Un Testament. Ma vie. Écrire toujours, merci à vous de me suivre

Écrire est juste ce que j’ai appris grâce a l’école, ma mère, et depuis tout petit.

C’est la seule chose que je sais faire.

J’écris encore. Et suivez moi,

Les soubressauts de la vie m’ont un peu détourné de mon objectif.

Et on a parfois besoin du miroir et des autres. Merci !

Premiers mots ?

A 12 ans, mon papa m’a offert un ordinateur. Le commodore 64. Avec une imprimante.

Plutôt que de m’enfermer dans la technologique naissante, et rester sans la chambre, j’ai imprimé quelques feuilles. Écrit quelques mots. Dont je ne me souviens plus. Il n’y a plus de trace, hormis celles dans les neurones qui se souviennent encore ..

Et je les ai proposé dans la rue.

Et les passants bienveillants devant un jeune garçon m’ont acheté ces quelques feuilles.. pour quelques francs . Certainement pour me faire plaisir.

Une première expérience si jeune du journalisme.

Ma mère qui était sténo dactylo avait la rigueur de l’orthographe. De bien écrire.

Je l’ai suivi. 16 au bac français. Merci maman !

L’école républicaine m’a permis de prendre le recul sur notre condition modeste. Et m’a permis de découvrir la philosophie, les grands écrivains pleins d’humanité comme Albert Camus.

L’ado peut il écrire ?

A 16 ans, sur des petits cahiers de brouillon j’écrivais ma vie. Avec les doutes et convictions d’un adolescent.

Et cela, j’en ai des piles de cahier.

De manière épistolaire, je jouais à envoyer des lettres à un ami. Écrire, sublimer la vie d’un adolescent. Julien F. Au désarroi de mes parents interloqués.

Écrire c’est bien. Imprimer dans la réalité ces mots est jouissif.

A 24 ans, Mon parcours théâtral notamment avec Sabine, une amie formidable m’a permis de m’inscrire dans la réalité. De me sociabiliser aussi.

Et de rencontrer des personnes formidables qui se reconnaîtront.

Les mots écrits comme dans un journal intime nous rassurent. Se mettre en danger dehors, c’est une autre chose. Et bien plus propulsif !

Le théâtre est une école de la vie, du mot écrit qu’on insuffle par sa voix, son corps, ses tripes. Et quel moment 25 ans après de pouvoir discuter avec un metteur en scène à plusieurs Molière, Oscar Sisto, à la maison !

Jouer au théâtre c’est jouer un autre soi même. Tout est possible.

Jouer aux mots, c’est jouer un autre soi même. Tout est possible.

Avec le bonheur de jouer « le malentendu « d’Albert Camus .

Dans une salle de Lille. Où le moment a permis, par capillarité de donner du bonheur autour d’Albert camus. Mes deux amis, Caroline et David se sont rencontrés ce jour là. Et sont maintenant un couple uni pour la vie.

Le théâtre de vie donne la vie, l’amour.

L’écriture sur écran.

Le numérique est arrivé dans les années 2000.

Le Cloud où on peut y mettre les choses importantes pour soi.

Abandonner ses carnets à l’encre noire pour écrire quelque part et ne pas perdre.

En 2007 j’ouvrais mon premier blog ; ici.

Juste pour moi, égoïstement.

Ne pas perdre mes traces. Mon aura , mes pensées , mon foutre.

Une sorte de classement numérique pour ne pas perdre ce que j’avais lu.

Classer ces textes sublimes des sciences de l’information et de la communication.

Et ne pas perdre ses écrits. Ou qu’ils soient est important. Comme ses clés de maison.

Ou le poème qu’on a écrit un jour à son amour. Ne pas le perdre.

Petite disgression

Ne pas perdre le texte de Régis Debray que j’avais sublimé. Sur la médiologie.

Un monstre vivant. Qu’on retrouvera ici : Régis Debray

Et je n’ai pas perdu son texte lorsque j’ai eu la chance de le rencontrer dans un aéroport pour Belfast.

