La communication a envahi notre société.
D’une société primaire et secondaire ( industrielle ), la société tertiaire est notre société d’aujourd’hui :
Faite de services, de l’usage de l’intellect plutôt que de la force de nos bras, ou des machines.
Elle est devenue une société de communication.
Communiquer n’a plus grand sens.
Et surtout, ne pas communiquer, est-ce possible ?
Dans notre quotidien, nous avons souvent envie d’échapper au dialogue, pour de multiples raisons : parler avec un inconnu n’est pas facile ; pas de temps à consacrer… Pas d’humeur à…
Pourtant, dans les recherches sur la communication, il est démontré qu’on ne peut pas communiquer.
On peut distinguer 2 usages de la communication :
Les nouveaux usages numériques.
les réseaux sociaux, l’ordinateur, la messagerie. Là, on notera que c’est plus facile de se mettre « off-line ».
Il suffit de se déconnecter, mettre son statut off-line : on lira à ce propos le bouton off ou comment éteindre sa vie numérique.
L’exercice n’est pas si facile, car la « pression numérique » nous impose, et nous pousse à rester connecter. Que ce soit dans notre vie personnelle, ou professionnelle. Cela provoque un syndrome, appelé le FOMO, ou Fear of Missing Out : une sorte de dépression numérique, qui touche essentiellement les nouveaux usagers, la jeunesse : le syndrome Fomo.
Ce syndrome, Michel Berger, l’avait de façon visionnaire évoqué, par la chanson qu’il a écrite : « Débranche ! » : Michel Berger ou débranche les écouteurs !
Les usages de notre communication réelle, avec les autres.
Là, fuir la discussion avec un collègue qu’on ne supporte pas est plus délicat et difficile.
Je vous propose de lire l’article intéressant , relatif à un des axiomes clé de la communication :
l’impossibilité de ne pas communiquer.
Et d’y sonder les approches de fuite.
Pour une communication plus efficace, et consciente. De nos faiblesses.
Car communiquer est toujours faillible. Il n’y a pas de loi universelle d’une « bonne » communication.
A suivre !