Internet est l’objet numérique par excellence.
Il répond aux 5 promesses de communication de notre société d’aujourd’hui.

L’internet, comme les 5 réponses à notre société de communication :
* abondance : internet permet d’accéder à des millions d’informations. Qu’il faut vérifier : ou pas.
* démocratie : voir un opéra ne nécessite plus d’être en costume ! le visionner sur internet, en pantoufles 🙂
* transparence : la parole des experts et des politiques peuvent être vérifiés, en contestés en direct ( fact checking )
* autonomie : je peux diffuser un roman, une musique, une vidéo, sans intermédiaires.
* mondialisation : tout est vu, et partagé.

Internet en danger ?
Vigilance. A lire. Et à partager !

Notre monde de communication est basé sur 5 piliers : les 5 promesses de notre société de communication.

Internet en est l’exemple.

Internet à son origine, et encore aujourd’hui n’est qu’un réseau technique, fait de relations entre serveurs et ordinateurs.
Sans se soucier de ce qui se passe dans le contenu qui est échangé.
Le protocole mondial est partagé par des instances discrètes, apolitiques, et sans publicité, ni droit de regard sur le contenu de ce qui se véhicule.
Il s’agit de structures techniques. On lira ainsi cet article pertinent, fruit des conférences de Benjamin Bayart : la neutralité du web.

Les derniers mois ont  été riches d’actualité :

Free, par exemple, l’opérateur qui bouscule le marché par ses prix, bouscule le monde internet, dans sa neutralité :
en tant qu’opérateur, il souhaite soutirer des fruits de ses investissements les bénéfices des géants du web : Google, ou même France Télévision, par le paiement des vidéos en « replay ».

L’opérateur technique souhaite maîtriser ( et monnayer ) le contenu de ce qui coule dans les tuyaux numériques.

Free n’est qu’un exemple des menaces qui peuvent atteindre la neutralité d’internet. Bien que l’opérateur a pu démocratiser l’usage d’internet ( par des prix bas sur le prix de la connection ), il souhaite, en tant qu’entreprise commerciale, tirer d’autres profits.

L’autorisation par la communauté européenne d’offres différenciées sur les connexions peut laisser la porte ouverte à des offres dites « premium », où l’on demande à l’usager de payer plus, s’il utilise plus de bande passante. Un certain retour en arrière quant à la libéralisation et la démocratie du numérique.

( texte relatif : Comment Bruxelles prépare à enterrer la neutralité du web )

La surveillance mondiale par les Etats-Unis des données numériques, y compris les réseaux sociaux, via le programme Prism est un exemple plus dangereux du contrôle de la neutralité d’internet.

Espionner les données qui transitent dans les tuyaux numériques est un scandale qui laisse pourtant la communauté internationale assez silencieuse.

Prenons conscience : il s’agit , pour reprendre l’analogie avec la poste, comme si le facteur ouvrait systématiquement votre courrier ( l’opérateur ). Photocopiait le courrier, l’envoyait à l’Etat…

On se penchera sur le petit observatoire, remis à jour au fil de l’actualité sur les menaces d’internet ; au delà des schémas traditionnels d’actualité , de buzz :

Petit observatoire de la neutralité d’internet.