La nouvelle société de communication, née au XXème siècle a apporté l’ouverture sur le monde.
Même dans les régions reculées.

Dans le désert africain, pour calculer le prix de revient des récoltes.
Même à Dunkerque.

Même à Noeux les Mines.
Le Web 2.0 permet tout à chacun de créer, de diffuser n’importe où, n’importe quand sur le plus grand réseau de communication, internet.

Rappelons que nous vivons aujourd’hui, non plus dans l’ère du primaire ( l’agriculture ), le secondaire ( l’industrie ), ni même dans le tertiaire ( les services ).
Le XXeme siècle a apporté naturellement le monde de la communication.
Avec ses 5 piliers : abondance, transparence, autonomie, démocratie, mondialisation,

[ à lire : les 5 promesses de notre monde de communication ]

 

Le monde n’est plus local, mais mondialisé.

La formule est un peu stérile, mais elle a son sens, en prenant quelques exemples, concrets.
Ancrée dans la vie d’une ville, qui n’est pas implantée dans la Silicon Valley, à San Francisco.
Ni dans les centres décisionnaires comme Paris, ou Lille ( avec la galaxie des sièges sociaux de Norauto, Auchan, Leroy Merlin, Boulanger.. ).
Prenons l’exemple d’une ville plutôt durement touchée par la crise de l’industrie : Dunkerque.

Dunkerque, par l’exemple #MadeInDunkerque.

La ville de Dunkerque qui a déjà souffert de la seconde guerre mondiale a perdu 80% de ses constructions.

• L’histoire retiendra Jean-Bart qui a sauvé la France de la famine en attaquant des vaisseaux de marchandise.
• Les anglais retiendront l’opération Dynamo, qui permit d’évacuer des centaines de milliers d’Anglais vers l’Angleterre pendant la seconde guerre mondiale.

Histoire de navire, les chantiers navals de Dunkerque sont morts petit à petit. Et l’industrie résiduelle, incarnée par Sollac, et le groupe indien est fragile.
Dunkerque in 2050 est ce possible ?

Rebondir avec l’initiative.

Dunkerque n’est pas mort, c’est la formule chantée pendant le carnaval de Dunkerque.
C’est la force pour celui qui la saisit.
Ce sont les exemples de quelques dunkerquois, qui déchirent la carte pour investir le territoire.

Et que je vous propose de lire, ces histoires ont valeur d’universel.

Ils pourraient se produire à Mont-Luçon, ou à Lourmarin.

 Le partage communautaire.

Ou la nouvelle vision d’un monde responsable.
Les élus locaux dans toute ville, toute région n’ont qu’au coeur de développer l’économie locale.
Longtemps, ces initiatives sont passées par des subventions, réductions fiscales.

Pour attirer les entreprises.
Beaucoup s’en sont mordus les doigts ; les entreprises visent leur résultat, et peu sont soucieuses, à quelques exceptions, de l’environnement sociétale.
L’initiative de Pierre Bataille, a contrario a cette formule « magique » : l’entreprise doit être rentable. Et elle peut l’être en préservant l’aspect sociétal et humain.
On visionnera sa conception et son parcours, ici : l’opportunité vue par Pierre Bataille.
A l’instar des start up américaines, créer et innover ( pour gagner de l’argent ) , tout en respectant l’humain, telle est la gageure de de l’initiative Work&Co : permettre aux entreprises de s’ancrer dans un même endroit, et favoriser les échanges.

Les plus grandes décisions et trouvailles se font toujours autour d’un café. Alors autant partager son café avec d’autres entrepreneurs !
Work&Co propose donc un projet local, innovant en permettant la pépinière d’échange, de partage.

Une ruche d’entrepreneur et sociétale, Made in Dunkerque, née de la page blanche.
Pari risqué, mais comme l’est le pari de toute start-up. A suivre, ici : Work&Co the place to work.

Une vision positive et papier glacé, sublime de Dunkerque.

 

 

L’éducation nationale a légion partout.

Le territoire et les régions disposent des forces vives et bienfaisantes des professeurs, comme à Paris.
L’investissement est le même.

Aussi nos jeunes ont la même intelligence qu’ailleurs.
Et la culture existe aussi dans les régions qu’on pense « sinistrées ».
Avec un brin d’humour, d’intelligence, de recul, d’autodérision, on peut faire merveille.
Et s’expatrier hors de son F2. Pour irradier le monde.
C’est l’objet d’une webzine décalée, ancrée sur Dunkerque, mais à résonnance universelle.

Puisque la culture est universelle. A suivre : xYetZ.com

Pourquoi pas moi, ou le textile du Nord revisité ?

Le textile est le fer de lance de la région du Nord Pas de Calais. L’était.
Alors pourquoi pas développer une marque, et on est mieux servi que par soi-même :

J’aime ma ville, qui a un prestige, une histoire.

Aussi l’histoire de « Malo les bains« , imprimée est une opportunité de lancer .

Pour se lancer, il faut investissement.

Et le web 2.0 a apporté le crowfunding ou l’aide participative sur des projets qui intéressent.

Loin des collections des grandes marques, ou de la grande distribution, le Made In malo trouve son intérêt.

A phénomène local, diffusion locale ( pour le moment ), et participation globale.
Une collection nécessite investissement, et c’est grâce au crowfunding que la petite start-up malouine offre la collection Malo Les Bains : Les T-Shirts Malo Les Bains.

Voilà le XXIème siècle en marche, mondialisé, numérisé, mais près de chez moi !

A lire au fil de l’eau : Made In Dunkerque.

Crédits photographiques : work&co, xyetz.com