Internet est un fabuleux réseau d’apprentissage.
Internet est- il encore intelligent ?
Ou n’est il plus qu’une vitrine à capter l’internaute pour lui proposer de la publicité ?
Les géants du net, et des médias ont leurs techniques pour nous faire cliquer ailleurs que sur les rivages inconnus mais fabuleux de l’intelligence.
Alors comment faire ? Mes ( modestes ) techniques.
Comment être intelligent avec le web ?
« Les apocalyptiques et les intégrés ».
Les parents se désoleront aujourd’hui de leur progéniture.
Pour faire un exposé, on allait autrefois à la bibliothèque pour rechercher dans les livres, les encyclopédies l’information fiable. Aujourd’hui, wikipedia et des sites spécialisés fournissent toute la matière à faire ses devoirs.
Avec parfois des erreurs grossières.
Des sites sont dédiés aux professeurs, pour retrouver les informations qu’un élève aurait pu « copier/coller » avec fénéantise.
On peut hurler au désastre d’internet.
Et on ne reprendra qu’une citation de Jacques Séguéla, un des plus grands experts de la communication :
Le Net est la plus grande saloperie qu’aient jamais inventée les hommes ! » #JacquesSeguela
Les méfaits de la technologie sont récurrents dans le domaine de la communication.
Avant internet, c’était le téléphone, la télévision… En attendant la technologie de demain…
C’est ce qu’on appelle dans le domaine des sciences de l’information « les apocalyptiques et les intégrés » ( à lire ) :
Ceux qui dénoncent le progrès technique ; et ceux qui s’enthousiasment de façon béate ( comme Bill Gates dans l’éducation des élèves par l’informatique ).
Tout curieux de ces domaines doit être vigilant sur les positions de chacun, et se rappeler que raison et technique n’ont toujours fait qu’un.
Ce que Régis Debray a formalisé dans le terme de « médiologie« .
Picorer : les 5 techniques basiques.
Le « must » d’internet est de pouvoir picorer l’information.
Je ne vais rien apprendre au lecteur, ici.
Mais revenir aux basiques de l’apprenti est toujours salvateur.
Plusieurs méthodes sont ainsi possibles à tout nouveau sur la toile !
- Eviter les sites qui diffusent les « buzz », les informations inutiles et abrutissantes.
Même les journaux les plus sérieux diffusent des informations qui n’éveillent que la curiosité primaire.
- Jouir de la plus grande technologie de la connaissance : saisir un mot clé dans un moteur de recherche, et surfer.
Surfer est proprement naviguer d’un site à un autre, d’un mot à un autre.
Par dichotomie, si on fait preuve de vigilance et ne pas se laisser emporter par la vague, on tombe sur de nouveaux horizons de connaissance insoupçonnés.
Et c’est la force de la toile : elle est une inconnue, et de là, on peut naviguer avec précaution sur des articles pertinents, illustrés.
La rapidité et la concision d’internet poussent les contenus à être didactiques, et tournés vers le lecteur.
A la différence des encyclopédies écrites par des experts, pour des experts.
Il ne faut pas lire 60 pages de la vie d’un auteur pour obtenir intrasèquement ce qui est nécessaire.
Penser c’est synthétiser.
Et le web le permet, par les articles proposés.
L’aspect enivrant de la vague ( comme le surfeur en mer ) peut rendre stérile le temps qu’on y passe. Le surfeur doit être vigilant : la dichotomie ( qui permet de réduire son champs de recherche de façon binaire jusqu’au résultat souhaité ) est la même technique utilisée dans la lecture d’un dictionnaire.
Il faut savoir s’arrêter au bon mot, au bon article.
- S’abonner à un fil d’information, ou de thématique.
L’intérêt d’internet et de ses robots est de proposer sans effort les sujets qui nous intéressent.
Il évite les écueils de la noyade d’information. Ce qu’on appelle l’infobésité.
Trop d’information tue l’information. Se limiter à ces fils de connaissance.
Dans cette catégorie, historiquement, il s’agit de « flux RSS ».
De nouveaux outils, tel Netvibes permettent d’aggréger des informations facilement, sur une seule page personnelle.
- Trouver son tissu de relation, le réseau social.
Twitter est l’un des réseaux sociaux qui permet facilement de s’attacher ( via des followers ) à des connaissances, des inconnus qui ont les mêmes sujets d’intérêt.
Et suivre ces personnes permet de suivre leur propres trouvailles du web.
On suivra également les « curators » : ces passionnés de sujets relayent les informations pertinentes qu’ils ont eux même trouvé, sur une thématique.
- Les sites web et les blogs.
J’aurais bien évidemment dû commencé par cela.
Certains sites nous offrent des informations précieuses relatives à nos intérêts.
Généralement, cependant, ils sont trop généralistes ( et nous empêchent d’ouvrir notre champs de connaissance ).
Ou trop spécialisés. Ceux ci donnent la meilleure information fiable sur un sujet.
Mais ils sont souvent écrits par des spécialistes. Ils peuvent rebuter. Généralement, ils sont peu mis à jour ; rendant les sujets obsolètes.
Les blogs largement répandus au début des années 2000 se sont un peu essoufflés, car ils nécessitent un effort d’écriture, et de constance.
Bon, en dernier ressort, on s’abonnera à ce blog 🙂
Au moins pour les passionnés des sciences de l’information, et de la communication.
Et d’une certaine vision de la condition humaine. Désolé, footeux s’abstenir 🙂
A vous de jouer !