M. Jourdain, de Molière, fait de la prose sans le savoir.
Et sur le web, les nouveaux usages des réseaux sociaux procèdent du même principe : la nouveauté fait oublier que l’on recycle involontairement les usages, les perceptions de notre monde quotidien.
Et c’est ce qu’a très bien compris Norman ( Norman fait des vidéos ), humoriste d’Arras.
Qui sans le savoir nous donne des leçons sur le web sur les nouveaux usages web 2.0, et sur nos usages.
Norman Thavaud est né avec le web, et en profite.
Internet permet aujourd’hui d’être autonome : avec peu d’outils techniques ( un accès internet, un appareil numérique qui fait de la vidéo ), on peut réaliser. Se réaliser.
C’est la grande tendance de notre monde de communication. Les intermédiaires ( réalisation, production, publication, publicité ) ne sont plus nécessaires à exister. C’est ce qu’a très bien utilisé Norman, nouvel humoriste. Pas d’agent, pas de plans galères à Paris pour trouver les moyens de se produire : Internet est là.
Deuxième pépite : Norman nous apprend de manière pédagogique l’humanité. Et les travers de notre quotidien.
Ses références, c’est Jacques Tati, qui a su véhiculer ce sens de l’absurde, du décalage, d’une certaine timidé maladroite de nous même.
Face aux nouveaux usages numériques actuels , Jacques Tati aurait matière à travail. Et Norman, par ses vidéos, nous le rappelle un peu.
Au delà, Norman fait une leçon et décortique nos façons d’être, de s’exprimer.
Un petit sémiologue, à suivre.
On lira ainsi : Norman fait de la vidéo et de la médiologie.
Ses références,