Je vais entrer dans une boutique, mais la jeune fille du magasin est en train de réajuster son soutien-gorge.
J’entre doucement, en toussant.
Pour lui signifier que je suis là, et que je ne veux pas la mettre à l’aise.

Voilà les coutumes, la politesse, le « tact ».
Ou les techniques de protection, en bonne communauté de communication.
Bien loin du message binaire « je te transmets une information ».
Non, ici, on love avec le rythme qui n’est pas binaire.
Il y a un entre d’eux.

C’est ce que l’école Palo Alto a défini, par la communication expressive.
Elle s’intéresse à tout ce qui est en dehors du langage pur verbal :
les gestes, le lieu, notre intonation, nos projections, nos fantasmes.

Goffman en est une des composantes.
Sociologue, il s’intéresse plus largement à la vie entre nous, loin du message.
Mais du contexte.
Et de la vie, comme un théâtre.

Etre avec les Autres, c’est souvent jouer un rôle, et en utiliser tous les accessoires :
le lieu ( je suis différent si je suis dans une église ou un bar ), ma façon d’être, très variable, ou pas. ( si je suis petit, je le resterai ).
Tous ces éléments participent à une communication en société.
Plus subtile que le message que l’on transmet.

Goffman définit donc la scène théâtrale, où l’acteur, ou celui qui est en public, intéragit avec son public.
Et embarque ceux qui l’écoutent.
Au médecin qui vous donne un diagnostic, sérieux, les sourcils froncés, vous répondez d’un signe de tête comme le malade, qui joue son jeu.
Voilà le rapport de la communication plus large qu’un rapport one-to-one, mais inscrit dans un lieu, une situation, un contexte.

On lira donc, l’article « La communication comme un théâtre, Goffman« .

Sur les réseaux sociaux, on lira une règle essentielle, pour respecter l’autre, et soi-même ; le tact ou la règle des 3 I sur les réseaux sociaux