On oublie souvent ce qu’on a de si précieux.
Et le mot démocratie en 2019 espérons qu’il ne sera pas oublié.
En cette fin d’année 2018, dans notre soi disant pays des droits de l’homme, la France, on flotte avec légèreté dans un monde démocratique.
Où la parole est plus souvent libre.
Même si certains prônent la vigilance et dénoncent sur l’autel du complotisme que notre société médiatisée est biaisée, à la solde de nos gouvernants.
Les journalistes tous pourris comme tous les autres.
Le mouvement des gilets jaunes remet en question tout principe, même celui de la liberté d’expression des journalistes. Qui passent leur temps à déjouer et expliquer les fake news.
C’est une valeur louable de rester vigilant quant aux respects de nos droits de liberté d’expression.
Mais citoyens français, nous ne vivons pas en Hongrie où les médias sont largement à la solde de l’état. Journalisme castré.
Nous ne sommes en Russie où de la même manière la liberté d’expression se résume à la liberté de suivre le pouvoir.
Nous ne sommes pas en Chine où l’état organise le contrôle ( la controlocratie ).
Car dans ces pays là, on finit reclu de la société, ou pire au goulag.
Bloguer et exploser.
Cette fin d’année, je l’ai passé à Malte.
Le plus petit pays européen. En lumière cette année 2018 comme Valette, la capitale européenne de la culture.
Malte, un magnifique pays qui permit en son temps de résister aux ottomans turcs, et défendre la chretienneté occidentale.
Les chevaliers de l’ordre de Malte ont su marquer l’histoire, libératrice.
En me promenant dans le brouhaha touristique, animé en ces fêtes, devant la palais de justice, quelques bougies, discrètes ; mais visibles.
Voir la photo ci dessous.
Elles rappellent le sort de Daphné Caruana Galizia.
Journaliste et surtout blogueuse indépendante. Maltaise, elle travaille à la fois dans les médias traditionnels des journaux. Et blogueuse.
Elle y dénonce la corruption des élus maltais, grangrénés dans la corruption.
Suite à l’affaire notamment des panamas papers, Daphne met en lumière la corruption, incriminée dans l’affaire des panamas papers.
Son dernier billet sur son blog est poignant, alertant qu’une grande partie du système maltais est corrompu. Daphne décédera une demi heure plus tard dans l’explosion de son véhicule, en 2017.
Le combat pour Daphné Caruana Galizia n’est pas fini. Sa famille et ses proches continuent de porter le souvenir de la blogueuse. En décembre 2019, une grande manifestation à Malte demande de nouveau des explications. Le premier ministre travailliste, Joseph Muscat, annonce finalement en décembre 2019 dans une allocution télévisée, qu’il démissionne en janvier 2020. Car le gouvernement est mêlé à l’affaire de ce meurtre. L’ami personnel du premier ministre est en effet, Keith Schembri, soupçonné d’être le commanditaire du meurtre de Daphné Caruana.
Le lendemain des photos que j’ai prises, ce petit mémorial à disparu.
Ici, le témoignage reste.
Et je dédis ce petit billet à Daphne.
R I P …!!!
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