Twitter est devenu le média instantané où l’on discute, où le retweete les opinions, les buzz, les coups de gueule, les trouvailles numériques.
Les apocalyptiques du net ont cette tendance à nous rappeler que Twitter est aussi la poubelle des préjugés, du racisme, sexisme, homophobie.
#OnTaBaiséCommeUneBeurette est le genre de fil rouge qu’on suit, et qu’on commente.
Bêtise d’un sexisme ordinaire. Et c’est vrai.
Pourtant le fameux HashTag qui permet à chacun de suivre son sujet de prédilection ( #TheVoice #MariagePourTous ) est le petit grain de sable qui pourrait être salvateur…
Focus !
Twitter ou picorer la différence.
La force d’internet est celle de pouvoir accéder à toute la connaissance possible. D’un click.
C’est la grande tendance de notre société de communication, née à la fin du XXème siècle ( les 5 piliers de notre société de la communication ).
Et le comportement individuel est de picorer, cliquer et recliquer sur des liens, des sites.
Cela procède de l’intelligence :
Par dichotomie, chaque click, chaque lien url nous permet de picorer de nouvelles informations.
Un peu différentes, mais petit à petit, ces recherches hasardeuses nous dévoilent d’autres sujets, d’autres connaissances, d’autres façons de voir.
( c’est le même fonctionnement de recherche dans un dictionnaire, lorsqu’on cherche un mot ).
L’intelligence est de ne pas avoir raison tout seul, mais au contraire de se confronter à d’autres sources d’informations, d’autres opinions.
En celà, Twitter est un formidable outil de « picorage », via le fameux HashTag ( # ).
Plutôt que d’avoir une communauté semblable à soi, avec les mêmes opinions, les mêmes intérêts, Twitter vous laisse tout seul.
Au moins, au début.
Le HashTag ( # dièse ) est le mot clé virtuel qui permet de catégoriser le message qu’on écrit :
#ILoveLeroyMerlin pour indiquer que j’aime bricoler et que j’aime l’enseigne de bricolage Leroy Merlin.
Et il rassemble tous les passionnés de bricolage.
Le sujet #LeroyMerlin est simple, car tout le monde est d’accord que c’est une entreprise intelligente au service des bricoleurs.
Lorsqu’il y a débat, comme le mariage pour tous, le hashTag rassemble les pro et anti Mariage pour tous.
Ma mise en relation one-to-one de Twitter avec l’Autre.
C’est là où c’est intéressant.
Twitter permet de court-circuiter les relations habituelles.
Devant le sujet #MariagePourTous on lira ainsi les messages contradictoires.
Et c’est là où l’intelligence peut naître, par confrontation d’idée. Les Tweet Thèse et anti-thèse.
Ne reste plus qu’à chacun de faire la synthèse.
C’est la différence entre le poujadisme, ( ou populisme ) qui véhicule des messages consensuels ( « Le chômage augmente, que fait l’Etat ? » ).
Et l’information ( « le chômage est intrasèquement dû au manque de soutien aux entreprises « ).
Le poujadisme et le populisme ne permettent pas de réagir.
A la différence de l’information, qui est là pour rendre le citoyen et l’internaute maître de sa pensée, de ses choix.
( on lira ici , concept d’information et d’énergie, la rétroaction )
Et Twitter par hasard, via un HashTag rassemble donc des gens qui s’ignorent, qui ne pensent pas pareil.
Les apocalyptiques d’internet me trouveront naifs, mais devant les milliers de messages partagés, certains réagissent.
Et expliquent. Tel par exemple, Pascal Lelièvre qui met un point d’honneur à expliquer aux homophobes leurs erreurs.
Le rassemblement.
Les discours de comptoir , au café, ont procédé des mêmes manichéismes, préjugés.
Le bistrot était l’endroit où l’on refaisait le monde.
Sur Twitter, on refait également le monde.
Le magazine « Les inrockuptibles » prévoyait la fin du HashTag, ( on lira ici : la nouvelle jeunesse du HashTag ). Erreur, le hashtag relie virtuellement notre monde.
Mais avec des milliers de twittos, et surtout, avec un « voisin » Twitter qui a une autre origine, une autre histoire, un autre milieu.
Suivez #TheVoice et vous découvrirez les liens numériques qui se tissent.
Le lent vombrissement du monde, qui vit, qui bat. Qui se déchire, ou qui s’apaise.
A lire à ce sujet :
La nouvelle jeunesse du HashTag sur les réseaux sociaux.
Bonjour zeboute, vos articles sont toujours très pertinent et riches de différence, j’aime… mais je ne crois pas que twitter courtcircuite la bêtise, autant nous pouvons en apprendre et j’en prends une bonne part mais autant si pas plus on pourrait en jeter. Le problème principal est que la plupart ne savent pas utiliser les réseaux sociaux selon leur spécificités, les twitter’s font bien souvent du populisme qui ne mène à rien , décrètent sans chercher les avis et les pensées. De plus, je vois que depuis un certain temps, ce réseau est largement utilisé comme un smarphone, sms bidons, allez que je te raconte que j’ai mangé une pizza ce soir et toi ? , que je préfére…. de #topchef, que le petit veut pas dormir , ce soir , sans parler des conn…, m…. et j’en passe. Nous en faisons largement l’expérience au niveau médiatique ou tout se dit sans respect et pendant des jours et des jours , le but se faire remarquer absolument et souvent ca marche bien, haine et méchanceté au programme et tout le monde court pour y répondre et y rajouter son dièse … Dommage car twitter est un réseau de relation et de connaissance qui est passionnant à utiliser, comme dit je prends que le bon, je partage , je publie tout ce qui peut amener à la communication intelligente, à l’humour et au savoir
A bientôt
J’aimeJ’aime
Bonjour
Je partage votre avis et c’ est la raison pour laquelle j ai écrit ce billet… Faire comprendre que le court circuit est une nécessité et que chacun qui en a conscience profite de ce média pour élever un peu plus haut le chaud nid de twitter.
Éviter les retweets des buzz futiles et l’infobesité stérile !
Vous faites partie il me semble comme nous de ces soldats… a suivre.
J’aimeJ’aime
Ping : Les billets essentiels pour ne pas bronzer idiot cet été ! | Zeboute' Blog
Ping : Twitter doit-il être d’utilité publique ? | Zeboute' Blog