Il allait à un festival littéraire. Moi je profitais de mes premières vacances de congés payés pour aller voir un ami fidèle David.

Je l’ai abordé, un maître ! Qui lui sait écrire. De nombreux romans, essais…

Et mon texte numérisé ne m’a servi à rien. J’ai juste remercié Régis Debray qui rappelons le a passé des années de prison en Amérique du Sud en soutenant le che Guevara qu’il a côtoyé. Et le mentor de notre président de la république François Mitterrand.

Et là la loose.

Regis Debray gentiement m’a juste demandé : « et vous qui êtes vous ? ». En bienveillance.

Mon Cloud de mes pensées s’est lentement ou plutôt subitement désagrégé.

Soyez prêt à toute situation existentielle .

La fabuleuse histoire d’Amélie Poulain, non, de Guillaume Zeboute.

Mes dizaines de cahier d’écriture

Je me disperse, revenons au bonheur de numériser la pensée.

Mon’ premier blog ouvert.. pour moi même.

Et ?

Je me souviens. J’étais à vauvert, en vacances.

Et devant l’écran blanc j’ai eu un choc.

Mes billets étaient lus. Et les internautes appréciaient.

Les chiffres se sont affolés.

J’ai vu des statistiques qui montaient de jour en jour.

Statistiques mathématiques mais qui indiquaient qu’on me lisait ?

C’est la réalité qui imprime.

Sur des textes que je publiais, j’ai eu des commentaires de remerciement.

Des professeurs m’ont demandé s’ils pouvaient utiliser cette matière brute que j’écrivais pour leurs étudiants. bien sûr !

Des étudiants me remerciaient. Rendant plus accessible des textes d’auteur des sciences de l’information parfois ardus. Même pour moi..

A lire ici tous les commentaires qui me donnent les larmes aux yeux !

A lire ici tous les remerciements. C’était avant ! kiff

Même un journaliste du magazine l’Express :

 » je consulte régulièrement votre blog, et je vous sais particulièrement au point sur la question. Bravo pour votre blog« 

Un bonheur et honneur ( ça rime ) d’aider et de partager.

Pendant plusieurs années, j’ai reçu ( c’est fini lol 😂) un cadeau à la maison d’un directeur d’une agence parisienne de communication qui appréciait mes billets. Il m’a avoué qu’il imprimait mes textes pour les partager avec son équipe.

L’imprimante parisienne qui éjecte de ses gouttes d’encre ma pensée..

J’ai reçu un jour à la maison un livre d’un comptable qui a repris ( et heureusement m’a mentionné ) un de mes articles dans son livre. Un billet que j’avais sur Twitter..

Au furet du nord, bizarrement , dans le rayon comptabilité , cela m’a fait bizarre .

Moi qui avait éteint l’écriture sur le papier ; en caressant de mon doigt le papier, j’étais imprimé. bizarre de voir dans une grande librairie un livre, où tout au fond d’un livre, j’existe.

Et un peu frustré que cela n’était pas mon roman du prix Goncourt que je n’ai pas encore écrit ..

Certains collègues en faisant des recherches sur Google tombaient directement sur mon blog dans le moteur de recherche. Cela les fascinait et envoyait ce moment magique .

Et Le mot « proxémie «  renvoie à un article que j’avais écrit. En top 1 des recherches Google.

Une consécration de mon long travail d’écriture.

Il faut avancer soi même. Les likes, les tops des recherches sur Google sont juste une cerise sur le gateau. Mais je n’aime pas particulièrement les cerises.

Mon esprit dans l’intelligence artificielle

Aujourd’hui, ma pensée a atteint un nouveau sommet. Mes écrits ont été vampirisés par l’intelligence artificielle. iMa pensée dans l’intelligence artificielle

( sans mon accord ni droit d’auteur bien sûr ).

Je m’en suis aperçu en scrutant les visites sur mon site. Des applications d’intelligence artificielle.. et en les testant j’ai retrouvé mon verbatim, ma trempe d’écriture . Mon « guillaume inner Life « .

