Petite chronique de l’infocom #Sécurité et #Nomophobie

langage-communication-cravateLa sécurité, Charlie Hebdo, nomophobie, Fear of missing out ; voici les mots de l’angoisse numérique du moment !
Les mots ont du sens, et voici les quelques mots d’une angoisse numérique sur notre monde ouvert, world wide webisé.
Follow me, retrouvons la sérénité !

#Sécurité.

Le mot sécurité est bien le mot du moment, qui n’est pas en soi monté dans les tendances de Twitter.
Mais il s’est immiscé dans l’actualité par les mots du coeur #JeSuisCharlie …
Les attentats qui tuent font couler du sang, au sens propre.
Et sur la toile, le mot balise de twitter #JeSuisCharlie a été propulsé 3 millions de fois sur le réseau social en France.
La sécurité, c’est se retrouver soi-même, dans sa sweet-home. Se sentir en sécurité.
La découverte de la propagande des sectes islamiques sur internet a montré qu’internet était un vecteur néfaste d’information diffusée à tort.
Le gouvernement a réagi, en réaction, avec le site stop-djihadisme.gouv.fr
Les médias se sont emparés du sujet, en pédagogie.

Jacques Séguéla, l’un des grands experts en communication, disait :

Le Net est la plus grande saloperie qu’aient jamais inventée les hommes !

Internet n’est pourtant pas bon ou mauvais en soi.
Il y a toujours ce qu’on appelle les apocalyptiques pour nous angoisser : Les apocalyptiques du net sont de retour !

#Nomophobia et #Fomo

blues_adolescent_reseaux_sociaux_fomo_semiologieLe monde numérique est devenu omni-présent, et fait partie de soi.
Aussi, voilà les derniers maux qui ont rattrapé la modernité : le manque de sécurité.
Et pour certains, le smartphone fait partie de soi, et on ne peut s’en séparer.
On ne se sent plus en sécurité lorsqu’on le perd, ou on l’oublie.
C’est ce que les psychiatres et journalistes mettent au goût du jour dans le symptôme de la nomophobie.
Il s’agit de la peur de perdre son portable. « No Mobile Phobia« .
Car perdre son portable, c’est perdre la relation avec les autres.
Une relation virtuelle qui a une vraie valeur ( mes amis, ma famille ), mais aussi un contact futile, égoîste, sur une toile où chacun montre à l’autre
qu’il est heureux, qu’il s’amuse, qu’il est très drôle.
Alors pour exister, il faut être présent sur les réseaux sociaux, et la toile.
Et de là, les jeunes sont frappés du syndrome du Fomo : le « Fear of Missing Out« .
Ou le fait de manquer quelque chose, une invitation, un évènement sur la toile. La peur de « louper » quelque chose.
L’obligation de devoir toujours être connecté, et montrer aux autres ce qu’on est pas toujours, provoque une dépression numérique…
A lire ici : le blues des adolescents sur les réseaux sociaux ou le Fomo

Décrispons-nous, internet est un miroir de notre humanité.
Laissons transparaître les doutes, les joies naives ce l’être humain, complexe que vous êtes.
Comme moi. Comme tous.

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