La correction automatique de nos smartphones, dans nos messages, sms permet d’accélérer l’écriture de messages.
Avec humour, nos smartphones nous jouent souvent des tours… En proposant d’autres mots. Tour d’horizon !
Le smartphone est devenu notre compagnon, et il nous aide à communiquer. Par la voix ( c’est bien l’usage d’un téléphone ).
Mais aussi dans l’écriture de mails, de textos.
Pour nous aider.
Aussi les smartphones nous proposent de manière prédictive les mots que l’on souhaite écrire.
Le système fonctionne plutôt bien. Mais comme toute machine, le bug s’immisce parfois dans les bits et les octets.
Et nous voilà proposés des mots, véritables lapsus ?
Notre smartphone s’amuse de nous !
Quelques exemples
Poétique !
En voulant taper le mot « Respire », mon smartphone propose « Résiste ». C’est une invitation poétique à lier le mot « respiration » et « résistance » ensemble. Effectivement, résister dans la vie, c’est purement respirer, prendre cette respiration qui nous permet de prendre force, oxygène. Devant les situations où l’on veut résister à la pression, l’asphyxie de notre être.
La fonction poétique du langage prend ici tout son sens ! ( A relire, les fonctions du langage de Jakobson ).
Taquin !
En voulant taper « gaypride », mon smartphone propose « Grayprude ».
Si le mot gayprude n’existe pas, il est très drôle.
Puisque la gaypride renvoie à la fête, aux instants de délire et pas du tout à une prude. Puisque une prude est une personne de vertu austère.
Empathique !
Mon smartphone me comprend, et connaît mon inconscient… J’ai beau vouloir penser que je suis positif, là, maintenant, il me rattrape dans ce que j’ai dans mon être intérieur :
Aussi, au lieu de « Positif », mon téléphone me propose « pastiche » :
Etre positif ? ou pastiche .. Ce serait un lapsus révélateur où on pense vouloir être positif. Alors que pastiche renvoie plutôt à l’intention de tromper..
Le bruit de nos smartphones
Evidemment, nous pouvons modifier la proposition automatique proposée.
Parfois, l’erreur est fatale : en appuyant sur le bouton « Envoyer », le mal est fait.
Et l’interlocuteur reçoit un message avec un contre sens. L’incompréhension est d’autant plus forte que les messages par textos sont plutôt courts.
Un seul mot de travers, et c’est le message dans son intégralité qui est perdu.
La notion de bruit est donc là. Le canal ( le média qu’est le téléphone ) contient des erreurs, des mots incongrus, voire incompréhensibles dans le contexte de la communication.
Comme le bruit parasite qui nous empêche de bien entendre au téléphone, lorsque la ligne est mauvaise.
Les possibilités d’erreur de mon smartphone sont assez limitées.
Puisque la proposition des mots procède de la statistique. Beaucoup de lettres dans un mot sont redondantes.
( on relira La théorie mathématique de la communication, de Claude Shannon ).
Aussi mon smartphone a peu de chances de se tromper. Après « doct », on se doute qu’on veut dire « docteur ».
Alors, quand le smartphone se trompe, c’est son côté terriblement humain qui ressort 🙂
Celui d’un compagnon de vie qui nous connaît un peu, mais se trompe, comme nous.
J’aime mon smartphone, quand il laspsuse !