La condition humaine, le vaste sujet !
La vie, pourquoi vivre ?
Au fond, chacun recherche le bonheur.
Ce concept qui existe, qu’on recherche, et qui est à portée de main.
Les théories, les romans, les films nous font vibrer, réfléchir parfois.
Mais ne sont que des outils pour nous permettre d’exister, de comprendre, de se comprendre.
Et d’avancer.
Alors avançons ensemble, sur un concept, la pensée positive.
la power patate, c’est utiliser les forces et qualités que nous avons en nous, et que souvent nous utilisons sans s’en rendre compte.
Un peu comme M. Jourdain qui fait de la prose sans le savoir.
En avoir conscience, c’est démultiplier sa capacité à mieux vivre au quotidien.
La sémiotique du malheur est largement véhiculée dans notre vie médiatique ( les journaux, la télévision ).
Aussi une sémiotique du « positive » peut parfois surprendre, et laisser perplexe.
Pourtant, elle a autant de valeur que la première.
Les pouvoirs mystérieux ou la pensée positive.
Parler de soi, de sa spiritualité, de ses difficultés n’est pas naturel. La pudeur est là. Même parfois dans son couple.
On ne parle pas de soi, on parle derrière le « ça va ? » avec des réponses pré-formatées.
Et pourtant, expérimenter la vie, c’est le sujet qui nous fait lever le matin, jusqu’au soir.
Etre un peu plus ce que je suis procède de la décision. Et décider d’être mieux, c’est un début.
Bonheur et malheur, les 2 états.
Le bonheur seul n’existe pas, comme le malheur.
Si nous étions dans l’un des états tout le temps, nous n’en n’aurions pas conscience.
En me levant le matin, si tout va bien, un malheur peut arriver.
Et inversement, le coup de foudre peut arriver au détour d’une rue.
Les 2 états sont là, cela paraît évident.
Mais souvent nous nous focalisons sur l’état du « tout va mal aujourd’hui ».
Les forces.
Les forces ne sont pas des talents.
La pensée positive est née de recherches scientifiques qui ont montré des résultats extraordinaires sur notre façon de percevoir le monde.
Quelles sont les qualités humaines et banales qui font que nous nous sentons bien ?
La force est ce que l’on utilise quand on ne peut pas faire autrement.
Et naturellement ce sont les qualités qui permettent d’exploiter ce que nous sommes, au mieux.
Nous ne pouvons pas tous faire la même chose de la même façon.
Dans l’enfance, on nous a appris pourtant à rentrer dans ce moule : on nous apprend à faire une chose concentré, sans bouger ; alors que certains ont besoin de bouger pour se réaliser.
Le pouvoir est d’utiliser ses forces : je suis intello, pas bricoleur mais ouvert sur les autres.
Je réaliserai mes projets non pas en apprenant le bricolage, mais en utilisant mes relations amicales pour faire participer mes amis à l’amélioration de mon habitat.
Le marteau, grâce aux autres !
L’open mind.
Et si je changeais mes habitudes, pour mieux m’ouvrir à d’autres horizons ?
Tourner à droite le matin, quand tous les jours, on tourne à gauche.
instantanément cette technique ouvre le cerveau. dans les choses nouvelles, ca parait bateau ( pensée postive ) mais puissant.
quand on rigole, le cerveau est alors irrigué de façon différente.
pour voir arriver de nouvelles choses, il suffit de rigoler…
Le conseil des couleurs
le bleu, rend vivant, permet d’être créatif, de trouver des idées. Le bleu rend plus créatif, comme le vert.
Pourquoi ?
Historiquement, le cerveau reptilien qui est le plus profond, et dans le bleu et le vert, on y voit : le bleu du ciel et le vert du sol.
Et positivement, ces couleurs annoncent : il y a quelque chose à manger le soir.
Cela donne la séreinité, pour penser à autre chose et d’être créatif.
Le rouge est une couleur qui aide à la concentration. Productivité en plus avec des couleurs chaudes.
Et la couleur a donc une incidence sur notre humeur.
Les choses positives sont forcément en couleur.
Rouge et orange pour la concentration.
Rose pour l’optimiste.
L’expérience a été tenté dans les classes maternelles.
On a peint des salles de classe en rose, avant et après, les dessins sont plus positifs.
Les bonnes couleurs apaisantes : pour des jeunes anoréxiques, le rouge et le blanc, en association, sont choisies pour ouvrir l’appétit.
le rouge est parfois vécu comme une sanction, l’alerte .
D’une manière plus nuancée, l’orange est choisi, pour une couleur de la communication.
Le bonheur.
Parler de bonheur, c’est surprenant, mais cela consiste à se concentrer, selon la pensée positive à 3 choses :
- besoin de plaisir.
- besoin d’engagement : pris dans des activités, des groupes humains, de servir à quelque chose.
- besoin de sens : savoir à quoi sert ce que nous faisons.
Ces 3 ingrédients sont essentiels.
Pour être heureux, être occupé ; pas débordé.
Le bonheur est le service aux autres.
Le plaisir pour soi même ou pour les autres.
Le corps a une réaction d’inflammation. Positive.
lorsque nous faisons des choses pour l’autre, une action anti-inflammatoire se crée dans le corps.
L’organisme est conçu pour nous soutenir dans les moments où on s’occupe de l’autre.
La solution est donc : plutôt que de se dire « que puis-je m’offrir aujourd’hui », « qu’est ce que je peux faire pour autrui aujourd’hui » ?
Cela marche à tous les coups.
D’un point de vue scientifique, on se rappellera le système complexe, selon Edgar Morin : la réalisation de l’humanité.
