Aujourd’hui, le phénomène technologique en voque, c’est le portable, ce téléphone qui fait tout ( les jeux, la téléphonie, l’information, les applications ludiques, thématiques, la vidéo …). Tous les acteurs économiques l’ont bien compris : A décliner le téléphone portable, l’i-phone, les smarts phone, les netbooks, la tablette i-pad.
C’est l’ère de l’ATAWAD : Any Time , Any Where, Any Device.
C’est à dire, avoir dans son sac à main l’objet fétiche qui permet d’être connecté en permanence avec tout le monde, tout de suite et d’être connecté aux millions de bits qui vombrissent à travers la planète [ réduite aux pays riches bien sûr ] …
Ici à l’acronyme ATAWAD, voici le SOTAWAD…
comme Some Time, Any Where, Any Devise…
Any Time, Any Where :
L’Any Time, ou le tout de suite, c’est une jouissance d’avoir à portée de pouce l’instant. Les dernières news, les derniers contacts de ses amis…
La géographie s’est transformée en un point unique, celle du pouce sur l’écran ou le clavier : google map permet d’être partout, les messageries instantanées de communiquer indépendamment de là où on se trouve.
Cette jouissance a déjà ces limites. Les institutions publiques ou privées ont déjà interdit l’usage. Entrer à l’hopital, dans les théatres, ou le cinéma, c’est « couper » son portable [ couper son portable comme couper un cordon … ombilical qui réunit l’usager à son objet ].
La protection de sa vie personnelle et privée est une nouvelle dimension , et c’est là où le mouvement « Atawad » risque de prendre ampleur ou une voie différente. Car être partout, avec son portable, c’est laisser trace. Et les données géographiques associées sont largement utilisées. On lira l’article L’identité numérique.
L’usage des consommateurs est en voie de mutation, et même si couper son portable n’est pas encore dans les moeurs ( il faut toujours être joignable ), indiquer un statut « S’il vous plait, je suis quelque part, mais ne le dites à personne » risque de bientôt être une fonctionnalité de ces portables.
Any Where, Any Device.
L’intérêt du portable et du « Partout, N’importe quand » est d’avoir accès aux communications partout et n’importe quand, soit. Pour la majorité des personnes, cela signifie hors de son domicile personnel et professionnel.
Ce qui laisse la possibilité d’être « connecté » dans ses déplacements ( bien que l’usage en voiture réduise son usage ) ; dans les loisirs et voyage ( laissant peu de place au dépaysement puisqu’on reste connecté à ses habitudes, ses liens ).
L’intérêt compulsif d’être toujours connecté peut aboutir à un vide existentiel : Etre en contact permanent avec tout ses « amis » est vain ; qui peut se dire être aussi important pour pouvoir devoir être disponible tout le temps ? A la longue, après l’euphorie de la communication facile, vient la désillusion. Et au portable de redevenir un objet communicationnel plus classique.
L’avenir de cet objet digital qu’on garde sur soi est le suivant :
Objet connecté aux informations indispensables au nomade de survivre dans la société de signes ( avoir accès aux informations sur les horaires de musée, les réservations dans un train ),
Objet coupé par longues vagues du monde communicationnel : je ne souhaite pas forcément être avec les autres.
à l’Atawad suivra le Sotawad, c’est à dire Some Time, je me connecte, n’importe où.
A lire également : Mythe de l’usage des nouvelles technologies
Ping : Zeboute sur Blogasty
Ping : Dictionnaire de la vie numérique, du web, et des réseaux sociaux | Zeboute' Blog
Ping : Ma vie avec Twitter, 1 an après : radioscopie | Zeboute' Blog