L’espace public, là où on échange les pensées, arguments, débats est une sphère un peu floue.
C’est là qu’on sent que les choses se passent, se disent, se discutent.
C’est à l’assemblée nationale, dans les cafés, ( « le discours de comptoir » ), dans les débats télévisés.
Cet espace s’est élargi, depuis l’avènement de la sphère numérique : internet, réseaux sociaux.
La sphère numérique a décuplé cette sphère publique.
Nos hommes et femmes politiques, omni-présents dans cette sphère doivent s’y adapter.
L’homme politique jouit de l’espace public, d’une tribune, pour convaincre, expliquer la « chose publique » à ces concitoyens .
Avec l’avènement d’internet, les choses ont un peu changé.
Etre présent médiatiquement, c’est être également présent sur le web.
Et la présence dans l’espace public, ce n’est pas que le discours.
Ce n’est pas seulement débattre. C’est être présent dans les espaces médiatiques.
Peu importe parfois le contenu. C’est ce qu’on pourrait appeler la fonction phatique du langage politique. Ou « langue de bois ».
Les outils à disposition dans notre société de communication, pour l’homme politique sont multiples :
pages institutionnelles sur un site internet ; pages Facebook ou compte Twitter.
Twitter est un exemple intéressant :
le politique, pour rester présent, peut utiliser l’instantanéité de Twitter.
Et peu importe le contenu , ( limité à 140 caractères sur Twitter ), l’idée c’est d’être là, de twitter, voire de retwitter.
On lira ainsi un exemple, celui d’un candidat parmi d’autres, François Bayrou, et de s’intéresser à l’usage que peut faire un politicien de ce monde numérique, et de cette sphère publique-numérique.
Matthieu Lamarre, le responsable web de la campagne de ce candidat m’a accordé un interview début février :