Comment analyser un texte, un média, les utilisations de l’i-phone, du SMS ?
Comment décrypter les réseaux sociaux : Facebook, twitter…
Comment appréhender un problème de communication ?
L’analyse de la communication doit toujours être abordée sous 3 axes :
Axe sémiotique :
Il s’agit d’étudier les signes qui composent le message. Il s’agit du support de la communication. En sciences de l’information, on l’appelle le code. Il peut s’agir de mots, de signes, d’images, de symboles. Rassembler et catégoriser ces éléments permet de distinguer ce qui relève de la communication analogique ( communication non verbale, non raisonnée ), de la communication digitale ( la structuration de notre cerveau calcule des ).
Etudier ces éléments permet d’éluder les problématiques d’efficacité, de richesse, de fragilité de l’objet communicationnel.
Par exemple, Twitter, qui a une pauvreté dans l’expression de son code ( pas d’image, de signes graphiques ), limite l’émotion, mais appelle plutôt à une communication purement digitale. Les SMS, dotés de « smileys », les icones indiquant son humeur, permettent d’augmenter le message de comportements analogiques que l’on retrouve dans la communication ver bale ( haussement du ton, sourire, intonations..).
Axe médiologique :
Communiquer, c’est utiliser un média. « The Medium is the message », selon la formule de McLuhan.
Il s’agit du « canal », selon la théorie mathématique de la communication. Le média sur lequel on étudie la communication est important : il est l’intermédiaire de la pensée de l’émetteur et du récepteur du message.
Le média structure notre pensée, et notre façon de communiquer. L’usage des SMS, ou Twitter, réduits à quelques mots ne permet pas d’écrire profondément (ou difficilement) ce que l’on veut dire. Etudier ces formes de communication permet d’identifier une pauvreté informationnelle, et d’en découler une cartographie de l’objet communicationnel : la fonction phatique exacerbée de la communication par exemple.
Axe pragmatique :
Communiquer, c’est toujours avec les autres. La notion de sujet est importante. La communication n’existe que parce qu’il y a d’autres sujets. Ceux-ci interagissent au message, le comprennent, ou pas. Le message n’est efficace que s’il est compris du récepteur. Aussi, réfléchir à la communication, c’est réfléchir dans la globalité de la relation. Et non dans un sens purement uni-directionnel : Je communique et mon message est reçu par le récepteur . Non ! Je communique avec quelqu’un, et est-ce que l’interlocuteur peut ou ne peut pas interagir avec moi ; et comment ?.
Par exemple, une communication uni-latérale, comme le SMS qui n’a pas forcément de réponse immédiate ne permet pas de nuancer le message. A la différence d’une conversation téléphonique, où l’interlocuteur approuve, ou pas.
Poser toute problématique de communication sur ces 3 axes permet de déchiffrer la complexité de ce domaine, et d’avoir quelques réponses et un éclairage pertinent.
En travaux pratique, lisez l’article d’analyse du SMS, selon ces 3 axes : sémiotique du SMS.
Ping : Tweets that mention Les 3 bonnes pratiques de la communication | Zeboute' Blog -- Topsy.com
Très intéressant comme blog, d’autant que je suis aussi Camusien. Les dessins et les photos sont de toi aussi ? J’aimerais créer le même genre de blog peut être plus axé sur l’actualité. Pour ton premier twit (je n’ai pas twiter) tu aurais du mettre la phrase en entier: »AUJOURD’HUI ma mère est morte »
J’aimeJ’aime
Merci,
Entre « Camusiens », merci d’avoir relevé avec justesse : Aujourd’hui, maman est morte. C’est corrigé.
Bon courage pour votre blog, je ne manquerai pas d’aller le lire !
Bonnes lectures.
J’aimeJ’aime