
L’agrafeuse est devenue peureuse.
L’usage du papier est devenu de moins usité. Encore un peu dans les administrations ou cabinets comptables. Ou le papier est encore utile pour conserver les documents.
Longtemps elle était le compagnon qui réunissait les papiers en les assemblant d’une fine agrafe de métal . Que devient elle ?
Aussi l’agrafeuse réunit le papier pour conserver plusieurs documents.
Cet objet froid que l’on tient dans la main est catégorique. En pressant fortement l’agrafeuse, on entent le click définitif. Celui qui acquiesce la liaison définitive des objets de papier.
Comme un acte qu’on met de manière définitive. Un peu de dire c’est faire. La sentence de l’agrafeuse. Quand dire c’est faire :
Un objet de torture pour le papier.
Un objet de domination sur le papier. Souvent l’agrapheuse est capricieuse. Comme pour montrer qu’elle existe. Les agraphes se coincent. Et il faut démonter le mécanisme pour la refaire fonctionner.
A court de munition, là on se rend compte qu’elle nous manque.
Aujourd’hui, il est devenu l’objet de moins usité.
L’agrafeuse réunit, lie. Un objet qu’on trouvait naturel et qui n’a pas eu beaucoup de considération.
A la différence de beaucoup d’usages numériques repris en technique, l’agrafeuse ne s’est pas beaucoup numérisée
La pièce jointe dans les e-mails rassemble un peu les documents numériques.
Le lien entre document n’a plus de matérialité dans le monde numérique. A part juxtaposer dans un même document pdf les différents documents.
Le métal froid et le petit bruit si familier ont disparu. L’agrafeuse use résiste un peu encore, de manière plus confidentielle.
Pour agrafer la moquette, elle même devenue confidentielle.
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