C’est l’été, on a quitté ses copains de lycée. Je m’emmerde, What’s up ?
On s’ennuie, être seul, alors qu’on a tout à côté : les potes, des tas d’amis sur internet, la télé, les jeux videos, internet.
Mais cela ne suffit pas . Il manque quelque chose.
L’été, paradoxalement, c’est la jouissance de ne plus être à l’école qu’on peut ou pas détester, mais se retrouver seul, et avec 2 mois de vacances, ca peut foutre le cafard et le blues…
Parfois il ne faut pas réfléchir. Et c’est bien,au fond. Surtout quand on est ado, on a pas envie de réfléchir, « se prendre la tête ».
Vivre sa liberté, c’est souvent vivre sous la contrainte. Obéir à ses parents, c’est chiant, mais au moins, on ne réfléchit pas. Et ça laisse du temps pour réfléchir plutôt à soi. A ses désirs, ses envies, ses craintes…
Vivre la liberté, c’est vivre sous la contrainte, c’est Nietzsche qui l’a écrit, pour faire un peu de culture.
C’était un grand philosophe.
Vivre sous la contrainte c’est quoi ? un sportif qui fait des performances, il se soumet à des contraintes, à ne pas se faire plaisir. A se lever tot, ne pas boire, se coucher tôt.
Au final, il est content. Il a progressé. Ce sont ces petites progressions qui nous font avancer, vivre, et être fier. Et c’est ce qu’on doit faire, même si ce n’est pas facile de trouver son « challenge ».
Vivre sa liberté, c’est parfois réaliser des choses qui nous « saoulent », mais qui après avec le recul nous montre qu’on ne s’est pas trompé, et qu’on a réussi « une petite victoire ».
Moins fumer, par exemple. Ce n’est pas de la morale, je suis fumeur :). C’est trouver un exemple de ce qu’on a envie de faire pour soi même .
Moins surfer sur internet, autre exemple, car à un moment, on s’aperçoit que l’on perdu son temps, et qu’on est « vidé », « vide ». Avec la sensation qu’on a rien fait.
Etre fier de soi, c’est être fier de ce qu’on a décidé pour soi même.
Même à petite dose. Ce ne sont pas ses potes, ses camarades qui vont vous trouver génial. Ils ne recherchent que des choses qui les épatent. Et les épater parce qu’on a réussit pour soi une petit chose ne les intéressent pas. Mais sa vie, c’est bien pour soi. Pas pour les autres.
Ne pas avoir d’amis :
L’amitié, c’est trouver une, une et une seule personne avec qui on est en « phase ». Non pas pour l’épater, mais pour partager ce qu’on est. Un ami doit nous aimer pour ce qu’on ne sait pas faire. Parce qu’il voit que tu t’ennuies. Avoir des amis pour leur montrer qu’on est génial, hyper occupé, et pleins d’amis sur facebook, ce n’est pas un ami.
Un ami c’est celui qui sait partager ta « médiocrité », ton ennui, tes défauts. Et il en suffit d’un pour éclairer son monde.
Les complexes :
Je suis trop gros. Je suis trop maigre. Je suis homo. Je suis beur, les gens sont racistes. J’ai des boutons sur le visage, je suis moche.
Le monde regorge de tas de gens comme nous. Pas comme les gens aiment. Et en même temps, il y a plein de gens qui aiment les gros, ou les maigres. Qui n’aiment que les hommes. Que les filles.
Etre différent, c’est une richesse. Facile à dire, quand on en souffre, qu’on se prend des réflexions, ou qu’on intériorise, qu’on garde en soi ces problèmes. Pourtant, souvent, cela nous rend plus fort. On est plus sensible. On comprend mieux les autres. On ne s’en rend pas compte, car souvent on en souffre. Si je peux en parler, c’est que j’ai été confronté sur ces sujets. Alors, oui, on garde tout pour soi, mais avec le recul, cette différence est une force.
A quoi ça sert ? Eh bien à mieux vivre dans le monde. Cela se fait au fil des années. Si j’en parle ici naturellement, c’est parce que j’ai pris du recul, étant plus vieux ! La vie dans le monde, c’est souvent savoir comprendre l’autre, et échanger. Comment peut échanger un type génial, beau, intelligent avec le monde qui est fait de gens comme nous, et qui ont tous un complexe, quelque part ?
Pas de formule évidente pour régler ses problèmes. Juste un peu de patience. Et le meilleur remède c’est de chercher en soi ce qu’on est. Car exploiter l’infinité, la petite chose dont on sait qu’elle fait partie de nous, voilà où il faut se concentrer.
C’est mon petit truc : quitte à souffrir, autant en profiter pour cultiver, entretenir, accélérer, progresser là où on se sent bien , et qu’on peut le faire. Une fois sorti du tunnel, car on sort toujours du tunnel, ce qu’on a entrepris devient un capital, une richesse, et on n’a pas perdu son temps !
N’hésitez pas à communiquer avec moi, la condition humaine, des grands écrivains, des philosophes, elle est d’abord aujourd’hui, quand on est ado, qu’on se pose pleins de questions, futiles, idiotes, pense-ton.
Je suis, j’existe et la vie est souvent superbe !
On lira des citations de l’humanité, des hommes qui ont un regard sur le monde, et chacun d’eux a été adolescent : Vous avez dit condition humaine ?
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