Twitter m’a tué

Accepter la modernité, vaste sujet !

Twitter m’a tué.

Parce que plutôt que de m’ennuyer et réfléchir, lorsque je suis dans le train, je twitte. Et retwitte.

Les nouveaux usages nous transforment.

Et le réflexe est bien de se dire « c’était mieux avant ! ».

L’âge d’or, dans le passé a toujours meilleure saveur que le futur, ou le présent. Que l’on ne maîtrise pas.

Et pourtant, vivre sans modernité , et sans Twitter ! Ce n’est plus possible. [ Ma vie avec Twitter, un an après ! ]

Dans les sciences de l’information et de la communication, on réfléchit aux usages de notre temps. De manière positive, ou négative.

Dans notre quotidien, beaucoup sont « hyper-enthousiastes » concernant les nouveaux outils : on les appelle les « intégrés ». Ils regroupent les « digital natives », les experts de tout ordre des nouvelles tendances, dans la communication.

Et inversement, certains dénoncent en permanence les méfaits de la modernité. On remarquera par exemple, que la dénonciation des méfaits de la violence dans les films, au milieu du XXeme siècle  est toujours d’actualité, mais transportée sur les jeux vidéos. Ceux-là regroupent ce qu’on appelle les « Apocalyptiques ».

Ces deux termes  ( intégrés / apocalyptiques ) ont été définis par Umberto Eco.

Le fait de formaliser ces deux populations doit nous permettre une vigilance : ne pas tomber dans l’un ou l’autre des camps.

Mais avoir l’intelligence d’une réflexion globale.

Fi de ce préliminaire, on lira donc avec intérêt un retour dans le rétroviseur de nos objets et usages du passé.

La mémoire a du bon sens  :

Le point virgule, cet objet désuet du XXeme siècle.

L’épaisseur du dictionnaire, cet objet désuet du XXeme siècle.

L’ennui, cet objet désuet du XXeme siècle.

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2 réflexions au sujet de « Twitter m’a tué »

  1. Jacky De

    Point de vue nuancé et intelligent, bravo et merci. Voilà qui rejoint la vertigineuse définition de la modernité selon l’anthopologue Georges Balandier: « la modernité, c’est le mouvement plus l’incertitude »…
    N.B. Umberto ECO, pas Ecco, même si Ecce homo…
    Et je vais maintenant jeter un oeil sur la rubrique Alan Turing, sacré bonhomme, fameuse machine.

    J’aime

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