Le corps a une empreinte.
Et en ce XXième siècle, l’usage est au tatouage.
Le corps inspire toujours, comme au XXème siècle, avec l’objet fétiche, la moustache.
Retour sur le culte du corps. Disparu et réapproprié !
Je me tatoue.
Les tatouages sont devenus l’expression de soi.
Par un beau dessin, un mot, une expression, un message.
Certains en font fort usage, avec un corps sublimé.
D’autres réfléchissent longuement pour trouver le bon motif.
Ces mots sont indélébiles.
C’est la force du tatouage : poser une empreinte définitive de soi.
L’exigence du choix ultime.
On lira ici : le message est le médium : le tatouage comme canal de communication.
La moustache, cet objet suranné ?
La moustache, elle, est une empreinte surannée, mais qui a ce goût de l’exigence et d’un souvenir de l’ancien temps.
Qui relève comme le tatouage du même rapport à la séduction, au bien être de son corps. De la visibilité.
Porter la moustache, c’est faire empreinte de sa virilité.
Ou d’un raffinement : savoir montrer son corps dans les règles de bien séance de l’époque.
Tout le monde est bercé par ces visions des feuilletons des années 1970, l’élégance subtile.
Ensuite, les années 1980 ont apporté la magie, le buzz, le fun. Les people des années 1980 arborent ce petit objet naturel.
Et l’image subliminale renvoie la moustache à l’homosexualité ( les Village People ).
Cela n’est pas très étonnant : les gays ont toujours eu l’avance sur la mode, la fête, et ont modelé les stéréotypes des hétérosexuels dans la foulée.
La moustache a donc encore depuis cette petite saveur d’interdit, de fun. Loin de notre monde moderne lisse et feutré.
Tatouage ou moustache ?
Dans un monde de zapping, où il faut changer en permanence, la moustache devrait pourtant être l’objet roi.
A la différence du tatouage, la moustache est éphémère.
On peut la bichonner à sa façon tous les jours. L’effacer. La formater comme un disque dur, pour lui redonner nouvelle chance.
Dans un monde où tout change, immédiat, la moustache est actuelle : elle se change et se rase tous les jours.
A la différence du tatouage, indélébile dans le temps…
La moustache est aussi inscrite dans le temps moderne. Notamment, en Novembre.
Movember est l’opération lancée dans 20 pays tous les mois de Novembre, pour aider à la recherche contre le cancer des testicules et de la prostate.
[ Pour approfondir, on lira mon article sur XyetZ : Movember ou la moustache bienfaîtrice ]
La moustache, cet objet du XXème siècle aura peut être encore belle vie dans notre siècle.
Fi des monopoles des grands géants du rasoir qui préfèrent le visage lisse.
La vie n’est pas lisse.
Et Hercule Poirot, le modèle de la littérature Triller d’Agatha Christie est le symbole : la moustache à tout prix.
On relira ici tous les objets désuets du XXème siècle : le timbre poste, l’ennui, le silence, les petites annonces, l’épaisseur du dictionnaire : les objets désuets du XXème siècle.
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