Benjamin Bayart, expert de la vie numérique et de la neutralité du web a prononcé cette phrase, devenue un leitmotiv, malgré lui :
« L’imprimerie a permis au peuple de lire, Internet va lui permettre d’écrire« .
Effectivement, le web 2.0 permet à chacun d’ouvrir un blog, de publier facilement.
L’autoroute de l’information !
Aujourd’hui, cette autoroute n’est elle pas devenue qu’une route à péage, où l’on s’arrête sur un seul usage : le commerce ?
Et où les paysages de nos contrées sont devenus inexistants, froids, ou placardés de panneaux publicitaires ?
A décrypter !
Les usages d’écriture sont multiples sur le web :
Le blog.
40% des blogs en France ont disparu de 2011 à 2014. [ référence : ici ]
Peut-on encore écrire, ou veut on encore écrire aujourd’hui ?
Le web s’est mû du développement de sites e-commerce.
A usage commercial.
Hormis Wikipedia qui a (encore ?) une aura quant à la diffusion de la connaissance, que reste il ?
Les passionnés savent retrouver les blogs, les pépites qui nourissent le web.
Le curator.
La curation est l’acte d’agréger sur un site web des liens, des articles, autour d’un sujet. ( la mode, l’open data, l’entreprise ).
Un peu le travail de la bibliothécaire qui met en avant les livres à destination des lecteurs.
Ou étymologiquement du mot curation, le responsable d’un musée qui expose et met en avant les pièces d’oeuvre d’art dans un musée.
Les sites de référence permettant de faire de la curation sont paper.li, scoop’it.
La curation est un outil donc merveilleux pour partager ces humeurs.
Les sites numériques de curation manquent cependant d’un principe clé : l’éditorial.
Parce que pour mettre en avant des articles, il faut pouvoir y écrire l’intérêt de l’article. Y mettre son âme, son coeur, ses tripes.
On tombe ainsi dans le travers des liens qu’on diffuse , re-diffuse. Comme le fait le twitto.
A approfondir, ici : La curation, ou l’effet jogging
Le Twitto et l’infobésité.
Celui qui tweet des articles qu’il juge intéressant, et qu’il diffuse à ses abonnés.
Partager le meilleur.
Mais surtout le pire… les buzz, les anecdotes futiles…
Le beau numérique est né !
A dévorer : Le beau numérique ?
Le Community Manager :
le community manager est une nouvelle fonction, née avec le web : donner au spécialiste du web ( généralement en entreprise ) toutes les cartes pour analyser, suivre l’activité de ce qu’on dit, sur une entreprise.
Il doit répondre, être vigilant,
Même en politique, comme Matthieu Lamarre qui fut le conseiller de communication de François Bayrou, qui m’avait accordé un interview. ici : les réseaux sociaux en campagne électorale.
Sur l’usage du web, en politique.
Michel Serres, et la poucette.
Michel Serres, dans son ouvrage sur la poucette, ou la nouvelle génération qui a adopté du pouce l’usage numérique a oublié une chose :
Pour pouvoir user de son pouce, il faut du contenu.
Sinon le pouce numérique se réduit à acheter.
Ou à buzzer.
Comme le bouton « I like » ou « j’aime », futile, instantané.
Mais sans grand sens :
La communication minimale, par le digit, le pouce et le retweet.
On lira ainsi les différents sujets, pour éclairer