C’est assez jouissif que lorsque vous posez une question à l’intelligence artificielle comme ChatGPT qu’on propose mon propos, mes tripes, mes erreurs aussi.

Je suis devenu malgré moi éternel, lave et essore dans la nouvelle machine technologique de l’intelligence artificielle.

Un must to have ?

Le succès mondial : 1 million de visiteurs

Mon blog a atteint rapidement le million de visites.

Pendant ce temps là, j’ai écrit ma vie personnelle.

Trop impliqué sur mon blog.

Feu ma mère me l’a un peu reproché. Et ma moitié aussi.

J’ai essayé quelques essais. Et ne jamais le partager tout de suite. J’en ai fait l’amère expérience. Des bâtons qui vous stérilisent pour des années. Toujours croire en soi.

Avec le recul, ce sont des croyances que l’on se construit ; « ne passe pas trop de temps sur l’ordinateur à écrire. « 

Des croyances , surtout par les proches qui ne comprennent pas.

Écrire ne prend pas de temps. Une phrase, deux pages. Déjà imprimées dans le cerveau. C’est là où on passe le plus de temps.

Le temps que la création coule dans les milliards de neurones.

Ensuite écrire ce qu’on a pensé et imaginé, et l’imprimer sur un smartphone, un ordinateur ou un cahier. C’est 3 minutes.

Écrire, c’est juste une hygiène de vie. Comme prendre sa douche.

Un moment rapide qui ne bouscule pas toute sa vie.

Culpabilisé, j’ai un peu lâché l’écriture.

La chute.

Mon blog s’est arrêté pendant des mois.

Le Covid est arrivé.

Mes statistiques auxquelles on s’accroche m’ont déprimé. La chute libre.

D’autant que l’exigence et la qualité des écrits sur internet se sont délités. Ce n’était pas la qualité de ce que j’écrivais qui était en cause . Enfin je pense…

Google a préféré les sites « put à click «  pour engendrer de la publicité. Et mettre en avant des billets écrits pour 1 euro par des roumains. Juste pour de la publicité.

Loin de la qualité. Le tournant est là.

Aider la qualité, c’est être soutenu par vous. Pas par Google. Je compte sur vous.

Il suffit d’un sourire d’un lecteur qui vous lit pour rendre mon exercice salvateur et utile.

J’ai eu peu de soutien de mes amis, de les relations pour me soutenir. J’ai fait un burn out ou plutôt un bore out.

Voilà pourquoi retirer mon ADN, celui d’écrire m’a poussé dans la vie obscure.

Les rayons du soleil percent et irradient le corps et l’esprit

Et puis, un jour de soleil et du matin, je me suis réveillé.

En lançant deux autres sites qui me tiennent à cœur.

Le premier « pensée positive et nuancer l’humain « .

Un peu anecdotique. Je l’ai associé à une page facebook. Juste parce que j’aime partager. Un peu oublié.

Et un matin, en regardant cette page bienveillante, sur facebook, je m’aperçois qu’elle est est suivie par 10 000 personnes. Une semence que je n’avais pas arrosée. Mais qui a poussé grâce aux autres bienveillants.

Ma réflexion évidente : on ne maîtrise pas le bonheur qu’on donne. Et on en a une récompense. Non que je cherche une notoriété pour en faire un business. Juste partager l’humain..

Le deuxième blog, Protégez nos citoyens que j’ai lancé est plus confidentiel.

Il tourne autour de ma passion de mon métier. Sur la protection des données personnelles. Les droits de tout citoyen européen quant à sa liberté et le respect de ses droits.

Au travail, mes collègues sont impressionnés par ma passion sur le sujet.

En introspection, c’est lorsque j’ai rencontré mon nouveau manager et lui expliquer mon job que j’ai compris l’origine de ma passion.

D’abord je me suis rappelé qu’à 16 ans j’étais impliqué dans La défense de prisonniers politiques. Abonné à Amnesty international, j’envoyais des lettres aux présidents des républiques qui bafouaient la liberté d’expression.

