Nous pouvons nous sentir les plus forts, dans l’espèce humaine.
Nous pouvons inventer les plus belles machines.
Ces mêmes machines, et notre propre machine humaine sont condamnées au « bug », à l’anomalie, à ne pouvoir surmonter une faille …
Qui nous dépasse.
Cette assertion n’est pas du domaine de la philosophie, de la psychologie. Non, elle relève d’études formelles en linguistique, en science informatique, et en mathématique.
C’est K. Gödel, au XXeme siècle qui formalise son théorème, le théorème de Godel.
Et qui indique, en langage clair, que toute vérité, toute formalisation intellectuelle a une part de « bug », d’anomalie, de contradiction. Ne permettant pas de pouvoir créer un monde idéal où tout serait cohérent.
Cette assertion est déjà préssentie dans l’antiquité dans la linguistique, ou la philosophie . C’est le proverbe d’Epiménide qui illustre le crétois qui affirme que « tous les crétois sont des menteurs ».
Dans la science informatique, ou technique, par Alan Turing. Qui formalise qu’aucune machine n’est parfaite, et au contraire a toujours une faille. Un élément inéluctable qui la ronge…
Ces éléments de contradictions, qu’on peut regrouper dans l’étrange, trouvent une illustration joyeuse et lumineuse dans le texte de Douglas Hofstadter : Bach, Escher, ou les paradoxes de l’intelligence artificielle.
Face à l’anomalie, et l’impossibilité d’une perfection de notre monde humain, tomber dans l’erreur, c’est aussi découvrir. C’est le concept de la sérendipité. On lira les trouvailles de nos anomalies, de nos failles : Le bug, l’erreur,ou petit lexique heureux ou malheureux des anomalies.
Ces contradictions ont un impact sur notre façon de communiquer, et expliquent nos problèmes de communication. On lira ainsi : Les 4 paradoxes de la communication.
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