Le Tag est un concept contradictoire.
C’est à la fois un graffiti, clandestin, et une source de structuration de notre pensée.
Le web l’utilise largement, pour catégoriser l’information. Dans la rue, le tag est source de pollution urbaine.
Dans les 2 cas, il y a empreinte.
Ce petit mot à grande utilité, focus !
Pourquoi s’intéresser au Tag, ce petit objet ?
Il nourrit notre monde virtuel d’aujourd’hui.
Et il a une histoire, le graffiti a à l’origine une source plutôt clandestine : des messages ( le V de la victoire, taggé sur les murs ), des signatures ( des usages urbains ) qui dérangent.
Le Tag est également la source d’une structuration de la pensée : organiser, classer, dans un répertoire.
Méta-donnée, il est le moyen de structure note monde, depuis l’avènement de la raison.
En 1895, Otlet organisait cette vision du rassemblement d’une connaissance universelle, bien avant Wikipedia.
Aujourd’hui, par les usages numériques, le Tag, utilisé comme HashTag sur Twitter par exemple, est devenu ce mot qui permet l’empreinte, et un mot qui permet de relier le monde.
Un lien social en quelque sorte : derrière un mot-clé, sur Twitter par exemple, on suit les mêmes intérêts, ou les intérêts contradictoires.
Le Tag , à lire ici : le Tag, cet objet sémiotique succulent