Et puis, l’Europe s’est construite sur le désastre de la seconde guerre mondiale. En envoyant dans les camps de concentration les homosexuels. Juste parce qu’ils aimaient différemment . L’amour étant pourtant universel.

Aussi voilà pourquoi j’ai la chance dans mon métier de propulser le respect de nos citoyens européens. Même si le sujet est plutôt porté par la conformité de texte de loi.

Je me suis réveillé.

En me scannant, car j’aime l’introspection, je me suis aperçu qu’il n’y a qu’une seule chose qui compte ( après mon amour bien sûr ). C’est l’écriture.

Le parcours que je vous ai offert en toute pudeur le résume bien.

Et en écrivant ces mots, cela devient évident. Et quelque chose qu’on ne peut retirer. Inscrit dans sa chair.

Comme un tatouage.

Ma peau est encore vierge. Et s’il fallait écrire et tatouer ce serait « Écris ».

Un effort, le haïku

Comment sortir du tunnel quand l’envie d’écrire n’est plus là ?

Chaque jour a sa peine, comme on dit.

Un rituel comme caresser le matin son chat en se levant. Cela n’est pas compliqué , c’est naturel . Cela fait du bien.

Et cela s’inscrit jour après jour.

Je n’ai pas de chat. Par contre, j’ai un stylo virtuel. J’ai encore perdu mon stylo noir.

Aussi le haïku chaque matin, la tasse de café à la main, c’est le premier pas dans la journée. Sans bouger, je reste sur ma chaise. Mais je bouge dans ma tête.

Un bienfait. Tiens, j’en ai écrit un article. Un article méta, encore : les bienfaits du haiku

Prendre le recul sur soi.

Aussi au réveil, de la main je compte les syllabes pour atteindre une perfection du haïku. 5/7/5 syllabes.

Et je suis super héros le matin. Lorsque les mots sont écrits et publiés, la dopamine fait son effet. Là journée commence bien !

L’écriture est donc ancré dans ma chair. Pas besoin de tatouage.

Écrire sur plusieurs blogs prend un peu de temps. Mais c’est une contrainte jouissive.

L’hygiène épistolaire me permettra aussi d’écrire aussi de manière plus profonde.

Qui sait, le roman qui doit au moins aboutir.

Tant pis pour les fautes, les ratures ou les rayures.

C’est le chemin le plus important.

Merci à Hélène Maurice qui par son regard a rechangé mon monde. Qui est le même au fond. Mais se décaler d’un instant sur moi même change tout.

Relisez l’alphabet. Les 26 lettres sont magiques.

J’ai la probabilité certaine de les mettre dans le bon sens. Et écrire encore pour moi et pour vous la belle histoire de

Voilà.

Ecrire en prison

Hier soir j’ai fini au commissariat de police. Au milieu d’un tas de délinquants. Sympathiques.

On a bien discuté.

Voici mon méfait :

On m’a surpris dehors à taguer sur un mur « Écrire sa liberté ».

J’ai eu du mal à expliquer aux policiers mon geste.

Ils n’ont pas compris.

J’ai eu quand même droit le matin à un verre d’eau dans la cellule.

Car j’avais un peu soif.

J’ai beau imaginer des mots avec les 26 lettres de l’alphabet, cela ne rassasit pas le corps.

Juste ses neurones.

Aussi j’ai écrit ce billet que vous lisez.

Et j’espère lu par des centaines de policiers .

Pour expliquer aux policiers pourquoi j’ai taggué de manière impulsive et maladroite sur un mur.

J’ai même fait une faute au mot liberté. Mais je n’avais pas mon effaceur blanc.

Aussi j’ai écrit ici ce billet pour les policiers . Expliquant pourquoi « écrire sa liberté « est important.

Article qui servira je pense pour le juge pour justifier mon être.

Je serai peut être condamné pour des intérêts généraux. Par exemple, aider les jeunes à écrire. Ce serait le mieux.

J’espère que le juge sera clément avec moi, comme vous l’êtes avec moi.

Encore écrire. Ad libitum.

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