Avant de cliquer sur Amazon : la délocalisation localisée.

amazon_destruction_emploisAvant de cliquer sur un site, pour faire ses achats, ou découvrir, est-ce que vous avez conscience de votre choix ?

Du prix, de la qualité du service, du délai de livraison.

Pensez vous aux emplois que vous détruisez, en cliquant tout bêtement sur une commande faite sur un site qui n’a que faire de nos lois, de vos vies, de vos principes ?

Et bien, intéressez vous au numérique durable ; ou comment ne pas rester sourd aux nouveaux usages, citoyens de notre monde numérique !

Amazon détruit notre monde.

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Le PDG d’amazon veut changer le monde, le rendre plus beau.

Paradoxalement, en France, en 2018, 3 millions de produits neufs ont été détruits par Amazon.

Parce que garder des stocks, cela coûte cher.

Alors de manière cynique, détruisons les stocks.

Voilà le monde choisi par les consommateurs d’Amazon. Achetez… c’est pas cher. Mais cachez votre intégrité.

Surtout, ne pas dites que vous voulez un monde meilleur pour vos enfants. Et entretenir ce modèle cynique.

A vous de choisir.

Le numérique durable.

Qu’est ce que le numérique « durable » ?

C’est la capacité tout à chacun de réfléchir à l’usage que l’on fait d’internet, dans un environnement durable : pour l’emploi, pour l’écologie.

Exemple : lorsque je souhaite acheter un livre, d’un auteur français, sur un site tel Amazon, on retiendra les effets produits :

  •  je suis livré rapidement.
  • le prix du livre est légèrement voir pas du tout différent d’un livre acheté dans le commerce ( gagner 30 centimes d’euros est un leurre, souvent on paiera les frais de livraison, ou le déplacement vers un Relais ).
  •  la fausse sensation du meilleur prix :

« Aujourd’hui, tout le monde en a assez d’Amazon qui, par des pratiques de dumping, casse les prix pour ensuite pénétrer sur les marchés pour ensuite faire remonter les prix une fois qu’ils sont en situation de quasi monopole »,

lance la ministre française de la Culture. [  3 juin aux rencontres nationales de la librairie à Bordeaux, Aurélie Filippetti ]

  • l’emploi : le secteur de la librairie emploie 13 000 personnes en France.

Amazon, possède trois plateformes logistiques en France, générant seulement quelques milliers d’emplois.

  • la fiscalité ne s’applique pas sur les entreprises, profitant des lois :

Dans un entretien au Républicain Lorrain, la ministre de la culture Aurélie Filippetti a appelé Amazon à « payer ses impôts » en France. « Déjà, il faut qu’ils appliquent la législation qui existe, en matière fiscale : il faut qu’ils payent leurs impôts », a estimé Mme Filippetti

Un changement des magasins non virtuels.

applestore_flagship_marketing_magasinLe défi des grandes enseignes ( notamment de la distribution, comme la Fnac, ou Cultura ) est de redonner du sens dans les magasins :

capter le client pour lui offrir un vrai service : conseil, diversité ( car acheter le livre X est peut être pas celui qu’on voulait acheter ) :

la faiblesse d’internet d’aujourd’hui est qu’elle a du mal à proposer des conseils alternatifs dans le domaine de la culture ou la connaissance.

Au mieux, on proposera « les lecteurs ont également acheté tel livre… ».

Et les sites américains francisés ne connaissent pas les livres qu’ils vendent.

La nouvelle délocalisation : le tertiaire menacé ?

jean-pierre-pernaut-vache-temps-humain-seculaireDepuis quelques décennies, la Chine est devenue l’usine à produire nos produits de consommation.

A bas prix, notamment.

Les répercutions dans l’industrie en Europe ont été conséquentes.

Même, il faut le rappeler, que les délocalisations se font souvent en Europe, tels qu’en Pologne, ou en méditerrannée.

Les emplois locaux, tels les taxi, les coiffeurs, les restaurants, les livreurs de pizza pouvaient respirer :

comment délocaliser des emplois forcément géographiques ?

Les acteurs américains sont en passe de réaliser pourtant cet exploit :

quoi de plus facile et pratique de consulter son I-Phone pour trouver un taxi, qu’on peut souhaiter et dans l’instant ?

Et de réserver un taxi français, depuis un site américain ?

Voilà l’exemple de Google, qui investit dans la société, via Google Ventures, Uber, le service de location de taxis, qui a le vent en poupe.

Le nouveau modèle : la délocalisation localisée.

soumission_délocalisation_france_emploiDélocalisation localisée est le concept fort d’une nouvelle forme de délocalisation subtile :

Les acteurs géants américains ont trouvé la formule :

par leur hégémonie sur internet, et sur des applications faciles, ludiques, elles permettent, grâce à la géolocalisation de vous offrir de nouveaux services :

besoin d’un taxi  ? réserver, choisissez, choisissez l’heure, sur votre mobile.