La maternité, qui est de s’occuper de l’autre, de son enfant est une composante qui s’est lentement inscrite dans notre génétique, et dans notre façon d’être.
Aussi, la poule, par exemple, occultera sa vie quotidienne pour couver, et ne plus s’occuper que de sa progéniture.
Pour pouvoir insuffler ce « sacrifice », la vie des mammifères s’est lentement construite à s’occuper de la filiation de l’espèce.
Pour ce faire, l’espèce doit « y trouver son compte ». Et les signaux positifs et de bien être se sont inscrits lentement dans nos gènes.
S’occuper de l’autre, c’est un stimulus ancré dans nos corps, et qui donne du plaisir ; autant que les plaisirs plus individualistes et égoistes que sont le coït par exemple.
La souffrance.
Les moments difficiles sont légitimes, et nous arrivent.
La vrai question est « Combien de temps cela va durer, et quels outils utiliser pour raccourcir ces moments de tristesse, de doutes ? ».
Les gens heureux, lorsqu’ils subissent un revers n’ont pas l’impression de reculer, mais déjà d’avancer.
Et utilisent ces moments d’échec.
L’interprétation : c’est la fin, ou qu’est ce que cela fait mal !
Je sais que je suis déjà en train de changer.
Et qu’est ce que je peux faire ?
En s’accrochant à ce chemin, on est déjà devant, pas derrière avec ses problèmes.
Exemples de la pensée positive.
L’inégalité de l’optimisme.
Quand tout va bien, l’optimiste voit « le tout est bien », le pessimiste dira « cela ne va pas durer ».
Quand tout va mal, le pessimiste dira « rien ne va », l’optimiste dira « cela ne va pas durer ».
C’est juste une interprétation de l’esprit et de son tempérament, car factuellement, ni l’optimiste ni le pessimiste ne sait combien de temps cela va durer.
Le super pouvoir.
Le super pouvoir est quelque chose qu’on ne peut s’empêcher de faire, et que l’on fait naturellement :
écrire un texte, jardiner, faire une activité sportive.. Et cela nous fait du bien.
On ne peut pas faire autrement, et on utilise son énergie positivement.
Il faut donc user sans modération de ce super pouvoir qui nous fait avancer, et vibrer.
La gratitude.
Dire merci, et penser tous les jours, pouvoir dire « merci » à quelqu’un.
La réponse à ses questions dépend des questions auxquelles on pense.
Si le soir, on se pose » qu’est ce qui aujourd’hui m’a apporté des choses » , on trouvera naturellement les réponses positives à ce qu’on souhaite.
Faire une seule chose.
Ne pas se disperser et penser à notre monde instantanné, où l’on doit faire tout en même temps, est une action salvatrice.
Ancrer dans le temps, et dans l’espace une chose. Une chose à la fois.
Ecrire et la projection.
« Tout le monde savait que c’était impossible. Et un jour quelqu’un est arrivé, et ne savait pas. Et il l’a fait ». Churchill.
Se projeter et écrire dans le futur ce qu’on aimerait peut sembler naif.
Et pourtant, c’est l’expérience à vivre.
Car inconsciemment l’écrire nous pousse à rejoindre ce but.
Cela n’engage à rien. Et coucher cette vision a déjà une valeur de recul, et de volonté ; avant même de savoir si cela se réalisera.
On sous-estime le pouvoir de la projection : j’ai envie dans un an, d’être un tel, et de faire telle chose.
Cette technique est largement utilisée dans la vie professionnelle et personnelle.
L’exercice a déjà la vertu salvatrice. Savoir ce que l’on veut.
Les choix conscients, mais surtout inconscients permettent naturellement de réaliser cette vision.
Mettre l’intention en visualisation consciente ( au moment où je la pose à l’écrit ) et inconsciente structurent nos décisions.
Ainsi est ainsi fait le cerveau humain.
Les techniques en psychologie positive utilisent ces méthodes : écrire son épitaphe ( « que diront les gens quand je ne serais plus là » ) ou une projection plus optimiste ( A mes 80 ans, lorsque je fêterai mon anniversaire, quel bilan ? ).
La vie en vrai.
Chacun est pris dans un chemin, et le prendre le mieux possible.
Avec ses doutes, ses certitudes.
La pensée positive n’est pas une vie de bisounours. C’est juguler avec la vie réelle de notre quotidien.
C’est aussi la force des blessures :
Superman a perdu ses parents.
Nous aussi nous perdons.
Et néanmoins, nous continuons à vivre.
Jamais ne sera jamais parfait.
En tant que sémiologue, qui prend le recul sur les choses, ici, les choses n’ont pas à se justifier.
Il suffit de les vivre.
On lira le livre : la power patate, de Florence Servan-Schreiber
Pourquoi j’écris : le blog comme une hyper extension de soi.
Il y a ceux pour qui la pensée positive est la propriété des gens qui vivent sur un petit nuage.
« C’est juste une interprétation de l’esprit et de son tempérament, car factuellement, ni l’optimiste ni le pessimiste ne sait combien de temps cela va durer. »
Pour moi, elle est ce qu’il y a de plus proche de la réalité d’un futur incertain, imprédictible et donc pourquoi pas l’imaginer rose ?
Merci. C’est toujours un plaisir de vous lire.
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L’avenir flou et incertain, voilà la flèche tendue sur l’arc, où l’on ne sait ce qu’elle atteindra. Mais autant choisir sa cible.
Merci pour votre commentaire rafraîchissant, et merci de votre encouragement, sur ces lectures, futiles, mais essentielles ?
Guillaume.
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