La réalité augmentée n’est pas une vision purement numérique de la réalité. Explication !

La réalité augmentée prend base sur les 3 notions :

• La réalité : ce que je saisis dans le monde physique
• le virtuel, l’objet technique : ce qui rend ma réalité « augmentée », « différente ».
• La relation entre réalité et virtuel : cette relation permet de mettre la réalité, et la virtualité, dans le concept, appelé « Réalité Augmentée ».

Dans la littérature spécialisée, on ne retient que les 2 premiers concepts. Mais ce qui fait l’alchimie de cette réalité augmentée est bien le troisième terme :

L’objet virtuel ( la présentation numérique d’informations, ou d’images irréelles sur un support ou réalité physique ) n’a pas de substance si on ne détermine pas une relation, un recul, conscient ou inconscient, entre l’objet physique et virtuel.

Pour bien comprendre cela, on prendra un exemple de réalité augmentée, qui est née au XXeme siècle, bien avant l’informatique. Et qui produit une réalité augmentée. Par la relation de ces composantes : l’exemple de Michelin.

La réalité augmentée par l’exemple : la réalité augmentée, selon Michelin :

La carte ( objet sémiotique et virtuel ) existe seule.

Les routes de campagnes existent seules.

C’est l’objet relationnel des signes sémiotiques ( bornes et panneaux d’affichage ) qui font le lien entre réalité et virtuel, et produisent cette réalité augmentée.

On lira ainsi l’exemple de Michelin, comme exemple originel de la réalité augmentée. Loin des usages numériques d’aujourd’hui :

Michelin, carte et territoire, ou la réalité augmentée, en 1910.