méfier. Les migrants deviennent suspects. Alors que chaque individu mérite attention.
Des réflexes qui nous empêchent de ne plus sourire, de ne plus dire bonjour.
L’ouverture du cœur c’est laisser entrer et accueillir. Il faut accepter une certaine vulnérabilité pour pouvoir recevoir.
La confiance dans la vie est primordiale pour pouvoir cette ouverture du cœur.
C’est dans cette ouverture et confiance dans la vie que les moments de joie surgissent. Ceux ci surviennent sans les rencontres improbables de nos existences.
Avec ces 4 petites techniques que je vous espère utile, vous capterez plus facilement ce moment fabuleux qu’est la joie !