Comment pousser son prochain à s’engager ?
A lui faire faire enfin ce qu’il promet, mais qu’il fait reculer sans cesse ?

Pourquoi des hommes tenaces réalisent leurs rêves, leur destin, sans faille ?
Sont-ils des hommes « extra-ordinaires » ? Non.

La théorie et la psychologie de l’engagement ont été largement formalisés par Kiesler et celui-ci a ses disciples et ses lecteurs.
Ce que nous indique Kiesler, c’est :
Contrairement à ce que l’on peut penser, ce ne sont pas les idées, les arguments qui nous poussent à s’engager.
( la faim dans le monde, le dérèglement climatique ).

Les grands discours ont peu d’effet sur nous. La preuve, c’est que tout le monde ne devient pas un super-héros de l’écologie ou des droits de l’Homme.
Même si on a tous vu des reportages sur la torture dans le monde, la famine…
D’autres personnes, elles, vont quitter leur famille, leur cocon pour tenter de transformer le monde. Et s’engager sans relâche.

Les grands principes, bien sûr, justifient, donnent du sens à un combat, un engagement associatif, politique.
Cela n’est pas suffisant.
Kiesler analyse les choses sous un autre éclairage : ce sont les actes qui nous engagent.
Et d’écrire :

Effectivement, c’est en faisant, en réalisant qu’on inscrit un combat dans sa chair, ses tripes.
Les plus belles idées peuvent faire interroger, mais pas forcément à les suivre.

Pour commencer, rien de tel que de faire signer une pétition, par exemple.
Et plus rien ne peut nous arrêter !

La première chose qui nous engage, nous fait prendre radicalement position, c’est souvent une petite chose ; un peu insignifiante.
C’est le concept du pied dans la porte.
Je vous propose de découvrir cela dans une petite vidéo très pédagogique : la théorie de l’engagement par l’expérience, et en vidéo.

Beauvois et Joule écrivent le Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens.
Ce petit traité éclaire la façon dont les gens s’engagent.
Avec une expérience intéressante, à visionner ici :