On a tous raison. Voilà la formule un peu simpliste.
Et en la lisant une ou plusieurs fois, c’est une formule de sagesse. Et surtout de bien être.
Voilà comment cette petite formule peut accompagner votre monde de communication !
temps de lecture : 5′
Qui a raison ?
Dans le milieu professionnel ou amical, on a souvent des désaccords et c’est normal.
J’ai l’impression d’avoir raison. J’argumente… et eu final pourtant, tout le monde a toujours un peu raison.
Car chacun a sa perception des choses.
La systémique nous apprend qu’on vit dans un ensemble plus compliqué qu’une relation de one-to-one.
On vit dans une société qui nous englobe.
Et chacun vit un rôle d’acteur. A sa façon.
En famille en voulant faire le père sûr de lui et fort. Le professeur qui prend une attitude sérieuse pour se faire respecter.
L’enfant qui dans le fond de la classe fait mine d’être attentif, alors qu’il ne l’est pas.
Au boulot, en prenant la peau d’un manager, d’un conseiller bancaire soumis à des règles à respecter.
La vie comme disait shakespeare est un théâtre.
Et chacun joue le petit jeu d’acteur. Pas pour faire semblant, mais pour s’intégrer dans le monde et la société.
Goffman a largement écrit sur ce sujet. En répondant tout simplement à la question : « Que se passe-t-il lorsque deux personnes se retrouvent face à face ? ». Il s’intéresse ainsi à la « Présentation de soi« . A lire ici, si le sujet vous intéresse : « La communication comme un théâtre, selon Goffman« .
Penser qu’on a raison, et qu’il faut absolument convaincre l’autre est un peu vain !
Vouloir changer le rôle de l’autre, cela ne fait pas partie de la pièce.
Seul le metteur en scène pourrait changer la donne. Mais le metteur en scène, qui est-il ?
Bon la vie en communauté est plus subtile.
Chacun joue un rôle mais surtout chacun regarde l’autre pour donner la réplique qui ne doit pas mettre en danger le rôle sociétal.
Alors on doit faire des concessions. Peut être. Ou pas.
En tout cas toujours voir l’autre comme sien : c’est à dire quelqu’un qui a son passé, son histoire.
A part les manipulateurs qui veulent réussir mais que vous zapperez, la vie est trop courte pour s’en soucier, pas de blême.
Chacun se lève le matin en se demandant ce qui adviendra.
Et chacun respire, se lève, se douche.
Chacun veut vivre une belle histoire dans sa journée.
On a tous le même rêve. Et chacun a sa façon de voir.
Vouloir changer la façon de l’autre c’est comme, c’est comme faire changer 30 ans de vie à l’autre.
Sur certains sujets, cela peut être facile, bénéfique. Tant qu’il y a « bienveillance ».
Seul l’unisson et de trouver le terreau ensemble d’une idée commune, de meme valeurs peuvent limiter le stress.
La tâche n’est pas facile.
Elle demande de l’humilité, surtout quand l’autre ne perçoit pas la même chose.
Tant pis.
Au fond, le plus important c’est d’être bien soi même.
Avec son corps, son esprit.
Être fier de soi, sans nuance.
Ne perdons plus de temps. La vie se brûle à chaque seconde.
Aussi la formule « tout le monde a raison » redonne en moi de l’énergie et de la sérénité.
Quand je suis bougon le matin et que les choses ne vont pas dans mon sens.
Et répéter cette petite phrase finalement me donne le bonheur. Elle réunit tous ceux que je vois.
Je dois avaler des couleuvres et c’est normal. C’est une réalité.
Et il y a un moment jouissif de penser porter la vérité : tout le monde a raison.
Car elle n’est pas ma vérité.
Mais une certaine vérité que personne ne peut contredire ( sinon oui la personne a encore raison, et j’ai raison ).
Alors les conflits, les guerres d’opinion s’évanouissent.
C’est tellement simple de penser que tout le monde a raison, qu’il faut en garder raison !