Et des Etats Unis, un ordre de réservation à un chauffeur de taxi dunkerquois est lancé.

La mise de ces nouveaux usages est l’utilisation de la géolocalisation, la notoriété du service, et l’efficacité.

Et le chauffeur dunkerquois, malgré lui, trouvera son profit : celui de trouver des clients.

L’usage du taxi, par l’achat de Google d’Uber, n’est qu’un exemple , et peut être multiplié sur tous les usages tertiaires :

le coiffeur, le restaurant, la blanchisserie, l’agriculteur qui propose ses produits…

Avec l’engagement du service, du « on-time », qui peut parfois faire défaut.

Pour l’usager, le service est à 4 étoiles : pas de déplacement, rapidité, et si au combien je ne suis pas satisfait, je peux le faire savoir ( comme sur Trip Advisor par exemple sur un hôtel ).

Le mérite de ces service est de professionnaliser et de rendre transparent le service.

Le méfait est bien celui d’une délocalisation localisée, qui réduit le champs des possibles à l’intérieur même de notre vie quotidienne.

Le magasin de proximité.

délocalisation_france_épicerie_france_bonheurParadoxe français :

tout le monde se meut de la disparition des commerces de proximité.

Et pourtant acheter la dernière poupée Barbie sur le web, livrée chez soi a de quoi séduire.

Le commerce, et notamment la grande distribution ne restent pas insensibles à cette révolution numérique.

Et les sites internet des grandes marques, des distributeurs, voire des indépendants sont là pour capter le marché d’internet :

le bon prix, et la facilité de livraison ( on ne se déplace plus ).

A la différence des grands géants américains, le chiffre d’affaire généré sur internet est directement redistribué sur les magasins physiques.

Cela a la vertu de faire subsister le commerce local, et de conserver des emplois.

Ce n’est pas le combat d’internet contre le magasin physique.

Les grands acteurs de la distribution l’ont bien compris : faire coexister ensemble l’enseigne.

Ne pas se tromper de combat.

société_communication_analyse_définition_histoireL’objet de votre implication n’est pas de revenir à une ancienne économie et de commerce d’antan.

Les acteurs majeurs du marché ( la presse, la télévision , … ) doivent se moderniser et prendre en compte les nouveaux usages :

on lira ici : la fin d’internet ; qui veut contrôler le web et les anciennes industries.

Les sociétés françaises, avec un peu de retard, ont bien conscience de cette révolution numérique, qui nous sied.

L’objet est pour chacun de prendre en globalité les bénéfices et méfaits de ces nouveaux usages.

D’ailleurs, le numérique durable à la Française, Made in France, est possible : on lira l’expérience du Slip Français : le Slip Français, la start-up qui a tout compris.

La mutation à égalité.

La mutation numérique doit cependant se faire à égalité, notamment en terme de fiscalité.

C’est de la responsabilité de nos politiques ( élus par voie démocratique ).

Soyons numériquement responsables !

Notre société de communication nous a apporté 5 piliers de base.

Et retenons les deux qui peuvent nous préoccupé : l’autonomie et la transparence.

Autonomie, c’est à dire de pouvoir via internet réaliser ce qu’on souhaite ( publier, s’informer ).

Transparence, c’est à dire d’être intelligent dans notre façon d’agir.

Que ce soit en terme d’achats, ou d’apprentissage.

Sachons utiliser ces 2 valeurs acquises.

Aussi, on sera vigilant :

Le numérique durable est de considérer ces trois facteurs :

– quel bénéfice je peux retirer de mon acte d’achat. ( prix, délai, qualité )

– quel impact du numérique durable, en terme d’emploi ?

– quelle meilleure qualité de vie puis je obtenir, en flânant, au fil de mon shopping.

Surtout découvrir ce que je n’avais pas pensé ou imaginé.

Voilà la flânerie paresseuse, curieuse, et humaine.

Bons achats !

En savoir plus !

Tout le monde en a assez d’Amazon !

Philipetti souhaite qu’Amazon paye ses impôts en France.

Vu ce billet, ici , Amazon, recrute un lobbyiste en France, pour redorer l’image d’Amazon :  Amazon recrute un lobbyiste en France.

Les 5 piliers de notre société de communication : les nouvelles valeurs de nous autres citoyens.

Le contrôle du web par les anciennes industries

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5 réflexions au sujet de « Avant de cliquer sur Amazon : la délocalisation localisée. »

  1. Ping : Made in Dunkerque, Made in France | Zeboute' Blog

  2. Ping : Jacques Attali l’a prédit, Google le fera. | Zeboute' Blog

  3. Ping : Dictionnaire de la vie numérique, du web, et des réseaux sociaux | Zeboute' Blog

  4. Ping : Je kiffe ma vie ( compliquée ) de Product Owner Data Compliance ! | Zeboute Infocom’

  5. Ping : Dictionnaire de la vie numérique, du web, et des réseaux sociaux | Zeboute Infocom’

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